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publication entre-ouverte

13 juillet 2003, 11:18, par Walk

Hello Micheline !

C’est précisement ce que permet le système de publication SPIP (utilisé par indymedia Nice Nantes Lille Paris mais pas encore par le CMAQ qui doit tout de même pouvoir le faire).

Tout inscrit à l’espace interne d’un SPIP est comme un scrutateur. L’expérience montre que seuls les gens vraiment concernés s’inscrivent d’ailleurs. Ce qu’on a pu critiquer sur le fonctionnement du site uZine pour tenter de contrer certaines dérives provient de ce mode de semi-ouverture. La contestation s’est opérée dehors et dans les sites des membres dissidents du minirezo.

Je voudrais distinguer deux types d’abus dont le mélange sème actuellement la confusion sur le indymedia Québec : L’attaque personnelle infondée et le matraquage.

Le matraquage masculiniste subjectif n’est pas contrôlé et seule une évaluation des nombres et qualités des messages peut assoir des décisions de suppression de messages harceleurs ou même de banissement de participants.

Une attaque diffamatoire est actuellement publiée car les modérateurs du CMAQ ne la jugent pas diffamatoire ! Avec les conséquences potentielles qu’ils devront assumer... La première étant de se fâcher avec le féminisme, la dernière pourrait être leur fermeture pure et simple.

Rien ne les empêche quand ils recoivent une plainte particulière - et c’est le cas aujourd’hui - de rectifier une décision initiale mal fondée. D’ailleurs j’observe maintenant quelques messages marqués "censuré", ce qui me parait inévitable en libre expression. Dans la négative le CMAQ prend parti (ici pour ce déferlement masculiniste) et devient de fait l’adversaire du plaignant à cause de sa politique éditoriale imprécise et non démocratique. Ouvrir tout au public ne signifie pas démocratique (open publishing), c’est le mode de sélection FINAL des textes et de censure des messages, ainsi que la discussion de la charte qui doivent être démocratiques.

A propos de l’open publishing et des moteurs, je rectifie une nouvelle fois (je cible mieux) mon point de vue : On peut empêcher l’accès des moteurs à la zone des nouveaux textes, dont éviter le risque d’un enregistrement durable sur le web d’une calomnie. Donc je reviens à mon idée qu’on peut laisser voir à un visiteur un petit moment un texte douteux qui n’est pas encore validé.

Je me demande juste ce qui se passerait si des images pornos étaient envoyées en série...?