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Précisions de Françoise David : impressions et faits.

21 octobre 2002, 03:54, par Élaine Audet et Micheline Carrier

Vous écrivez : « J’ai parfois l’impression que pour certaines féministes, les points
de vue défendus par la tendance représentée par Stella ne peuvent
être féministes et qu’il aurait mieux valu les taire. »

Vous ne précisez pas d’où vous vient cette impression. Notre texte
soulève la question des stratégies employées par le groupe Stella
pour faire valoir ses positions, non celle de la pertinence d’exposer
ces positions. Nous résumons des revendications de Stella,
dans notre texte, et dans les références de certains textes de notre
dossier (encore incomplet), nous avons mis des liens vers deux sites
où s’expriment abondamment les positions de Stella : Cybersolidaires
et Netfemmes.

Vous écrivez : « Je continue de croire au contraire que les deux grandes tendances
(je sais qu’il y a des sous-tendances...) méritaient d’être présentées aux membres de la FFQ qui sont assez grandes pour se faire une idée par elles-mêmes. Les débats suscités dans la tournée par cet exposé ont été passionnants et très respectueux. »

Tout à fait d’accord. Ce n’était pas l’objet de nos interrogations critiques.

Dans votre premier message du 16 octobre 2002, vous avez écrit :
« Tout cet article écrit au conditionnel, plein d’accusations et d’insinuations...mais vous n’affirmez pas... ! Comme si vous n’étiez pas certaines de ce que vous avancez. Et, en effet, il aurait été intéressant que vous vous donniez la peine d’aller aux informations. »

D’abord, tout cet article n’est pas écrit au conditionnel, comme vous l’affirmez, et nous n’avons rien insinué. Nous avons utilisé le conditionnel, comme le veut entre autres la pratique journalistique, quand nous citions une source qui avait demandé l’anonymat et parce que nous n’étions pas nous-mêmes sur place. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Élaine Audet a écrit trois messages à la FFQ pour demander une accréditation. On lui a répondu que l’AGA avait lieu à huis clos. Est-ce une pratique courante, pour une organisation démocratique comme la FFQ, particulièrement lors d’un débat présentant un tel intérêt public ? Nous n’avons aucune raison de douter des témoignages que nous avons reçus. Et contrairement à ce que vous dites, nous sommes allées aux informations. En fait, nous nous sommes adressées à des militantes de la base plutôt qu’aux porte-parole officielles, ces dernières ayant déjà exprimé leur point de vue par voie de communiqué.