Sexe et médias - Le Conseil du statut de la femme répond à Lise Ravary, directrice de Châtelaine
11 septembre 2008, 13:30, par Simon-Pierre Lacoste
Alors dites-moi, madame : si tous les députés sont à ce point sensibles aux droits des femmes, et qu’eux-mêmes sont représentatifs de la société, pourquoi les femmes auraient-elles encore besoin d’un Conseil pour les défendre ?
Mais n’en discutons pas trop, parce que vous dites n’est pas exact. Les députés de l’Assemblée nationale ont convoqué une commission parlementaire pour leur indiquer la voie à suivre. Dès lors que l’avis de la commission était "unanime" en faveur du CSF, comment les députés auraient-ils pu la contrecarrer ?
Or, l’unanimité de la commission, c’est celle dont je vous parle :
"Le CSF est encore utile, puisque tous les amis du CSF - pratiquement les seuls qui furent invités / écoutés en commission - l’ont dit !"
Je vous renvoie au concept de mascarade : on consulte les bonnes personnes pour obtenir une réponse qu’on connaît déjà.
Et bien sûr, les députés sont légitimes de prendre des décisions en démocratie. Mais de là à prétendre que leurs décisions sont nécessairement représentatives de l’opinion publique...
Alors dites-moi, madame : si tous les députés sont à ce point sensibles aux droits des femmes, et qu’eux-mêmes sont représentatifs de la société, pourquoi les femmes auraient-elles encore besoin d’un Conseil pour les défendre ?
Mais n’en discutons pas trop, parce que vous dites n’est pas exact. Les députés de l’Assemblée nationale ont convoqué une commission parlementaire pour leur indiquer la voie à suivre. Dès lors que l’avis de la commission était "unanime" en faveur du CSF, comment les députés auraient-ils pu la contrecarrer ?
Or, l’unanimité de la commission, c’est celle dont je vous parle :
"Le CSF est encore utile, puisque tous les amis du CSF - pratiquement les seuls qui furent invités / écoutés en commission - l’ont dit !"
Je vous renvoie au concept de mascarade : on consulte les bonnes personnes pour obtenir une réponse qu’on connaît déjà.
Et bien sûr, les députés sont légitimes de prendre des décisions en démocratie. Mais de là à prétendre que leurs décisions sont nécessairement représentatives de l’opinion publique...