Accueil > ... > Forum 2981

Que quiconque se sente blâmé-e, porte le chapeau

19 septembre 2005, 00:53, par Internaute

C’est drôle les différentes interprétations que l’on peut retirer d’un texte. Moi ce que je comprend du texte de Madame Pelland c’est qu’elle dit qu’une majorité de la population québécoise est favorable à l’élection d’une femme comme première ministre mais que plusieurs membres du parti québécois insistent plutôt sur le changement. Madame Pelland trouve que cet argument qu’on n’a pas servi lorsque des candidats masculins souvent plus âgés se sont présentés, est suspect.

Si vous, personnellement ne croyez pas voter pour André Boisclair pour couper l’herbe sous le pied d’une candidate féminine, pourquoi prendre cette affirmation personnellement ? Le questionnement de Madame Pelland me semble légitime même si l’affirmation ne peut être réellement prouvée. Les membres ne diront jamais : non, moi je ne vote pas pour Marois parce que c’est une femme. Mais comme le dit Madame Pelland, ça pourrait être plus sournois que cela : demander du changement - à savoir vouloir un candidat plus jeune - alors qu’en réalité c’est qu’on n’aimerait mieux ne pas vouloir être dirigé par une femme.

Par ailleurs, Madame Marois n’a pas que dirigé le ministère de l’éducation. En fait, elle a dirigé 11 ministères : onze ! C’est assez impressionnant merci ! C’est un bagage d’expérience inouï. C’est gros et très significatif dans un CV. Madame Marois a de plus apporter énormément d’idées nouvelles -dont la réforme scolaire -, est-ce qu’à 56 ans elle serait tout à coup devenue stérile intellectuellement et à d’autres niveaux ???

Personnellement, je me fous de l’attirance ou des attirances sexuelles des candidats, mais le passé "de party" de Monsieur Boisclair me fait tiquer un brin ! On parle de l’avenir d’un futur pays ici, pas de la qualité de la poudre sur les pistes de ski ! Il n’empêche que Monsieur Boisclair pourrait faire partie d’une équipe avec un-e chef-fe mature, l’équipe profiterait de ses idées.

Et il m’apparaît préférable quand on parle de vouloir du changement, de savoir qu’est-ce qu’on veut au juste et pourquoi on le veut, à quelles fins. Au moins Monsieur Boisclair n’a pas promis un petit bout d’autoroute !

Voir en ligne : Du changement encore, ah bon !