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Une réaction épidermique

11 septembre 2008, 11:13, par Odile Dion-Fortier

Je ne vous comprends pas bien. C’est Lise Ravary qui veut trancher "la gorge" du CSF (au figuré, bien sûr) et c’est Audet et Carrier que vous accusez de l’attaquer. Elles ne font que réagir à l’entreprise de démolissage qu’entreprend Lise Ravary en se servant de son magazine (qui a beaucoup d’intérêt $, vous en conviendrez, à ce que les femmes ne soient que "féminines", belles et se taisent) et des ondes publiques (Radio-Canada et autres). Des moyens que Carrier et Audet n’ont pas, ni le Conseil du statut de la femme qu’on gifle publiquement sans lui fournir l’occasion de répliquer. Beaux médias qui se prétendent au service de l’information, neutres et objectifs, et qui manquent à l’éthique la plus élémentaire (on les connaît, on a affaire à eux aussi dans le monde municipal, mon domaine). Vous vous exprimez abondamment ici en faveur de la position de Mme Ravary. Il m’est difficile de comprendre pourquoi vous montez sur vos grands chevaux quand d’autres s’expriment en faveur du CSF et que vous les accusez presque de vouloir lyncher Ravary. Moi, c’est vous qui me faites hérisser les poils sur la peau. Vous avez le ton de la donneuse de leçon classique qui veut faire table rase de tout (ici du conseil et de 30 ans de travaux), mais n’a rien de constructif à proposer elle-même, sauf de vagues idées. Et vous avez dit à M. Bouchard que vous vouliez aller en politique, si j’ai bien compris et que les femmes ne vous soutenaient pas, mais les hommes oui. Si vous vous présentiez dans une équipe à laquelle j’appartiendrais, moi non plus je ne vous soutiendrais pas pour cause d’inconscience face à certaines questions socio-politiques qui touchent les femmes et d’insultes gratuites envers les féministes, dont je suis. Pour rien au monde je ne voudrais être représentée par une personne comme vous. Vous avez pris assez de place ici et je trouve les gens de ce site bien tolérants envers vos diatribes sarcastiques et futiles. Je vous aurais virer à leur place.

Odile Dion-Fortier, fonctionnaire municipale