|
jeudi 10 juin 2004 Témoignages de mères d’enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses
Refusant de sacrifier leurs enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses, de très nombreuses mères sur le territoire français, multipliant les démarches nécessaires pour les protéger et défendre leur intégrité physique et morale se voient accusées de manipulations et sont abusivement condamnées à des peines de prison dans le cadre de la Loi de Non - Représentation d’enfant (Articles 227-5 et 227-9 du Code Pénal). Important : Les prénoms ont été changés volontairement. Agnès : 6 mois de prison avec sursis et 3 ans de mise à l’épreuve. Garde de l’enfant victime à la mère mais Droits de visite accordés au domicile du père-agresseur sexuel incestueux, ponctuellement effectués dans un Point-Rencontre. Violaine : 9 mois de prison ferme. Déchue de ses droits de mère pour avoir quitté la France en vue de protéger son enfant victime. Placement institutionnel de l’enfant à son retour en France. Droits de visite autorisé à la mère dans un Point-Rencontre. Interdiction judiciaire du suivi psychothérapeutique de l’enfant. Garde et Autorité Parentale exclusives accordées au père-agresseur sexuel incestueux. Océane : 4 mois de prison avec sursis et 4 ans d’Interdiction de sortie du territoire. Garde de l’enfant accordée à la mère mais Droits de visite accordés au père-agresseur sexuel incestueux. Laurie : 2 mois de prison avec sursis et 2 ans de mise à l’épreuve, 1000 euros de Dommages-Intérêts, Obligation de soins thérapeutiques et Placement institutionnel de ses 2 enfants en bas âge en raison de son désaccord suite à la remise d’un rapport social niant les traumatismes relatifs aux abus sexuels. Droits de visite accordés au père-agresseur sexuel incestueux. Clarisse : 1 mois de prison avec sursis malgré le décès, le jour de son audition judiciaire, du père-agresseur sexuel incestueux. Garde de l’enfant en bas âge accordée à la mère. Sous couvert d’un discours pseudo-égalitariste, de nombreuses instances gouvernementales voire associatives bafouent la parole de nos enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses au bénéfice des pères-agresseurs en prônant l’égalité des parents ou encore la vulnérabilité des mères. En effet, ces mères assumant leurs responsabilités de représentantes légales, se retrouvent engluées dans de longues et multiples procédures judiciaires très lourdes dévorant toute leur énergie et anéantissant toutes leurs ressources financières. Ces situations récurrentes, frôlant la mise à mort volontaire de ces mères et de leurs enfants, confinent au Crime contre l’Humanité. La Convention des Droits de l’Enfant comme la Déclaration des Droits de l’Homme avec un « F » pour Femme sont bafouées. L’Etat français n’assumant pas pleinement sa mission est épinglé par l’ONU, dans le rapport dénoncé par M.Juan Miguel Petit lors de la récente commission des Droits de l’Homme à Genève. Silence, Omerta et Perversité sont les ingrédients acides et criminels qui permettent ainsi aux prédateurs d’évoluer librement et de grossir en toute liberté les réseaux pédo-criminels en France. Le Collectif National des Droits des Femmes et des personnalités telles qu’Isabelle Alonso, Henriette Bichonnier, Christine Bravo, Noëlle Châtelet, Jacques Higelin, Marlène Jobert, Bruno Solo et le Dr Spitz soutiennent l’action menée par ICW-Collectif des Mères en ayant signé le Manifeste « Agressions sexuelles incestueuses : Quiconque se tait et ferme les yeux est coupable de Complicité et de Non-Assistance à personne en danger ». D’autres êtres humains déjà sensibles à notre cause l’ont également signé. L’association ICW-Collectif des Mères, déclarée le 29 Mars 2001, s’est donnée pour mission de rassembler les mères confrontées à ces situations dramatiques afin de leur permettre de se soutenir psychologiquement, de dénoncer l’ampleur des dysfonctionnements et de sensibiliser toutes les instances françaises en vue de protéger leurs enfants victimes. L’adhésion annuelle est fixée à 1 Euro et doit être adressée à l’association, les dons sont acceptés. La situation d’urgence dans laquelle sont ces enfants et leurs mères nécessite une mobilisation individuelle et collective, avec la mise en place d’une chaîne de solidarité active et concrète. Le silence est rompu. Contact Presse : 06 62 14 35 64 Mis en ligne sur Sisyphe, le 8 juin 2004. Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
DE CETTE RUBRIQUE lundi 7 décembre Le Prix PDF Québec 2020 est décerné à JANETTE BERTRAND vendredi 3 avril "Pour un feminisme universel" de Martine Storti lundi 18 mars Des livres en solde aux éditions Sisyphe jeudi 7 mars Le 8 mars : une occasion de rappeler le droit des femmes à vivre en sécurité - Action ontarienne contre la violence faite aux femmes jeudi 7 mars Plus de 10 000 demandes d’hébergement refusées chaque année : cri d’alarme des maisons pour ne plus dire "NON" ! mardi 5 mars PDF Québec - Les fées ont toujours soif ! mercredi 28 novembre De la couleur contre la douleur : Un appel politique pour la fin des violences envers les femmes samedi 24 novembre Fédération des maisons d’hébergement pour femmes - 12 jours d’action : les femmes violentées manquent de services au Québec ! mercredi 31 octobre La CLES - Réaction aux prises de position de la FFQ sur la prostitution lundi 8 octobre Brigitte Paquette, "La déferlante #MoiAussi. Quand la honte change de camp" |
> Témoignages de mères d’enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses 11 novembre 2004 > Témoignages de mères d’enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses 26 octobre 2004, par maman qui a tout perdu > Témoignages de mères d’enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses 18 octobre 2004, par liliane bonnet > Témoignages de mères d’enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses 2 octobre 2004 > Témoignages de mères d’enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses 7 juillet 2004, par cache-ciraje |
|
http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Page d'accueil |Admin |