Tu ressembles à la nuit
avec l’aurore éblouie à tes pieds
depuis longtemps la mort
n’a plus aucune prise sur toi
De rien tu sais faire une éternité
du froid un cristal ardent
s’envoler du cœur triste des pierres
une échappée de joie
Semblable à un cyprès solitaire
noirci par le soleil
Immuable dans la poussière
des années et de l’oubli
Tu restes en équilibre
sur le tranchant de la lumière
Mis en ligne sur Sisyphe, le 15 décembre 2013