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samedi 10 mars 2007 Tous les chefs de parti doivent s’engager dans la lutte contre la violence sexuelle
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Montréal, le 8 mars /CNW Telbec/ - Le Regroupement québécois des CALACS, centres spécialisés en violence sexuelle, relance les chefs des principaux partis politiques pour qu’ils se commettent en matière de lutte contre la violence sexuelle. Trois chefs de parti ont répondu à la demande de rencontre du Regroupement. Par ailleurs, le Parti libéral et l’Action démocratique du Québec ne se sont pas encore manifestés. Aujourd’hui, le chef du Parti québécois, M. André Boisclair, s’engageait à hausser le financement accordé aux CALACS. "L’engagement financier est significatif. Nous ne pouvons que nous réjouir du fait que la problématique préoccupe l’équipe du Parti québécois. Nous attendons toujours des engagements fermes des autres chefs de parti. La lutte contre la violence sexuelle dépasse l’arène partisane. Les différents aspirants au pouvoir doivent s’engager à faire de cette lutte une priorité afin qu’il y ait davantage d’égalité entre les régions et entre les femmes, particulièrement envers les femmes autochtones et celles des groupes les plus discriminés, quand arrive pour elles le moment de chercher de l’aide", de déclarer Michèle Roy, porte-parole du Regroupement québécois des CALACS. Faut-il rappeler que la violence sexuelle, sous toutes ses formes (viol, inceste, pornographie, exhibitionnisme, attouchements, etc.), est encore trop souvent minimisée. Les ressources disponibles pour les victimes et pour la prévention sont insuffisantes. En effet, les fonds actuels ne permettent de répondre qu’à un maigre 20% des besoins, en moyenne, sur le territoire québécois. En cette période électorale, les Centres spécialisés en violence sexuelle (CALACS) pressent les chefs des partis de faire de la lutte contre la violence sexuelle une priorité et, conséquemment, de s’engager à hausser le financement des Centres afin de rattraper l’immense retard accumulé au niveau des services offerts pour qu’enfin ce ne soit plus un casse-tête de chercher de l’aide ou du soutien en cas de violence sexuelle. Le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) se consacre depuis 30 ans au développement d’une meilleure réponse à apporter aux femmes et aux adolescentes agressées sexuellement. Forts de leur expertise, de la solidarité de leur réseau et de l’appui de leur structure provinciale, ces Centres spécialisés en violence sexuelle (CALACS) travaillent ensemble à trouver des pistes de solutions pour réduire cette forme de violence et rendre leurs activités accessibles à l’ensemble de la population québécoise. Source : www.cnw.ca Mis en ligne sur Sisyphe, le 9 mars 2007 |