En contexte québécois, je sers souvent la même réponse à ces misogynes qui s’offusquent de la féminisation de la langue, et qui prétendent comme ce monsieur que le nom des métiers serait asexué : quand a-t-il protesté contre l’utilisation du terme « danseuses » pour informer aussi du sexe de celles qui travaillent dans certains bars ? Il semble que dans certains cas et pour certains hommes, cette information est essentielle. Il faut voir au-delà de cet exemple le processus de hiérarchisation entre les hommes et les femmes que continue à jouer la langue et le besoin d’intervenir pour une plus grande égalité.
Une langue misogyne
En contexte québécois, je sers souvent la même réponse à ces misogynes qui s’offusquent de la féminisation de la langue, et qui prétendent comme ce monsieur que le nom des métiers serait asexué : quand a-t-il protesté contre l’utilisation du terme « danseuses » pour informer aussi du sexe de celles qui travaillent dans certains bars ? Il semble que dans certains cas et pour certains hommes, cette information est essentielle. Il faut voir au-delà de cet exemple le processus de hiérarchisation entre les hommes et les femmes que continue à jouer la langue et le besoin d’intervenir pour une plus grande égalité.