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> La résidence alternée, une loi pour les adultes ?

15 septembre 2006, 18:08

Père divorcé, j’ai apprécié l’ouverture d’esprit de Madame F. Descarries.

L’angle sous lequel elle aborde le problème de la résidence alternée permet d’espérer une évolution.

L’espèce humaine a, "peut-être", fini d’évoluer physiologiquement et pourrait ne jamais donner naissance à une société d’hermaphrodites, comme l’a écrit Madame J. Phelip.

Cependant je crois que le cerveau humain n’a pas fini, et ne finira "peut-être" jamais, d’évoluer. Il permettra une transformation psychologique des individus et culturelle des sociétés.

Je crois que de nouveaux modes de fonctionnement seront inventés.

L’Humanité est-elle encore trop proche de l’Animalité et d’un mode de fonctionnement sexué et spécialisé propre, jusqu’à nos jours, à assurer la survie de l’Espèce ?

Ou est-il d’ores et déjà possible de réfléchir aux conditions féminines et masculines sans animosité ?

Parmi les témoignages que j’ai pu lire, j’ai retenu ceux d’individus, femmes ou hommes, d’abord soucieux de ne pas faire de l’enfant l’enjeu d’une lutte de pouvoir sous couvert d’en préserver "l’intérêt supérieur".

Il ne s’agit pas de remettre en question les spécificités de chaque sexe mais de promouvoir le respect mutuel, entre "être humain" et la reconnaissance mutuelle en tant que parent.

Si un enfant est né, c’est qu’il a été désiré (la plupart du temps) par... deux personnes, alors amoureuses et respectueuses l’une de l’autre.

Le désamour ne devrait pas engendrer la négation de l’autre et de ses espoirs.

Il ne s’agit ni de légiférer ni de se partager un enfant comme une marchandise.

Il s’agit de créer les conditions matérielles (la proximité des domiciles entre autres exemples...!) et morales (la reconnaissance mutuelle du droit de "l’autre" à exister comme parent) pour permettre la présence libre (non dictée) et apaisée de chacun dans la vie de ses enfants.

David