| Arts & Lettres | Poésie | Démocratie, laïcité, droits | Politique | Féminisme, rapports hommes-femmes | Femmes du monde | Polytechnique 6 décembre 1989 | Prostitution & pornographie | Syndrome d'aliénation parentale (SAP) | Voile islamique | Violences | Sociétés | Santé & Sciences | Textes anglais  

                   Sisyphe.org    Accueil                                   Plan du site                       






lundi 17 novembre 2014

Niki de Saint Phalle : une géante

par Ana Pak, féministe laïque






Écrits d'Élaine Audet



Chercher dans ce site


AUTRES ARTICLES
DANS LA MEME RUBRIQUE


Au Mexique, l’apport des créatrices surréalistes
Des femmes peintres autour de Diego Rivera : au-delà de Frida Kahlo
Joyeux Noël et Bonne Année 2018 !
Artemisia Gentileschi, artiste peintre et femme libre
Des créatrices afro-américaines à Paris au temps des Années Folles
"un cri un chant des voix". Installation photographique de Diane Trépanière
Bonne Année 2015 !
Joyeux Noël 2013 et Bonne Année 2014 !
"Je montrerai ce qu’une femme sait faire !" Artemisia Gentileschi
Joyeux Noël et Bonne Année 2012
chant [dans les muscles du chant], de Suzan Vachon, FIFA, 29e édition 2011, au Cinéma ONF, le samedi 26 mars, à 16h
Bonne Année 2011 !
Claire Aubin, artiste féministe québécoise
Bonne Année 2010 !
Une belle carte de Barbara Sala. Joyeux Noël 2008 et Bonne Année 2009 !
Genres : normes et transgressions - Cycle de films et séminaires, saison 2007-2008
Entre deux primaires, interprétations imaginaires - Exposition de sept femmes artistes à Magog
Joyeux temps des Fêtes !
Art, Utopies et féminismes sous le règne des avant-gardes
CHANT D’ÉCORCE : une installation vidéographique de Suzan Vachon
Centre de caresses, aires d’apaisement et autres propos
Femmes, art et féminisme en France dans les années 1970
Francine Larivée et "La Chambre Nuptiale"
Les femmes artistes mobilisées dans le féminisme au Québec
L’artiste Sheena Gourlay et la prise de parole féministe
Un musée, 50 femmes
Arlette Dufour Lévesque, artiste







Photo 1964 : Erling Mandelmann

Une artiste ? Une artiste avant-gardiste ? Une exploratrice ? Une aventurière ? Une inventrice ? Une géante créatrice ?

Niki de Saint Phalle (1930-2002) est encore plus que tout cela.

Rien ne lui est inconnu et étranger. Aucune matière ne résiste à ses mains. Tout peut être objet d’art, même son propre corps.

Elle touche à toutes les matières, plâtre, bronze, argent, or, pierre, galets, bois, grains de café ou de riz, coquillages et oeufs, objets urbains et domestiques récupérés, fragments des vaisselles, grillage, dentelles, fer, cuivre, jouets d’enfant, beaucoup de clous et de balles, tissu, papiers collé, résine, crayons de couleur, pastel, feutre, polyester, laine, mosaïque, miroirs, etc.

Aucune artiste dans l’histoire n’égale cette femme qui sait créer de toutes petites broches ou encore des oeuvres architecturales.

D’immenses cathédrales de corps des femmes, des impératrices, déesses...qui dominent des forêts de Toscane et veillent sur les rives méditerranéennes.

Chat vase, 1986

Les matières se mélangent comme se mélangent les formes et les expressions artistiques et créent un monde qui renaît des cendres d’un vieux monde en autodestruction.

Nous sommes sans doute devant la plus grande artiste poly-expressive de tous les temps. Elle est à la fois peintre, réalisatrice, sculptrice, écrivaine, graphiste, photographe, une artiste autodidacte.

Niki de Saint Phalle ne connaît pas de frontière, elle n’est pas enfermée dans son atelier ni dans un quelconque musée.

Son oeuvre sensuelle tactile et populaire s’implante dans la nature, vit dans les rues, domine la place publique à travers des villes dans le monde.

La danse, 1993

Son oeuvre s’impose aussi par ses engagements féministes et politiques contre la domination des hommes, de l’Église, du capitalisme, etc.

Au fil du temps, l’artiste par un travail acharné se libère de la souffrance d’être née femme dans une société patriarcale et violente, comme elle le dit : « une femme dans la civilisation des hommes c’est comme un nègre dans la civilisation des Blancs. Elle a droit au refus, à la révolte. L’étendard sanglant est levé. »

Son étendard à elle : donner vie à des nanas aériennes, sportives et danseuses, puissantes qui nous accompagnent et nous apportent de la couleur et de la joie un peu partout en Europe et ailleurs.

 Exposition au Grand Palais, Galeries nationales du 17 septembre 2014 au 2 février 2015.

 Niki de Saint Phalle, le Jardin des Tarots, sur Youtube.

 Photos de quelques oeuvres.

 Plus d’information ici.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 16 novembre 2014



Format Noir & Blanc pour mieux imprimer ce texteImprimer ce texte   Nous suivre sur Twitter   Nous suivre sur Facebook
   Commenter cet article plus bas.

Ana Pak, féministe laïque


modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.


    Pour afficher en permanence les plus récents titres et le logo de Sisyphe.org sur votre site, visitez la brève À propos de Sisyphe.

© SISYPHE 2002-2014
http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Retour à la page d'accueil |Admin