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2002 La poésie prend le métro
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Depuis le 25 octobre 2002, via les afficheurs électroniques des wagons, près d’une centaine de poètes québécois-es livrent jusqu’à l’automne prochain un message d’espoir qui est quotidiennement accessible à un million d’usager-ères.
Grâce à la détermination de Claudine Bertrand et Danielle Shelton, coresponsables du projet LA POÉSIE PREND LE MÉTRO, Montréal accueille enfin la poésie dans les transports en commun comme l’ont déjà fait Paris, New York, Dublin, Whitehorse (Yukon), Saint John (Terre-Neuve), Edmonton, Winnipeg, Toronto, Ottawa-Hull et Trois-Rivières. À ceux et celles qui font partie du million de personnes qui circulent chaque jour dans le métro de Montréal, à qui il est peut-être arrivé de se sentir écrasé-es par la masse compacte des gens pressés, étourdis par le bruit des rames et la lumière crue, ou encore assaillis par les publicités omniprésentes, LA POÉSIE PREND LE MÉTRO oppose une arme aussi douce qu’inusitée en ces lieux : le texte poétique. Certes, la grande majorité des personnes qui prennent le métro ne sont pas familières avec l’univers de la poésie. Plusieurs entretiennent des préjugés défavorables envers son langage. Les chances qu’ils le découvrent dans des recueils ou lors de festivals sont à toutes fins pratiques inexistantes. Alors puisque plusieurs de ces personnes n’iront pas à la poésie, celle-ci ira à elles, avec l’idée de se faire découvrir, voire apprécier. Afficher de la poésie dans le métro est en somme un geste de considération envers les voyageurs et voyageuses, nous disent les promotrices du projet. Les maisons d’édition qui ont participé à ce projet sont : Les Écrits des Forges, Triptyque, Lanctôt Éditeur, Sogides, Le Noroît, Le Loup de Gouttière et Trait d’union. Les poètes de ces maisons devaient fournir un poème parlant d’espoir, ne dépassant pas 4 ou 5 lignes et devant s’autosuffire. Tous les extraits de poèmes sélectionnés proviennent de recueils édités, donc disponibles pour les passager-ères du métro qui voudront se procurer l’oeuvre entière. Une anthologie paraîtra plus tard avec l’intégralité des poèmes dont sont tirés les extraits affichés dans le métro. Les profits récoltés seront remis à un organisme qui travaille à Ce projet a été rendu possible grâce à la collaboration de la Ville de Montréal, de la Sodec, du Conseil des Arts du Canada et d’Alstom Télécité. Il bénéficie également de l’appui moral de l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ), de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et du Festival International de la Poésie (Trois-Rivières). Sous la présidence de Claudine Bertrand, le jury de sélection était composé de France Boucher, poète et professeure de littérature, Stanley Péan, écrivain et critique littéraire, et Richard Bonneau, directeur développement métropolitain et culturel - CRDÎM, et membre-fondateur de Culture Montréal. Sources : Danielle Shelton : shelton@adage-edition.com
Montréal, le 7 novembre 2002 |