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samedi 31 octobre 2020 L’été du naufrage
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Parfois son cri brûle dans la nuit Il lui fallut apprendre à vivre Très tôt elle s’initie au langage Elle plonge dans la mer hors du temps Il y a des jours qui brûlent Chaque matin la peur de découvrir Parfois la lune devient trop pleine Tu marches seule plus loin que ton regard Le jour où son cœur se brise Elle tombe elle n’en finit pas de tomber En équilibre sur le vide entre sa peine La chute est lente et abrupte à la fois Les mots s’étranglent dans son crâne Comment savoir si tu la sens trembler Elle voudrait être un arbre Photo : ©Laetitia Portal Mis en ligne sur Sisyphe, le 30 octobre 2020 |
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