La presse européenne n’aime pas le « berger allemand »
« La presse étrangère, au lendemain de l’élection du nouveau pape, met l’accent sur sa réputation de conservatisme ».
ALLEMAGNE
« Dans son pays d’origine, en Allemagne, on hésite entre fierté, déception et bénéfice du doute. « Oh fierté, c’est un Allemand ! (...) Puisse la bénédiction de Dieu accompagner le pape venu d’Allemagne de jour en jour », écrit le quotidien le plus lu d’Allemagne, Bild, qui a troqué la femme nue traditionnellement publiée en « Une » pour une photographie pleine page de Benoît XVI accompagnée du titre : « Nous sommes pape ! ». Volontiers polémique, le Tageszeitung (gauche) est allé jusqu’à publier une « Une » entièrement noire, accompagnée du titre : « Joseph Ratzinger nouveau pape - OH MON DIEU ! ».
« Le choix de Ratzinger « ne plaira pas à beaucoup dans ce pays occidental, Ratzinger n’y passe-t-il pas pour conservateur, voire réactionnaire », observe le quotidien conservateur Die Welt, qui estime cependant que « ce sont des clichés ». « Car Joseph Ratzinger, comme compagnon de route du pape décédé, a participé de manière considérable à l’ouverture de l’Eglise catholique engagée avec cœur en direction du monde entier », écrit-il.
« Que Ratzinger vienne d’Allemagne, le pays qui restera pour toujours dans l’histoire de l’Eglise comme celui de la Réforme, voilà qui a finalement joué non pas contre lui mais en sa faveur », estime le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Car Ratzinger, c’est la contre-Réforme en personne, pas celle du feu et du glaive, mais celle de la puissance de l’esprit : l’Eglise doit être unie, voilà le message de ce conclave ». La majorité des catholiques allemands, selon le Sueddeutsche Zeitung (centre gauche) « redoutait un pape Ratzinger ». Or c’est « certes un conservateur, avec lequel on peut et doit avoir des frictions, mais ce n’est en aucun cas un réactionnaire ».
La presse européenne n’aime pas le « berger allemand »
« La presse étrangère, au lendemain de l’élection du nouveau pape, met l’accent sur sa réputation de conservatisme ».
ALLEMAGNE
« Dans son pays d’origine, en Allemagne, on hésite entre fierté, déception et bénéfice du doute. « Oh fierté, c’est un Allemand ! (...) Puisse la bénédiction de Dieu accompagner le pape venu d’Allemagne de jour en jour », écrit le quotidien le plus lu d’Allemagne, Bild, qui a troqué la femme nue traditionnellement publiée en « Une » pour une photographie pleine page de Benoît XVI accompagnée du titre : « Nous sommes pape ! ». Volontiers polémique, le Tageszeitung (gauche) est allé jusqu’à publier une « Une » entièrement noire, accompagnée du titre : « Joseph Ratzinger nouveau pape - OH MON DIEU ! ».
« Le choix de Ratzinger « ne plaira pas à beaucoup dans ce pays occidental, Ratzinger n’y passe-t-il pas pour conservateur, voire réactionnaire », observe le quotidien conservateur Die Welt, qui estime cependant que « ce sont des clichés ». « Car Joseph Ratzinger, comme compagnon de route du pape décédé, a participé de manière considérable à l’ouverture de l’Eglise catholique engagée avec cœur en direction du monde entier », écrit-il.
« Que Ratzinger vienne d’Allemagne, le pays qui restera pour toujours dans l’histoire de l’Eglise comme celui de la Réforme, voilà qui a finalement joué non pas contre lui mais en sa faveur », estime le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Car Ratzinger, c’est la contre-Réforme en personne, pas celle du feu et du glaive, mais celle de la puissance de l’esprit : l’Eglise doit être unie, voilà le message de ce conclave ». La majorité des catholiques allemands, selon le Sueddeutsche Zeitung (centre gauche) « redoutait un pape Ratzinger ». Or c’est « certes un conservateur, avec lequel on peut et doit avoir des frictions, mais ce n’est en aucun cas un réactionnaire ».
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