À moins de quinze jours du choix d’une ou d’un chef à la direction du Parti québécois, Sisyphe vous propose un dossier.

Bien que je navigue à contre-courant et que je puisse paraître iconoclaste, je persiste et signe : André Boisclair n’a pas l’étoffe d’un chef de parti ni d’un futur premier ministre, et le PQ risque beaucoup s’il le choisit. Lire l’article :
Le Parti québécois élira-t-il son fossoyeur ?

* Le Parti québécois a-t-il besoin d’une fausse victime à sa tête ? par Micheline Carrier

On en a marre d’entendre et de lire, en lieu et place d’analyses politiques, des discours pseudo-judéo-chrétiens sur "la nécessité du pardon", "personne n’est sans péché", "le droit au péché". On croirait entendre des prêcheur-es. On détourne ainsi le propos des vrais intérêts en cause, qui ne sont pas l’ego et la carrière politique de M. Boisclair. Il s’agit de politique et de l’avenir d’un parti, pas de l’ego blessé d’une personne ou de son statut de fausse victime. Il s’en remettra de tout ça, mais le parti et la cause qu’il défend s’en remettront-ils aussi bien ? Lire l’article.

* Le facteur "sexe" dans la course à la direction PQ, par Micheline Carrier

Enfin, ô crime, Pauline Marois serait opportuniste, ambitieuse et aspirerait au pouvoir. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer comment on peut à la fois être dépourvu d’ambition et aspirer à diriger un parti et le Québec ?
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* L’"affaire Boisclair", révélatrice d’une classe politique et d’une société, par François Labbé

Beaucoup trop de gens, même parmi les militantEs des causes les plus justes, attendent une révélation plutôt que de travailler à une révolution (entendez : transformation sociale). La révélation, c’est certes plus simple, plus économe d’énergie, plus romantique, plus « spirituel », mais durant ce temps, des gens endurent les plus cruelles formes d’exploitation, de domination, d’aliénation...
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* Pauline Marois, un choix responsable et prometteur, par Élaine Audet, Pierrette Bouchard, Micheline Carrier et Johanne St-Amour

Pauline Marois nous semble la personne la plus apte à assumer les fonctions de cheffe du Parti québécois et éventuellement de future première ministre. Non en soi parce qu’elle est une femme, mais à cause de son expérience, de ses capacités éprouvées et de sa personnalité. Lire l’article.

* Pour une "vraie" nouveauté - Lettre ouverte aux membres du Parti québécois, par le Groupe Femme, Politique et Démocratie

Le Groupe Femme, Politique et Démocratie (GFPD) s’étonne que la plus grande « nouveauté » démocratique envisageable soit pourtant si peu évoquée. Permettre aux Québécoises et Québécois de se donner une femme comme chef d’État ne constituerait-il pas le plus inédit des gestes démocratiques ? Lire l’article.

* La vraie faute d’André Boisclair, par Éric Bondo

Peu de gens se souviennent des accomplissements de M. Boisclair en tant que ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Mais les milliers de personnes qui ont eu le malheur d’avoir recours à l’aide sociale alors qu’il en assumait la responsabilité, eux, s’en souviennent. Lire l’article.

* L’affaire Boisclair, par Pierre Vadeboncoeur

Ses concurrents ne peuvent pas sonner l’alarme. Cela, on le comprend très bien. Une intervention de leur part serait des plus délicates et pourrait être mal reçue. Ils sont coincés, comme le laisse entendre Michel David à propos de Mme Marois. Mais l’opinion dans le parti, elle, pourrait réagir, avoir un sursaut de lucidité... Lire l’article.

* Pourquoi je ne voterai pas pour André Boisclair, par André Payette

Si Boisclair était élu à la tête du parti, le serait-il d’abord à la prochaine élection générale ? Loin d’être sûr. Mais si c’était le cas, pourrions-nous remporter le référendum et par conséquent l’indépendance comme nous le souhaitons. Sans doute pas. Pourquoi ? Lire l’article.

* La vie politique devant soi, par Ginette Pelland

L’élection à la tête d’un parti politique ne relève pas du coup de dés ou d’un beau risque que les membres du parti ont envie de prendre. La chance au coureur doit donc être donnée au meilleur coureur d’élite, celui qui a déjà fait ses preuves et non celui qui les annonce. Lire l’article.

* L’intérêt supérieur de la nation, Ginette Pelland

La chose est connue et vérifiée, c’est malheureusement dans les hauts-lieux du pouvoir qu’on retrouve les derniers bastions de la résistance machiste.
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* Pour le vivant Québec de ma vie, par Andrée Ferretti

Et c’est tant mieux pour la nation en devenir, qui a ainsi la chance d’être sauvée d’un sauveur. N’en déplaise à nos journalistes qui, malgré leur glorification de la modernité, n’en ont que pour cette figure désuète de la personnalité politique. Position pour Pierre Dubuc. Lire l’article.

* Lettre à Pauline Marois, par Lise Payette

Tes onze ministères, et pas des moindres, ne pèsent pas lourd dans la balance en ce moment. Tu aurais plus d’attrait pour l’électorat avec 11 péchés capitaux qu’il faudrait te pardonner... On aime mieux les petits, les minables que ceux qui se tiennent debout. Lire l’article.

* Cocaïne et politique au Québec, 1e partie : l’affaire Boisclair, par le B.A.L.

Le vrai scandale n’est peut-être pas là où on le pense
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* Cocaïne et politique au Québec, 2e partie : un tabou persistant, par le B.A.L.

Dans l’affaire Boisclair, les membres du public ont été nombreux à voir dans l’intérêt médiatique sur sa consommation une atteinte au droit à la vie privée du candidat favori dans la course à la succession à M. Bernard Landry. Comme s’il fallait prendre pour acquis que la consommation de M. Boisclair relevait exclusivement du domaine de ses loisirs. Comme s’il ne pouvait exister aucun lien à faire entre la toxicomanie, la scène politique et la fonction de ministre.
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*PQ - succession - course à la chefferie

Dossier du site Vigile, notamment textes de Victor Lévy-Beaulieu et d’Andrée Ferretti.

* D’autres références dans les bibliographies à la fin de ces articles.

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