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Féminisme et Vatican : l’inconciliable
La Lettre du Vatican aux évêques, le 31 juillet 20045 octobre 2007
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De façon régulière, le Vatican croit juste et bon de remettre les femmes à "leur" place, de leur rappeler ce qu’il prétend connaître bien mieux qu’elles, leur "nature", leur rôle dans le monde, leur vocation écrite d’une encre indélébile dans le grand livre de l’humanité dont l’Église catholique se pense l’exégète attitrée.
Le 31 juillet 2004, sous la plume de son directeur le cardinal Joseph Ratzinger, la Congrégation pour la doctrine de la foi a adressé aux évêques catholiques une "lettre sur la collaboration des hommes et des femmes dans le monde et dans l’Église". Jean-Paul II a fait écho à cette lettre à l’occasion de la fête de l’Assomption de Marie, le 15 août. Le Vatican estime-t-il que son entreprise de culpabilisation des femmes - démonisation de la contraception, de l’avortement, des relations sexuelles hors mariage, de l’homosexualité, etc. - commence à s’essouffler et qu’il est temps de livrer les responsables à la vindicte populaire ? Dans le contexte antiféministe que les hommes du Vatican ne peuvent ignorer, il ne s’agit pas ici d’une simple figure de style. La récente fronde vaticane vise précisément les féministes, déjà tenues responsables de bien des maux, en particulier des problèmes des hommes et des garçons, dans la société profane. La lettre de 37 pages nomme quelquefois ces féministes, mais le plus souvent elle les identifie par leurs "méfaits". Elle a parfois les accents du livre d’Élisabeth Badinter, "Fausse route". Le Vatican s’en serait-il inspiré ?
Scandale ! Ces féministes, que les médias ont identifiées comme les "radicales", c’est-à-dire celles qui ne se contentent pas de changements "cosmétiques" (pour paraphraser le discours politique), mettent l’accent sur la « subordination des femmes » (ça n’existerait pas, peut-être ?), veulent abolir les différences, se soustraire aux déterministes biologiques (n’est-ce pas l’histoire de l’humanité ?), acquérir du pouvoir pour "elles-mêmes" (orgueil=péché mortel !), ce qui provoque "la rivalité entre les sexes" et menace l’existence de la famille (patriarcale). Et, bien sûr, cela menace aussi la suprématie masculine : l’inquiétude du Vatican quant à la perte de pouvoir des hommes se retrouve en filigrane dans cette lettre.
La subordination des femmes
Lisons un peu : « Une première tendance souligne fortement la condition de subordination de la femme, dans le but de susciter une attitude de contestation. La femme, pour être elle-même, s’érige en rivale de l’homme. Aux abus de pouvoir, elle répond par une stratégie de recherche du pouvoir. Ce processus conduit à une rivalité entre les sexes, dans laquelle l’identité et le rôle de l’un se réalisent aux dépens de l’autre, avec pour résultat d’introduire dans l’anthropologie une confusion délétère, dont les conséquences les plus immédiates et les plus néfastes se retrouvent dans la structure de la famille. »
Il semble plutôt que ce soit le Vatican qui sème la confusion entre rôle social et rôle biologique des femmes. La lettre aux évêques emprunte aux Écritures le modèle que l’Église catholique veut imposer à toutes les femmes, comme si elles formaient un bloc monolithique, sans personnalité ni expériences individuelles. Ce modèle, c’est celui de Marie (vierge ET mère... déjà, on se heurte à la cadrature du cercle), c’est le modèle de la mère au foyer - Marie ne travaillait pas à l’extérieur, elle était trop occupée, auraient dit les féministes des années 1970. « Dans l’épisode des Noces de Cana, par exemple, écrivent les hommes d’Église, Jésus est sollicité par sa mère, appelée "femme"(...). L’époux, c’est celui à qui l’épouse appartient ». L’exemple choisi n’indique-t-il pas une conception de "la" femme comme "propriété" et être subalterne ? En outre, le fait que des hommes écrivent 37 pages pour dire ce que les femmes sont et doivent faire indique qu’ils les considèrent bien comme des subordonnées. Pourtant, les saints hommes reprochent aux féministes de dénoncer cette subordination, comme si elles l’avaient inventée !
Les auteurs de la lettre prétendent ne pas vouloir limiter les rôles des femmes à ceux d’épouse et de mère, mais les responsabilités prépondérantes qu’ils leur attribuent dans la survie de la famille et du monde trahissent leur intention. En abordant le rôle des femmes en-dehors de la famille, ils se hâtent de souligner que le monde du travail devrait offrir aux femmes la possibilité d’y jouer un rôle, certes, mais aussi de rentrer à la maison... à demi-temps si elles le veulent, pour s’occuper de leur famille... Le modèle féminin du Vatican, c’est donc l’épouse au service de l’époux et des enfants, bien qu’on tolère les exceptions. C’est un modèle dont rêvent des hommes nostalgiques d’une époque révolue, des hommes incapables, comme les porte-parole du Vatican, de considérer l’autonomie des femmes (c’est-à-dire leur capacité à décider, à agir par elles-mêmes et pour elles-mêmes) autrement que de la provocation ou de la rivalité.
"La" femme mythique
En 2004, les hommes d’Église continuent d’attendre des femmes dévouement aux autres et oubli de soi en adhérant à un idéal féminin suranné auquel la plupart des hommes réalistes ont renoncé depuis longtemps. La lettre adressée aux évêques cite un passage de saint Paul qui compare l’Église à "la" femme, une femme idéale, éternellement jeune, sainte et parfaite, bref une femme qui n’a jamais existé : « Il a aimé l’Église ; il s’est livré pour elle... ; car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel, mais sainte et immaculée" (Ep 5,25-27) ». La candeur des hommes d’Église laisse pantois. La féminité, à leurs yeux, c’est « la capacité fondamentalement humaine de vivre pour l’autre et grâce à lui », « la » femme se caractériserait « par sa disponibilité à l’écoute, à l’accueil, à l’humilité, à la fidélité, à la louange et à l’attente... La femme garde l’intuition profonde que le meilleur de sa vie est fait d’activités ordonnées à l’éveil de l’autre, à sa croissance, à sa protection, malgré le fait qu’un certain discours féministe revendique les exigences « pour elle-même ». De tels êtres subordonnés ne devraient certes pas avoir d’aspirations et d’ambitions propres. Le Vatican rejette ainsi l’essence même du féminisme qui affirme justement la liberté des femmes d’avoir des "exigences pour elles-mêmes" et d’orienter leur vie comme bon leur semble. Le discours plaira aux grincheux de toutes tendances qui affirment que le féminisme est allé trop loin et représente désormais l’ennemi à abattre (voir les citations à la fin de cette page).
Depuis des millénaires, les sociétés patriarcales veulent essentiellement des femmes douces, gentilles, effacées, soumises, attentives, consolantes, servantes, fidèles, humbles, dévouées, toujours en retrait et "en attente", comme ces hommes d’Église en rêvent encore. Si les femmes s’écartent du modèle - et c’est inévitable, aucune femme en chair et en os ne peut assumer un tel modèle sa vie durant sans sombrer dans la dépression, la folie ou le crime - la société et l’Église s’en scandalisent et leur reprochent d’agir « contre-nature ». Éveil de l’autre, croissance, fidélité, humilité, protection, rien de cela n’est pourtant inné ni spécifiquement féminin. S’il semble que davantage de femmes (mais non pas toutes les femmes) que d’hommes ont développé ces attitudes et ces dispositions, ce n’est pas parce que ces dernières sont inscrites de toute éternité dans la "nature" féminine. C’est parce que la culture judéo-chrétienne les a imposées comme Idéal féminin et la société patriarcale comme commodité socio-politique. Pendant que les femmes se consacreront au bien-être et au développement des autres, les hommes auront le champ libre pour bâtir le monde à leur image et à leur ressemblance.
L’Église catholique va-t-elle un jour cesser de considérer les femmes comme des statues et les accepter comme des personnes à part entière, avec leurs propres aspirations, leurs défauts et leur droit à l’erreur ? Les femmes ne sont ni meilleures ni pires que les hommes. Il serait peut-être temps que le monde entier s’en rende compte, cesse de les juger plus sévèrement et d’attendre d’elles plus qu’il n’attend des hommes. L’Église catholique va-t-elle finir par renoncer à son discours sur la maternité biologique et spirituelle qui sous-tend que toutes les femmes sont nécessairement mères, d’une façon ou d’une autre, qu’elles le veuillent ou non ? Est-il si difficile de comprendre qu’elles n’ont pas toutes la "vocation" de la maternité, comme les hommes ne sont pas tous doués pour la paternité ? Ces gens qui prennent leurs directives du Ciel n’accordent pas beaucoup d’importance aux influences profanes qui modèlent les comportements et les consciences des femmes comme des hommes. Il n’est pas étonnant qu’ils reprochent aux féministes d’insister sur le conditionnement social et de faire fi des déterministes biologiques.
La collaboration entre femmes et hommes
Ne doutant pas de détenir toute la vérité, rien que la vérité, la Congrégation pour la doctrine de la foi propose comme seule possible son interprétation de "la collaboration entre les hommes et les femmes". Toutefois, elle ne définit que le rôle des femmes dans cette "collaboration". Les hommes n’y auraient-ils, à ses yeux, aucune « responsabilité », ni dans « la rivalité entre les sexes », qu’elle déplore et attribue aux féministes, bien entendu, comme le font les antiféministes haineux qui sévissent dans les médias québécois et le réseau Internet ? La position du Vatican suggère que les hommes peuvent se dispenser des directives papales, ils n’ont qu’à être ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent, tandis qu’il faudrait constamment rappeler aux femmes, ces écervelées, leur "nature" et leur rôle, d’autant plus qu’elles écoutent les sirènes de la libération incarnées par les féministes. Sur sa lancée évangélique, pourquoi le Vatican n’a-t-il pas proposé aux hommes le modèle de Joseph ... vous imaginez la levée de boucliers ?
L’Église catholique est, selon sa hiérarchie, "experte en humanité". Il est vrai que l’humilité est censée être une vertu féminine... Ces premiers mots de la lettre du Vatican aux évêques visent à asseoir l’autorité de l’Église sur le monde profane. Les saints hommes rappellent subtilement un argument massu (!) pour ré-affirmer la suprématie des hommes "dans la différence" : Dieu a choisi de prendre une forme humaine masculine. Le sexe élu, c’est le sexe masculin, et les féministes feraient bien de tenir compte du choix divin... ("Dieu a créé l’homme à son image et à sa ressemblance", disait le petit catéchisme et, du haut de mes six ans, je demandais déjà : Et pas les femmes ?) Le Vatican rappelle-t-il cette histoire d’un dieu masculin pour légitimer la position d’autorité qu’il adopte lorsqu’il parle des femmes ? Tout hommes que soient ces gens d’Église, ils seraient justifiés de définir la "nature" et le rôle des femmes dans le monde puisqu’un dieu de sexe masculin les en aurait mandatés.
Il ne suffit pas de se réclamer de Dieu et de ses saints pour détenir la science infuse sur la "nature" des femmes et les rapports entre les sexes. La complexité de ces rapports dans la vie moderne échappe-t-elle à ce point aux hommes d’Église qu’il leur faille se rabattre sur des principes d’une autre époque et sur les différences sexuelles amplifiées et magnifiées, qu’ils accusent les féministes de vouloir gommer (la peur de la castration n’est pas très loin...) ? Le Vatican insiste beaucoup sur les différences et la complémentarité des sexes, leitmotiv de certains masculinistes québécois ("Un gars, c’t’un gars, une fille, c’t’une fille, pis vous changerez pas ça") et le credo de leur gourou psychologue "fier d’être un homme". « Différents depuis le début de la création et demeurant tels jusque dans l’éternité, l’homme et la femme, insérés dans le mystère pascal du Christ, ne saisissent donc plus leur différence comme un motif de discorde qu’il faut dépasser par la négation ou par le nivelage, mais comme une possibilité de collaboration qu’il faut cultiver par le respect réciproque de leur différence. À partir de là, s’ouvrent de nouvelles perspectives pour une compréhension plus profonde de la dignité de la femme et de son rôle dans la société humaine et dans l’Église. »
Pontifier sur la "nature" et le rôle des femmes, dans un domaine où leur choix de vie ne donne pas à ces hommes une bien grande expertise, me paraît une position illégitime. Pardonnez mon impertinence... je trouve franchement ridicule que ces hommes d’Église se posent en interprètes des « perspectives authentiques de la promotion de la femme » et de la « conception correcte de la collaboration active de l’homme et de la femme ». D’où tiennent-ils leurs compétences en la matière ? Le Vatican s’appuie sur "l’anthropologie biblique". Considérons la situation d’un point de vue platement humain. Des hommes célibataires, qui vivent et exercent le pouvoir entre eux à longueur d’année, dictent à d’autres hommes célibataires (les évêques catholiques) un enseignement sur « la collaboration entre les hommes et les femmes dans l’Église et dans le monde », destiné à des centaines de millions de "fidèles". On peut se demander pourquoi ces "perspectives authentiques" permettraient de "mieux comprendre" le rôle de "la" femme, mais pas le rôle de l’homme sur lequel la lettre du Vatican n’est pas très bavarde.
L’exemple vient de haut...
Il n’est pas inutile de rappeler que cette lettre émane d’une institution qui n’a guère donné l’exemple de l’égalité entre les sexes et qui persiste à la nier en se cachant derrière les différences. Dans ses structures et dans son enseignement, l’Église catholique fait obstacle à l’égalité des hommes et des femmes, et elle impose le silence à celles et à ceux qui veulent en débattre librement. Il y a quelques années, une directive papale ordonnait de ne plus discuter de l’accès des femmes au sacerdoce. Comme si on pouvait museler les esprits et les coeurs. On sait également que le Vatican multiplie les pressions sur les États laïques afin d’imposer sa vision de la sexualité et de la famille. De façon irresponsable, le Vatican a plus d’une fois condamné l’usage du condom comme mesure de protection contre le sida, en voulant imposer sa doctrine de l’abstinence. Ce qui plus est, il a répandu une fausse information afin d’inciter les populations à ne pas utiliser ce préservatif. En outre, il n’hésite pas à mener, au sein des instances internationales comme l’ONU, des tractations destinées à freiner la liberté des femmes, en s’associant à des intégristes islamiques dont on connaît le mépris général pour les femmes. Il est tout de même curieux que des hommes qui ont fait voeu de célibat et d’abstinence sexuelle s’intéressent de façon obsessionnelle à la sexualité d’autrui et cherchent sans cesse à contrôler les personnes de l’ "Autre" sexe. N’ont-ils pas encore surmonté la traditionnelle peur des femmes qui a affligé l’Église catholique, "experte en humanité", pendant des siècles et des siècles, et a joué un rôle dans "la chasse aux sorcières" de l’Inquisition ?
L’Église catholique romaine a beau envelopper ses messages dans le manteau de la spiritualité et de l’anthropologie biblique, sa position reste éminemment politique et témoigne de son antiféminisme foncier. Il est vrai que féminisme et Vatican sont aux antipodes sur bien des points et depuis toujours. Le discours des hommes d’Église s’apparente à celui d’hommes masculinistes qui livrent une guerre ouverte aux féministes depuis des années (voir des exemples dans les citations ci-dessous). Quant aux nombreux péchés dont les féministes se rendraient coupables, mettant ainsi en péril leur salut éternel, le Vatican ne devrait pas trop s’en inquiéter : si les femmes ont tout le talent qu’il leur prête et s’il existe un Dieu moins étroit de coeur et d’esprit que ne le sont certains de ses interprètes terrestres, ma foi, les féministes sauront bien s’entendre avec lui, et sans intermédiaire.
Mis en ligne sur Sisyphe, le 5 octobre 2004.
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« Cela me fait rire ! Franchement, le débat sur les différences entre sexes ne devrait pas s’éterniser. Pour ceux et celles qui sont croyants ou non, pourquoi aurait-on créé différents sexes si l’on voulait qu’ils soient égaux ? Je crois que les différences sont là pour de bonnes raisons et la société actuelle se les refuse au risque de se détruire lentement, mais sûrement. Le problème qui se pose tourne autour de cette soif de pouvoir que l’un recherche face à l’autre. Cette société matriarcale se doit de faire tout autant attention aux garçons pour faire d’eux DE VRAIS HOMMES aux caractéristiques d’époux recherchés par l’ensemble de la gente féminine et qui, advenant une guerre, permettrait à ces messieurs de défendre celle-ci et ainsi la protéger. Car à élever les garçons en felluettes (disons par 800.000 marâtres dont (sic) les conjoints ou maris n’auront pas su convaincre) cela fera presqu’autant d’hommes faibles qui pourraient servir à exécuter plusieurs tâches lourdes dans la société ou l’armée, mais qui ne pourront le faire faute de manque de soucis et d’amour maternels pour le bien de l’humanité. Somme toute, la femme doit faire attention parce que, directement ou indirectement, par manque de jugement, un bon nombre d’entre elles posent des gestes qui ne font que du tort en bout de ligne qu’à l’ensemble des femmes hétéros. Et s’en suivent comme presque toujours leurs plaintes à longueur de journée ! » ("Mon point de vue", courriel adressé à des auteures de Sisyphe, 02/09/04). |
« Un peu misandre, nos féministes de service ? L’agitation physique est essentiellement masculine et dire le contraire revient à nier la différence entre les sexes dont (sic) les féministes radicales appuient. C’est pourquoi le mouvement des hommes demandent qu’on rétablisse l’éducation physique à l’école malgré l’opposition des féministes radicales qui ne veulent surtout pas qu’on aide les garçons. » (Un commentaire, sur le CMAQ, 08/08/04). |
« Dieu merci, les hommes ont su, en majorité, se taire et éviter l’odieux de mettre le doigt dans le rouage de ce conflit inutile. Je n’ai pas cette sagesse ; aussi, je parle. J’ai bien hâte que les féministes s’assument, qu’elles deviennent des hommes comme tout le monde (au sens de homo, hominis et non pas de vir, viris) et qu’elles cessent de nous montrer ce qu’elles ont entre les jambes à chaque fois qu’elles prennent part au débat social. Quand j’ai besoin d’un policier, d’un avocat ou d’un enseignant, c’est plutôt ce qu’il a entre les oreilles qui m’intéresse. (Je dirais la même chose pour les homosexuels.) » Et voici ce qu’un administrateur du CMAQ avait écrit et qui a été retiré par la suite : « L’auteur de l’article n’est pas contre le féminisme mais il veut simplement remettre les pendules à l’heure et le ramener dans le discours d’origine. Personnellement, je suis pour le féminisme, par contre, quand il devient une idéologie qui tend à vouloir écraser l’autre 50 % de l’humanité alors je dit : STOP !!! » (Article sur le CMAQ, le 25 novembre 2003, http://www.cmaq.net/fr/module.php?mod=donjon&id=14477). |
« Le féminisme d’aujourd’hui ne sert plus qu’à promouvoir une idéologie sexiste, haineuse et sectaire qui déconsidère la moitié du genre humain. Les avantages conférés par cette idéologie réductrice doivent être comparés aux résultats obtenus par les instigateurs du national-socialisme allemand. L’analyse comparative nous en laisse le frisson. La dictature fémisexiste actuelle doit être dénonçée sous peine de complicité pour crime contre l’humanité ». (Commentaire, sur La Tribu du verbe). |
« En outre, je ne fais pas partie des "privilégiés" ; mais je continue à affirmer que oui, il existe bel et bien un complot matriarcal au Québec dans le but d’écraser les hommes (mais elles n’auront pas la partie facile, je m’y emploierai de toutes mes forces). pas pour l’égalité (ça, c’est le prétexte). La finalité est la suprématie sociale et juridique de la femme sur l’homme de la mère sur le père. Ça, jamais. Je le combattrai sans cesse... Nos positions sur le sujet sont sans doute irréconciliables... » (Dans les commentaires de "Sisyphe et autres mensonges", sur La Tribu du verbe). |
« Pour ce qui est de la question de genre sexuel, l’auteur se complique la vie dans sa réflexion. La solution est pourtant si simple : les deux sexes possèdent leur propre caractéristique biologique distincte. C’est une question d’hormone, les hommes ont un taux de testostérones 3x plus élevé que les femmes et cela influence profondément les attributs physiques et psychologiques des deux sexes. Certes, l’éducation d’un individu peut avoir une influence mais les caractéristiques biologiques priment sur tout. Si les féministes radicales essaient désespérément de nier la différence de genre, c’est qu’elles sont jalouses des attributs des hommes comme la force physique, la confiance en soi, etc...(Commentaire, sur le CMAQ, 11/09/04). |
« Deuxièmement, la négation de la différence entre les sexes par les féministes radicales fait partie de leur stratégie globale anti-hommes. Si les féministes radicales nient énergiquement la différence entre les sexes, c’est qu’elles ne veulent pas admettre que les gars ont des forces autres que la force physique que les filles n’ont pas comme la confiance en soi et la force de caractère. Pour elles, la femme est égale à l’homme en tout point (..). Un autre facteur important est évidemment la maternité. Les femmes avec enfants travaillent souvent à temps partiel ou choississent des emplois peu exigeant pour mettre la priorité sur leur enfants(...). Les hommes n’ont pas la maternité et le manque de confiance en eux comme obstacle en générale, alors c’est pourquoi ils dominent [sur le marché du travail] (...). Plus de décrochage chez les gars et plus de suicide...ne serait-ce pas temps de mettre en doute le féminisme extrémiste qui nie les différences homme-femme ??? » (Commentaire à l’article « Défense du Gars show », sur le CMAQ, le 25 septembre 2003). |
« Un fœtus est ou n’est pas un être humain. Sous la dictature féministe, les avorteuses votent tous les jours avec leurs ventres. Depuis trente ans vous votez … la mort ! Ergo, sous la tyrannie féministe, le fœtus n’est pas un être humain. Ergo, on ne peut pas infliger un magma de tissu fœtal à un homme qui n’en veut pas. Entre 10 et 30% des hommes se voient imposés une paternité non voulue. Il faut mettre fin à cette tyrannie féministe. Vous vous êtes approprié tous les droits sur la reproduction ; il faut assumer toutes les responsabilités : MON CORPS ! MON CHOIX ! MES RESPONSABILITÉS ! » (Lettre du 20 mai 2004 adressée à plusieurs féministes et pro-féministes du Québec). |
« La femme a demandé et obtenu le droit de faire ce qu’elle voulait avec "le fruit de son corps"’...est-ce que le pendant masculin de ce droit serait pour l’homme d’avoir le droit de refuser de reconnaître l’embryon résultant de "son fruit" i.e. son sperme ? La femme a le droit de le faire avorter ET/OU DE L’IMPOSER AU PÈRE même s’il ne le désire pas...alors si l’homme refuse d’être père AVANT la naissance, n’est ce pas la même chose que la mère qui refuse SA maternité AVANT la naissance ? Si la femme se retrouve désemparée par la décision du père, elle n’a qu’elle a blâmer car elle ne s’est pas assurée du consentement du père AVANT de coucher avec lui..... »(Article sur le CMAQ, 14 juillet 2004). |
« Mais pour l’instant ces lois JUSTES pour les pères et pour les enfants n’existent pas...alors je demande le refus de paternité en attendant que les gens prennent conscience des injustices envers les pères et aussi envers les enfants ! » (Commentaire, 14/07/04, sur le CMAQ). |
« L’industrie de la violence conjugale se porte vigoureusement bien en occident, et tout particulièrement au Québec. Le féminisme d’état, ou plutôt la misandrie étatique pronée par les représentantes des groupes de pression, instigatrices d’un mouvement s’inspirant librement de la première période du national-socialiste, a réduit les hommes, principalement des pères de famille, au rang de parias de la société, d’êtres jetables après usage, de donneurs de sperme, de guichets automatiques dont il est possible de s’approprier les biens, de les priver de l’accès à leurs enfants, de les plonger dans un enfer juridique kafkaïen, bref tout simplement de les anéantir au moyen d’un simple coup de téléphone ». (Lettre adressée au site Sisyphe, le 3 avril 2004). |