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jeudi 20 octobre 2005

Pauline Marois, un choix responsable et prometteur

par Élaine Audet, Pierrette Bouchard, Micheline Carrier et Johanne St-Amour






Écrits d'Élaine Audet



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Personne ne croira que Pauline Marois est parfaite et, à notre connaissance, elle ne prétend pas l’être non plus.

Pour les signataires de ce texte, la députée de Taillon et son parti ne se situent pas suffisamment à gauche sur le plan social, bien que Pauline Marois ait affirmé à plusieurs reprises - avec sincérité, croyons-nous - que, si l’économie occupe à ses yeux une place essentielle dans la vie d’une société, elle ne saurait occuper toute la place et en être le seul moteur. Bref, tout ne doit pas lui être subordonné.

Pauline Marois est une membre influente d’un parti dont l’engagement social a rétréci comme peau de chagrin en quelques décennies, un parti qui s’est tourné progressivement vers les puissances financières et qui ressemble, à quelques nuances près, aux autres partis néolibéraux.

Toutefois, jamais on n’a vu Pauline Marois exprimer du mépris à l’égard des plus pauvres de cette société comme l’a fait, par exemple, le candidat à la direction du PQ en avance dans les sondages, qui avait dit, lors de l’adoption de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale : « Pourquoi pas une loi contre la pluie ? »

Pauline Marois est la femme politique à l’origine des garderies à 5$, une mesure fort importante pour la société québécoise. Elle a aussi instauré la maternelle à plein temps et a mis sur pied des programmes de réinsertion sociale à l’aide sociale (bourses, stages). Son intérêt pour l’éducation ne s’est jamais démenti.

Photo : Assemblée nationale du Québec

En outre, les engagements passés de la députée de Taillon témoignent bien de ses intérêts communautaires variés et constants, par exemple : collaboration à la mise sur pied de l’Association des coopératives d’économie familiale (ACEF) de l’Outaouais (1970), participation à la création de CFVO, la première coopérative de télévision au Québec (1973), membre du bureau de direction de l’Association Québec-France (1978-1979), membre d’Amnistie Internationale (1989). Elle a également participé au démarrage du Forum sur l’emploi à Montréal (1989).

Pauline Marois nous semble la personne la plus apte à assumer les fonctions de cheffe du Parti québécois et éventuellement de future première ministre. Non en soi parce qu’elle est une femme, mais à cause de son expérience, de ses capacités éprouvées et de sa personnalité. Ayant fait ses premières armes dans les groupes sociaux, elle a toujours lié le projet d’indépendance du Québec à un projet de société fondé sur l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que sur la justice sociale. Dans tous les ministères qu’elle a occupés, elle s’est d’ailleurs souciée de faire progresser la cause de l’égalité. Elle n’a jamais fait mystère de ses convictions féministes et y a été fidèle contre vents et marées.

En dirigeant avec brio une dizaine de ministères parmi les plus importants et en contribuant à redresser le fonctionnement de ministères en crise, Pauline Marois a montré qu’elle possède les qualités requises pour exercer le pouvoir et mener à bien ses priorités. Elle a également joué un rôle majeur pour faire amender la Constitution canadienne afin d’y inclure la transformation des commissions scolaires confessionnelles en commissions scolaires linguistiques au Québec.

La députée de Taillon est une personne pragmatique qui croit profondément en des valeurs fondamentales et en des idéaux partagés par toutes les générations. Dans la force de l’âge, elle nous inspire confiance parce qu’elle possède, outre une pleine maturité personnelle et politique, un sens aigü des responsabilités. Elle ne perd pas de temps à "surfer" sur son image ni à déplacer du vent. Elle avance prudemment et ne promet que ce qu’elle se sait capable de réaliser. Outre leadership et réalisme, on lui reconnaît le souci d’autrui, un penchant pour la concertation et la conciliation, des convictions et la fidélité à ses engagements - personnels, féministes, indépendantistes et autres. Ne sont-ce pas là des atouts majeurs pour une future cheffe de parti et peut-être cheffe d’État ?

L’engagement passionné et constant de Pauline Marois envers son parti, dont elle a été vice-présidente et présidente de l’exécutif national, ne fait pas de doute aux yeux des militants et des militantes péquistes de longue date. Des personnalités comme Marie Malavoy, Pierre Paquette, Jocelyne Caron, Jean-Pierre Charbonneau, Jonathan Valois et plusieurs autres ont expliqué pourquoi la députée de Taillon leur paraissait la plus apte à diriger le Parti québéois et à réaliser son projet d’indépendance. Quel candidat à la direction du PQ pourrait se réclamer, plus que Pauline Marois, de cette jeunesse véritable qui se caractérise par l’audace et la capacité de relever sans cesse de nouveaux défis, en puisant dans sa vaste expérience ? La candidate à la direction du PQ a démontré qu’elle pouvait défendre ses projets avec une combativité qui repose non seulement sur ses idées, ses convictions et sa détermination, mais aussi sur des études et des analyses.

On a reproché à Pauline Marois d’être ambitieuse. L’ambition est-elle devenue un défaut depuis que des femmes font de la politique et aspirent à des postes de haute direction ? Pourquoi serait-elle un défaut chez Pauline Marois et pas chez les autres aspirants à la direction du Parti québécois ? On lui a aussi reproché d’avoir exprimé la nécessité d’une course à la chefferie, alors que Bernard Landry tergiversait depuis deux ans à savoir s’il se retirerait ou non, et d’avoir annoncé trop tôt son intérêt pour la direction du parti quand le chef a démissionné. Autrement dit, on lui reproche d’avoir été franche et d’avoir dit tout haut ce que plusieurs membres de son parti murmuraient en coulisses avant d’oser l’exprimer publiquement.

Le Parti québécois a besoin d’une personne comme Pauline Marois pour mener à bien le projet qu’il peaufine depuis longtemps. Le Québec aura besoin d’elle pour revenir à un meilleur équilibre entre le social et l’économique et pour faire avancer la cause de l’égalité entre les hommes et les femmes. Les féministes de toutes tendances, qu’elles soient péquistes ou non, ne trouveraient-elles pas en l’élection de Pauline Marois à la direction du Parti québécois un encouragement à leur volonté de voir les femmes en politique jouir des mêmes chances que les hommes d’accéder à des postes de responsabilité supérieurs ?

Les hommes et les femmes membres du Parti québécois sont des gens sérieux et réalistes. Nous croyons qu’ils dépasseront la frontière des sexes, les apparences, les préjugés et les querelles futiles pour choisir la plus expérimentée et la plus apte des candidat-es à assurer l’avenir de leur parti et du Québec.

 Photo officielle et biographie : Assemblée nationale du Québec.

 « Lettre à Pauline Marois », par Lise Payette, chroniqueure politique au Journal de Montréal
 Le facteur "sexe" dans la course à la direction du Parti québécois

Mise en ligne sur Sisyphe, le 28 septembre 2005.

Suggestions de Sisyphe

 Pauline a un-je-ne-sais-quoi
 « Lettre à Pauline Marois », par Lise Payette, chroniqueure politique au Journal de Montréal
 La vie politique devant soi
 L’intérêt supérieur de la nation
  Le Parti québécois a besoin d’une femme, dit Marie Malavoy, Le Devoir et La Presse canadienne, 10 septembre 2005.
 Dure charge de Lebel contre Marois et Boisclair, La Presse canadienne, 10 septembre 2005.
 Appuis à Pauline Marois
 Pour une "vraie" nouveauté au PQ
 Ah ! si elle était un homme, par Évelyne Tardif, Le Devoir, 30 septembre 2005.
 Le site de Pauline Marois



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Élaine Audet, Pierrette Bouchard, Micheline Carrier et Johanne St-Amour



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  • Silence, silence, silence...
    26 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

     Politique et cocaïne au Québec, 1ière partie : L’affaire Boisclair
     Politique et cocaïne au Québec, 2ième partie : Un tabou persistant

    Et quand un citoyen sans pouvoir se trouve dans une semblable situation, on le met en prison pour des années.

    > Pauline Marois, un choix responsable et prometteur
    21 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Le roi et mort ! Vive Marois !

    La paranoïa du matriarcat
    15 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]
    > Pauline Marois, un choix responsable et prometteur

    On a vu cette semaine à RDI, Vincent Marissal qui commentait le débat des chefs sur la culture et qui soulignait que cette semaine Madame Marois avais joué la carte des femmes soulignant que la rencontre à l’Institut de Tourisme et d’Hôtellerie des femmes qui ont signé une lettre d’appui n’était ni plus ni moins qu’un "love-in des copines" ! C’est drôle quand des hommes appuient un hommes est-ce qu’on souligne le "love-in des virils" ? Comme quoi la candidature d’une femme ne fait pas sérieux.

    C’était au tour de J.-J. Samson hier dans le Journal de Québec qui mentionnait une liste des raisons pour lesquelles les militant-e-s ne veulent pas voter Marois : son ton hautain, son argent (!), l’usure du pouvoir, etc. La paranoïa l’a subjugué lorsqu’il conclut à la venue du matriarcat !!! Ça se peut-tu ??? Je n’en reviens pas !

    Pour combler le tout, Antoine Robitaille, chroniqueur politique à l’émission "Retour sur le monde" affirmait hier que Pauline Marois, en allant chercher les femmes (quoique ce sont des femmes qui ont décidé de l’appuyer et l’affirment haut et fort), jour la carte de la "victime". Une femme ne peut être appuyer par d’autres femmes sans passer pour "Aurore l’enfant martyr".

    Mais quelles analyses politiques ! Quel journalisme ! Mais surtout quelle paranoïa !

    Pour ma part si les militant-e-s péquistes décident de voter pour un candidat qui s’est amusé à prendre de la cocaïne et qui était donc "non-disponible" pour ses tâches ministérielles, je retourne illico ma carte de membres.

    > Pauline Marois, un choix responsable et prometteur
    14 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Vous avez tout à fait raison de féliciter Mme Marois de cette façon. Je ne remets pas en doute ce que vous affirmez. C’est une femme de grand mérite. Cependant, je vous demande : quel est l’intérêt de faire une course à la direction s’il n’y a qu’un choix possible, à tout le moins, un seul choix rationnel possible (le vôtre) ?

    "Nous croyons qu’ils dépasseront la frontière des sexes, les apparences, les préjugés et les querelles futiles pour choisir la plus expérimentée et la plus apte des candidat-es à assurer l’avenir de leur parti et du Québec"

    Cessez d’insinuer que "les autres" ont des préjugés...

    • Des faits
      14 octobre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Exemples de préjugés.

      À l’émission "Le Point", Téléjournal de Radio-Canada, Suzanne Tremblay, ancienne députée et qui s’identifiait comme partisane de M. Boisclair, était invitée à expliquer pourquoi, selon elle, Pauline Marois était en retard dans la course, en dépit de sa compétence, son expérience et sa personnalité.

      Mme Tremblay a dit, entre autres, que c’était l’image qui comptait et que, "sur le terrain", les militant-es péquistes disent que P. Marois est "froide, bourgeoise, hautaine", que les militants trouvent qu’elle a "trop maigri et se demandent si elle est malade" (dans lequel cas elle ne serait peut-être pas capable de diriger le parti...). Imaginez un peu qu’on reproche à un homme candidat à la direction d’un parti politique d’être laid, trop gros ou trop maigre, de ne pas avoir assez de cheveux, de ne pas porter de cravate ou d’avoir une tache sur sa chemise. Serait-ce sérieux ?

      Suzanne Tremblay a dit aussi qu’on reprochait à Mme Marois d’être ambitieuse et de rechercher le pouvoir - Lorraine Pagé, aussi invitée, a demandé si ce n’était pas le pouvoir que les autres candidats recherchaient.

      On reproche à Pauline Marois d’être financièrement à l’aise. Jamais on n’a reproché à Bourassa, Parizeau, et autres d’être à l’aise et d’être bourgeois. Et qui dit que les autres candidats sont des démunis ?

      On n’évalue pas Pauline Marois et les autres candidats selon les mêmes critères. C’est cela aussi, des préjugés.

      [Répondre à ce message]

      • > Des faits
        15 octobre 2005 , par
          [retour au début des forums]

        Je suis sur le terrain du PQ moi aussi et ce n’est pas une majorité qui pense de cette façon, loin de là... J’ai écouté le point et j’ai trouvé moi aussi ces insinuations tout à fait mal placées. J’en étais découragée ! Il se peut qu’il y ait des sexistes, mais ne mettons pas tout le monde dans le même panier... Je crois, malheureusement, que la principale raison du manque de popularité de Mme Marois est due à la fougue frénétique qu’ont les gens pour M. Boisclair. Je crois vraiment que s’il n’avait pas été là, la donne aurait été différente... Mme Marois aurait une avance considérable sur les autres, j’en suis intimement persuadée.

        [Répondre à ce message]

        • > Des faits
          15 octobre 2005 , par
            [retour au début des forums]

          Et quels sont les motifs de "la fougue frénétique qu’ont les gens pour M. Boisclair » ? Ce ne semble irrationnel.

          [Répondre à ce message]

          • > Des faits
            15 octobre 2005 , par
              [retour au début des forums]

            Il se peut que ce soit irrationnel, là, je ne sais pas... C’est un peu complexe à expliquer. Cette « frénésie » est tout de même une réalité. Aucun candidat n’aurait pu traverser vivant la crise de cocaïne des dernières semaines... Les médias ont insisté, et plus ils le faisaient, plus M. Boisclair recevait des appuis. On n’a jamais vu autant de gens s’enthousiasmer pour le PQ depuis longtemps, ni pour un politicien.

            Les candidats plus populaires ne se distinguent pas réellement par leurs idées. Ils partagent à peu près la même vision future du Québec, ils appliqueront tous le même programme. À mon avis, pour cette raison, cette course est devenue un débat de personnalités, plus que d’expériences.

            En examinant le tout de cette façon-là, on peut alors remarquer certaines différences dans la « forme » entre les « trois » principaux candidats. Cette façon de voir les choses pourrait expliquer ce que la population préfère chez M. Boisclair. Les gens adorent son « charisme » (et peut-être aussi sa jeunesse, malheureusement), c’est un commentaire qui revient souvent. J’ai entendu des jeunes péquistes parler de cette « lueur positive et de fierté qu’il a dans les yeux » et qu’il transmet. Il amène l’espoir... Un « nouveau venu » enlève cette espèce de morosité du PQ que plusieurs déploraient. Il y a d’ailleurs une qualité de M. Boisclair pour laquelle je partage entièrement le point de vue général : sa façon unique de discourir, et il le fait mieux que personne. Sa venue à « Tout le Monde en Parle » a beaucoup marqué les gens. Pour eux, la comparaison était simple à faire entre lui et les autres politiciens (Pauline Marois, Bernard Landry, Jean Duceppe, Jack Layton, Jean Charest...). Il faut avouer qu’il était le seul à s’être senti aussi à l’aise sur ce plateau. Qu’on le veuille ou non, ce genre de personnalité plaît beaucoup. Vous savez, ça me fait penser un peu à la « Trudeau mania », était-ce rationnel à l’époque ? Ce que les candidats font (biographie de Legendre, attaques plus agressives de St-André) semble être ridicule aux yeux des gens, tandis que tout ce que Boisclair fait est bien perçu. C’est presque magique...

            Plusieurs, préférant malgré tout les grands débats d’idées, se rangent tout de même de son côté en voyant l’engouement qu’il suscite dans la population. Je crois que ces personnes se disent qu’il est peut-être le seul en mesure de les amener vers la souveraineté, enfin.

            [Répondre à ce message]

            • Boisclair dérive et continue de jouer la carte de l’arrogance !
              15 octobre 2005 , par
                [retour au début des forums]
              Des faits

              Ouais et à TVA cette semaine quand Boisclair, les yeux vitreux, accusait "le clan Marois" de monter en épingle sa nouvelle réputation de cocaïnomane ??? L’arrogance - oui cette façon unique et déplorable de discourir (!) comme vous le dites si bien - mêlée à des accusations stériles, me met extrêmement mal à l’aise. Boisclair n’a besoin de personne pour se "planter", ces faits et gestes - anciens et plus récents - le font pour lui. Il a peut-être l’air déterminé mais son discours est vide. Ça fait beau parleur ! Ça prends pas juste une attitude défensive-méfiante pour faire avancer un futur pays !

              Il brille tellement qu’il en aveugle plusieurs !

              [Répondre à ce message]

            • Revenons á la réalité
              12 novembre 2005 , par
                [retour au début des forums]

              Je veux féliciter Mme Marois pour avoir eu la candeur de décrire une situation moins que rose dans les premières 5 années après un vote théorique pour l’indépendance. Il semble y avoir un refus complet de la part des candidats de parler sérieusement de finances à l’issu d’un vote " oui ". Il y seulement trois provinces qui sont dans le noir fiscal au Canada : l’Ontario, l’Alberta et la Colombie Britannique (ce dernier en rôle mineur) - toutes les autres provinces sont déficitaires, y inclus (oui, mesdames et messieurs) le Québec. Ceci veut dire que le nouveau pays serait immédiatement appauvri, sans compter la fuite importante de capital de tout genre qui est - et pardonnez l’expression - monnaie courante quand les pays éclatent - on a seulement à penser à l’ancienne Yugoslavie, pays déjà relativement prospère. Mais, vous allez dire, nous allons négocier une nouvelle entente avec le Canada - milles excuses, mais les anglais nous aiment pas d’avance - ils nous tolèrent et pas plus - l’Alberta et l’Ontario ont des ressemblances philosophiques et fiscales semblables aux États-Unis, et dans une cassure, chacun pour soi. Je verrais à tout part un rapprochement important avec les États-Unis, qui lui serait heureux de renforcer son empire avec nos ressources naturelles. Le Québec, sans vouloir insulter, serait le nouveau Nicaragua et porterait autant d’effet sur nos voisins du sud - on a seulement à penser à la lettre que Bernard Landry envoya à la capitale américaine avant le dernier référendum - une lettre d’introduction et d’amorce de dialogue dans le cas d’un vote
              " oui " - cette lettre fut littéralement jetée à la poubelle car personne savait qui était ce messieur et encore moins s’y préocuppait. Je réalise pleinement qu’il faut rêver et foncer pour obtenir ce qu’on veut, et dans ce cas ici ce serait l’indépendance, mais je vois difficilement une province de 6 millions se tailler au niveau international dans une position de force - dans mon opinion il est de tout avantage à négocier une nouvelle entente à l’intérieur du Canada et de tirer le meilleur parti des deux mondes.

              [Répondre à ce message]

          • > Des faits
            21 octobre 2005 , par
              [retour au début des forums]

            Lorsque l’on utilise un mot comme ’irrationnel’, il faut être à même de justifier en quoi des propos ont ce caractère. S’ils décrivent une part de la réalité, alors peut-on dire ’irrationnel’ ? L’accusation est facile, et, d’ailleurs, à la mode. Et pourtant, il y a bien, dans une partie de la population québécoise du moins, une certaine ardeur à supporter M. Boisclair qui, elle, n’est peut-être pas toujours rationnelle.
            Monsieur Boisclair semble bien s’être fait un capital de sympathie sur une certaine image, où, on le voit tantôt repenti, tantôt victime de pauvres bourgres bien-pensants, tantôt séducteur, tribun hors-pair, etc. Mais qu’en est-il de ses idées ? Machiavel diait que les gens ont des yeux pour voir, mais pas de mains pour toucher, se contentant de rester à la surface des choses. Je ne sais qui de Monsieur Boisclair ou de Madame a le plus d’idées, mais j’ai bien envie d’aller y voir de plus près. Après, je pourrai juger.

            [Répondre à ce message]

        • Manies
          15 octobre 2005 , par
            [retour au début des forums]

          Personnellement, je n’ai pas été submergée par la trudeaumanie, même si elle se manifestait à l’époque de ma jeunesse. Pour tout dire, je n’aime pas voter pour des images, des icônes qu’on adore aveuglément et à qui on pardonne des actes graves (du moins, jugés tels quand ce sont des citoyen-ens ordinaires qui les posent) du seul fait qu’ils discourent bien ou suscitent l’espoir. Je suis tout de suite sur mes gardes lorsqu’un pareil phénomène surgit.

          Dans le cas de M. André Boisclair, je me demande bien quel espoir il peut susciter, tant pour un Québec progressiste que pour son projet d’indépendance. Il suscite plutôt l’inquiétude chez moi, en ne refreinant pas une sorte de rancune fascisante des jeunes qui l’adulent (mais ce ne sont pas tous les jeunes, même si on essaie de nous faire croire à un mouvement irrépressible des jeunes en sa faveur) contre les autres générations. Ne voter pour M. Boisclair que parce qu’il est de sa génération ou qu’il repésente une certaine marginalité (que plusieurs prennent pour du courage), comme certain-es l’ont écrit et affirmé, cela ne me paraît pas un gage de promesse pour un Québec juste, progressiste et un jour indépendant, tel que le souhaitent plusieurs péquistes de toutes générations.

          Et pour tout dire, même si le sujet est devenu tabou, je m’inquiète du manque de jugement que M. Boisclair a démontré dans ce qu’on appelle "l’affaire de la cocaïne", en faisant peu de cas des conséquences que ses gestes pouvaient entraîner pour son parti, ses collègues, le gouvernement dont il était membre et, par ricochet, pour ses concitoyen-nes. Ce n’est pas une simple affaire de vie privée, comme on veut le faire croire en mettant le couvercle sur cette histoire. Je ne pense pas que le Parti québécois sorte grandi de cette affaire étouffée, comme s’il avait autre chose à cacher. Si M. Boisclair est élu, il sera en position de faiblesse à la prochaine élection. Je pense que le culte de l’image, l’engouement pour quelqu’un qui captive par ses discours, se présente bien, font un jour place à des attentes plus élevées, et je ne crois pas que M. Boisclair soit la personne capable de répondre à ces attentes.

          M. Boisclair à la tête du PQ dilapidera les acquis de ce parti (envers lequel je suis tout de même critique, bien que je l’appuie faute d’une alternative valable pour l’instant). Tout ce qu’ont fait les Lévesque, Parizeau, Harel, Marois et des dizaines de milliers de militant-es de la base deviendra un capital mal géré par quelqu’un qui trouvera que tout ça est "dépassé". Il faut avoir de la maturité pour dépasser la griserie du pouvoir, transcender les factions, défendre des valeurs communes à toute une société. Je ne crois pas que M. Boisclair ait cette maturité. On verra rapidement que les valeurs de M. Boisclair ne sont pas partagées par l’ensemble du parti (et peut-être de la société) et le PQ subira peut-être la désertion d’un grand nombre de militant-es. Son avenir appréhendé est peut-être celui de feue l’Union nationale... D’autant plus que s’annonce un nouveau parti qui s’appuiera peut-être davantage sur des valeurs sociales communes au lieu d’avoir pour premier objectif la réduction de la dette, comme un autre a eu pour objectif le déficit zéro, au détriment des services et des plus pauvres.

          Pauline Marois n’est pas olé ! olé !, et je m’en fous. C’est une personne en qui j’ai toutefois confiance pour diriger le PQ et éventuellement le Québec. Elle est à l’aise financièrement ? Tant mieux ! Elle sera moins tentée par les "à-côté". Ça ne l’a pas empêchée jusqu’ici de se préoccuper de justice sociale et de défendre tous les dossiers dont elle a eu la responsabilité. Elle serait "froide et hautaine". Je m’en fous encore, bien que je crois que ce soit un cliché fabriqué pour la dévaloriser dans un contexte de culte iconographique avancé. Pour diriger un parti et un pays, il faut quelqu’un qui soit capable d’avoir à la fois du coeur et la tête froide, qui ne se laisse pas diriger par ses impulsions et ses problèmes personnels. En cela, il me semble que Pauline Marois offre de bien meilleures garanties.

          [Répondre à ce message]

      • Le sens des valeurs déréglé
        15 octobre 2005 , par
          [retour au début des forums]

        Est-ce maintenant un défaut de maigrir ?

        Maigrir n’est pas un crime, mais être en possession de drogues dures, oui.

        [Répondre à ce message]

    D’abord voter
    10 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    La première chose à faire si on veut soutenir la candidature de Mme Marois à la tête du PQ et peut-être même du Québec, c’est de s’inscrire au PQ pour pouvoir voter.

    Les médias annoncent que l’Allemagne a une chancelière. On pourrait bien avoir au moins une femme chef de parti au Québec, en attendant d’avoir une femme première ministre. En plus, vous le dites, c’est la plus expérimentée et la plus compétente, mais ça a l’air à ne pas compter dans les sociétés machistes. On préfère des individus qui jouent à la petite victime des médias, comme si les médias étaient responsables du manque de jugement des ministres quand ils posent des gestes irréfléchis et se conduisent en adolescents attardés.

    J’aimerais que le Québec se distingue autrement que par son indulgence pour la médiocrité et par son culte complaisant de la marginalité. Au Québec, si t’es marginal, t’es nécessairement un héros ou une héroïne. Notre fixation dans l’adolescence.

    Rencontre avec Pauline Marois le 11 octobre
    8 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Pauline Marois invite les femmes à la rencontrer mardi, le 11 octobre, à midi, dans le hall de l’ITHQ, 3535, rue Saint-Denis, Montréal, à la sortie du Métro Sherbrooke.

    Les femmes sont incapables d’un jugement politique ?
    3 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]
    > Pauline Marois, un choix responsable et prometteur

    Vous semblez dire qu’il est impossible que des femmes appuient Madame Marois pour toutes les raisons qui ont été exposées dans cet article, sans avoir une arrière-pensée. Si les auteures ne l’appuient pas pour sa compétence (impossible voyons ! Marois n’est pas si compétente !) ou les décisions progressistes (qu’elle a effectivement déjà mises sur pied) c’est que les auteures veulent un retour d’ascenceur ! Ou encore parce que Marois est une femme !

    Vous croyez que les femmes sont incapables d’un jugement politique ? Moi aussi je garderais l’anonymat à votre place !

    Femme ou progressisme
    2 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Je trouve étrange votre appui à Pauline Marois. Si on examine l’ensemble de son oeuvre, et non pas seulement quelques exemples tirés de sa longue carrière, on peut situer madame Marois dans le courant néo-libéral qui nous a donné Bouchard, Landry, Charest et tant d’autres.

    J’imagine que vous vous défendrez d’appuyer madame Marois seulement en raison de son état de femme, mais force est d’admettre que globalement, son discours ne favorise pas outre mesure les grands principes progressistes défendus par le féminisme aujourd’hui. Si on analyse les discours, les actions passées et les idées de tous les candidats à la chefferie du PQ, les femmes québécoises seraient beaucoup mieux servies par un Jean-Claude St-André, par exemple.

    J’en conclus donc que votre appui est plutôt stratégique : comme il y a peu de femmes en politique, surtout détenant un peu de pouvoir, il aurait été mal vu que des féministes ne se positionnent pas pour cette seule candidate. Peut-être espérez-vous qu’en lui donnant votre appui, elle vous retourne le chariot dans le futur puisqu’elle ne l’aurait sûrement pas fait en temps normal.

    Ou peut-être avez-vous, tout comme moi, constaté que comme les membres actuels du PQ sont majoritairement des hommes âgés de plus de 50 ans et idéologiquement à droite, elle n’a aucune chance de toute façon. Il valait donc mieux y aller pour les apparences au détriment des idées.

    C’est dommage, alors qu’on parle depuis longtemps des impacts négatifs d’une certaine forme de solidarité masculine, qu’on en vienne à répéter ces mêmes schèmes... Pauline Marois n’a pas à être victimisée ; la victimisation systématique des femmes est un des side-effects les plus pervers du féminisme.

    > Pauline Marois et l’appui des femmes
    1er octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Plusieurs commentateurs ont remarqué le manque d’appuis officiels des femmes à Pauline Marois. C’est étonnant, parce que, comme vous le dites dans votre article, elle a toujours défendu leur cause. Pour que les femmes embarquent dans sa campagne, il faudrait sans doute que Mme Marois parle davantage de leurs problèmes : équité salariale pas encore payée, pauvreté croissante, congés parentaux, conciliation famille-travail, persistance des doubles standards, femmes et démocratie, sa position sur la proportionnelle, violence, prostitution, hypersexualisation des jeunes filles (elle a demandé une enquête), maintien du CSF et du secrétariat à la condition féminine, influence des masculinistes, etc. etc.

    Si Pauline Marois est élue, ce sera pour ses compétences hors pair, mais si elle ne l’est pas, comment croire que ce ne sera pas parce qu’elle est une femme ? Désolant de constater que nous ne sommes pas plus avancés en 2005.

    Mireille D.

    • > Pauline Marois et l’appui des femmes
      24 octobre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Mme Marois , je ne comprends pas que vous ne mentionnez pas que ce n’est qu’a la suite du départ de Bernard Landry, qu’André Boisclair a décidé de venir au P.Q.et ce pour devenir chef du parti. Ce n’est pas un militant, il etait en route pour Toronto,à la démission de B.L. Aussi les personnes qui ont pris de ces drogues dures sont susceptibles de rechutes.Nous aurions l’air intelligents si ça se produisait Ce n’est pas une erreur de jeunesse, la jeunesse dans la trentaine elle commence a avoir de l’âge.Pourquoi ces deux points n’ont-ils pas été apportés dans les débats ??Vous devez vous servir de ces deux importants points, pas seulement pour vous faire élire mais aussi pour faire réfléchir les gens.Évidemment diplomatiquement.Bonne chance notre future Première Ministre du Pays.
      Gemma Henry Lajeunesse.
      .

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