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> La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères

15 juin 2006, 17:48, par La part des choses

L’article de madame Poirier comporte un lot d’informations et d’affirmations face à la grosse machine qu’est la DPJ. Madame y expose certains points de vue dans l’optique de démontrer, une fois de plus, les bévus de l’organisation gouvernementale (car bévus il y a). Le hic, c’est qu’une fois de plus, on peut palper la subjectivité qui s’est emparée de l’auteure. Cela a pour effet de rendre cet article unidirectionnel. Ainsi, madame Poirier évoque plusieurs points prépondérants auxquels en tant qu’intervenants - mais aussi en tant que société - nous devons nous attarder. Le fait est que madame est la propre victime de sa démesure et cela engendre - nécessairement - une perte d’objectivité et donc de crédibilité. Il aurait été intéressant que l’auteure propose une analyse adaptée à la réalité. Malheureusement, comme dans bien des cas, cet article généralise la donne et c’est ce qui fait en sorte que l’article n’a pas son pesant d’or.

Certes, la DPJ est plus que loin de la perfection, mais il n’en demeure pas moins que le travail qui y est fait tant au niveau de l’héberement qu’au niveau des services externes n’est pas excusivement erronée et dépouvu de sens. Les gens qui y travaillent ne sont pas tous des intervenants qui sont dans ce milieu pour répondre à un certain « power trip ».

Ce milieu d’intervention possède plusieurs carences et souffre d’interventions doutables dans certains dossiers, mais cela ne reflète pas l’ensemble de tout de ce qui y est fait. Une fois de plus, la généralisation, qui teint les propos de l’auteure, rend le discours similaire à celui fait par certains autres auteurs sur diverses problématiques et fait en sorte de générer une stigmatisation. Cela est donc déplorable.

En somme, il est primordial de relever les injustices, les manquements et les fautes commises par tout organisme, privé ou public, mais cela doit être fait - du moins je crois - dans une certaine objectivité et avec une certaine connaissance de cause. Il demeure maintenant qu’à apporter et proposer des solutions à ces phénomènes pour faire de ces propos critiques des actions concrètes.