|
mardi 13 février 2007 Pour le moment, Ségolène Royal ne me convainc pas
|
DANS LA MEME RUBRIQUE Loi travail en France : les droits des femmes passent (aussi) à la trappe Assemblée Nationale - Le Laboratoire de l’Égalité réjoui du nombre de femmes élues et attentif à l’attribution des présidences de commissions Égalité - À quand une Europe garantie sans conservateurs ? IVG - La police sarkosyste au service de l’extrême-droite contre les droits des femmes Un homme qui opprime une femme ne saurait être libre Charte de la laïcité dans les services publics en France (avril 2007) L’égalité hommes-femmes selon la Halde La langue française est en crise en France, M. le Président Sarkozy La séparation des filles et garçons à l’école de nouveau possible en France Ecole : la mixité en danger France - Manifeste pour une politique cohérente et durable d’égalité entre les femmes et les hommes Halte aux enfermements sexistes des femmes en France ! Politique en France - Oui à la rupture ! Post-présidentielle en France - Appel à la vigilance pour les législatives Le choc Sarkozy La France élit une présidente ou un président dimanche Présidentielle - Prises de position d’associations féministes La France élit une présidente ou un président dimanche Présidentielle française - La condescendance ou liberté, égalité, fraternité Présidentielle française - Pour la première fois, une femme Dossier de Sisyphe.org - Cliquez ici Ségolène Royal, une femme de cœur et de pouvoir Ségolène Royal - Têtue comme elle est, elle tiendra ses promesses Les enfants d’Athéna 100 femmes jugent Ségolène Elle fera quoi, Ségolène, pour des gens comme moi ? Faut-il bâillonner la "gauche de la gauche" ? Lettre aux présidentiables de 2007 Sexe faible s’abstenir La France se prononce dimanche sur le projet de constitution européenne |
Ce texte a été écrit au début de février pour une entrevue accordée au Nouvel Observateur, le 8 février 2007.
La majorité des candidats de gauche à la présidentielle aujourd’hui sont des femmes, mais pour la première fois, l’une d’entre elles est en mesure de devenir présidente de la République. C’est une révolution, en tout cas une évolution fondamentale de la société française et, me semble-t-il, du PS, avec le discours rayé de ses vieux routiers. C’est pourquoi j’ai été particulièrement attentive, pendant la campagne pour l’investiture, à la manière dont Ségolène Royal se frayait un chemin dans cette structure, qui a une longue histoire, et qui devait retrouver ses marques après le 21 avril. Mais depuis, je ne vois rien venir, et même si elle s’est engagée sur la question des violences faites aux femmes, ce n’est pas suffisant. Car aujourd’hui, tous les partis politiques prétendent s’impliquer sur ce sujet qui n’est plus tabou comme naguère. On doit des avancées dans ce domaine à la gauche comme à la droite. En tant qu’électrice, impliquée dans un travail international depuis de nombreuses années, je voterai pour le candidat ou la candidate qui a un projet cohérent et une perspective politique la plus large possible. J’ai plus que des doutes sur la démarche participative qui me semble assez réductrice et peut même comporter des dangers. Aujourd’hui, je n’ai pas le résultat des consultations, et ne connais pas son projet politique. Je ne peux donc me prononcer tout en espérant être surprise. Non, pour le moment elle ne me convainc pas. Malka Marcovich, Directrice pour l’Europe de la Coalition contre la traite des femmes Mis en ligne sur Sisyphe, le 12 février 2007 – 100 femmes jugent Ségolène, Le Nouvel Observateur, semaine du jeudi 8 février 2007.
|