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C’est à Nafissatou Diallo que DSK devrait présenter des excuses !

12 septembre 2011, 03:26

Expliquez moi comment peut on "constater" un viol grace aux marques sur le corps.

Un médecin ne peut pas "constater un viol", rien que la phrase n’a pas de sens.

Il constate des marques, des coups, des traces, mais il ne constate pas de viol.
Il n’était pas présent au moment des faits pour constater le consentement de la plaignante.
Il n’était présent qu’après, pour constater des marques, mais il n’y a pas inscrit sur ces marques "Marques du à un viol".

Par ailleurs ce n’est pas un seul médecin qui peut décider.
Dans une telle affaire (louche à tous points de vue), une contre expertise rapide est nécessaire (a t’elle été demandée/effectuée ? Je n’ai pas l’info).

Je lis l’article que vous avez donné, il est écrit :

"La dernière page du rapport médical comporte un schéma de la zone vaginale de la victime, un élément standard des formulaires de ce type. La partie inférieure du vagin de la patiente, la "fourchette postérieure", est hachurée au crayon pour marquer l’emplacement d’un traumatisme. A droite sur la page, le praticien a inscrit au stylo rouge "rougeur sur la fourchette". Il précise encore la localisation : "5 and 7 o’clock." Entre "5 et 7 heures", comme sur le cadran d’une montre. Le reste du feuillet est occupé par une "check-list" de la zone vaginale de Nafissatou Diallo, requise pour toutes les victimes de viol. Seule la ligne consacrée à la "fourchette postérieure" comporte un commentaire : "Trauma" (traumatisme).

Le rapport conclut : "Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression. Viol.""

Alors on coche avec une croix, et c’est cela qui fait foi ?
Désolé, ça ne me convainc pas, que ce soit pour DSK ou qui que ce soit d’autre.
Des rapports sexuels consentis et violents peuvent créer des traumas, et la nature du trauma n’est pas précisé (je suppose, meme si je n’aime pas faire des suppositions, que cela doit etre un bleu ou un hématome).

D’ou toute la difficulté de prouver un viol... hélas pour les victimes, heureusement pour les personnes victimes d’un mensonge.

On ne met pas 175 ans de prison à quelqu’un juste sur la foi d’un rapport médical. Désolé, mais non, et heureusement.

Jacques C.