Le poste de télévision TQS s’est dissocié des propos de Gilles Proulx certes mais aucune excuse n’a été formulée. Il y a quelques années un juge s’était excusé relativement aux propos antisémites qu’il avait tenus mais il ne s’était pas excusé pour ses propos misogynes. En refusant de s’excuser TQS minimise la gravité des propos de Gilles Proulx ; si ses déclarations avaient concernés des Juifs ou des Noirs, il aurait peut-être même été renvoyé, le poste se serait excusé, le CRTC aurait peut-être même sévi. Lorsque les femmes sont offensées, c’est pas grave.
Les mots sales qui outragent les femmes sont banalisés. L’apathie, le laxisme sont des formes de cautionnement, de complicité. Or, c’est par la mentalité que commence la violence faite aux femmes, c’est à cause de la conviction de leur infériorité que des gestes d’agression, d’abus, d’homicide sont posés contre elles. Dire c’est faire. Dire du mal, c’est faire du mal. A quand les excuses de TQS, à quand les sanctions à l’égard de Lynda Bureau ? Quand celles et ceux qui en ont les moyens lanceront-ils le message clair d’une volonté de faire évoluer les consciences ? D’ailleurs, dire des excuses c’est faire des excuses.
Si vous avez la conviction qu’il importe de dénoncer les propos diffamatoires et rétrogrades vous pouvez vous exprimer auprès de TQS en laissant un message au (514) 390-6035 ou en écrivant à tvpublic@tqs.ca.
Le poste de télévision TQS s’est dissocié des propos de Gilles Proulx certes mais aucune excuse n’a été formulée. Il y a quelques années un juge s’était excusé relativement aux propos antisémites qu’il avait tenus mais il ne s’était pas excusé pour ses propos misogynes. En refusant de s’excuser TQS minimise la gravité des propos de Gilles Proulx ; si ses déclarations avaient concernés des Juifs ou des Noirs, il aurait peut-être même été renvoyé, le poste se serait excusé, le CRTC aurait peut-être même sévi. Lorsque les femmes sont offensées, c’est pas grave.
Les mots sales qui outragent les femmes sont banalisés. L’apathie, le laxisme sont des formes de cautionnement, de complicité. Or, c’est par la mentalité que commence la violence faite aux femmes, c’est à cause de la conviction de leur infériorité que des gestes d’agression, d’abus, d’homicide sont posés contre elles. Dire c’est faire. Dire du mal, c’est faire du mal. A quand les excuses de TQS, à quand les sanctions à l’égard de Lynda Bureau ? Quand celles et ceux qui en ont les moyens lanceront-ils le message clair d’une volonté de faire évoluer les consciences ? D’ailleurs, dire des excuses c’est faire des excuses.
Si vous avez la conviction qu’il importe de dénoncer les propos diffamatoires et rétrogrades vous pouvez vous exprimer auprès de TQS en laissant un message au (514) 390-6035 ou en écrivant à tvpublic@tqs.ca.
Lucie Poirier
Montréal