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Fin de la grève de la faim
Deux mères ont fait la grève de la faim pour dénoncer le système judiciaire tolérant face à la pédocriminalité10 décembre 2005
Depuis le 2 novembre 2005, deux mères faisaient la greve de la faim pour attirer l’attention sur les enfants victimes de la pédocriminalité. Cette grève se déroulait devant la Tour Effel au Trocadero.
FIN DE LA GREVE DE LA FAIM
Samedi 10 décembre au soir, nous avons mis fin à notre manifestation sur le Parvis des droits de l’Homme à Paris.
Alors que Mr de Villepin, Premier Ministre et Monsieur Pascal Clément, Ministre de la Justice se vautraient dans l’affaire d’Outreau, cherchant à redonner un peu de brio à la justice, nous attendions en étant de plus en plus en danger, que nos situations soient prises au sérieux sur les dysfonctionnements de justice, que nous dénonçons depuis plusieurs années.
Le froid était de plus en plus insupportable ; l’approche des fêtes rendait notre station de plus en plus dangereuse ; la durée de notre action fatiguait notre comité de soutien qui devait naviguer entre parvis et domiciles. Mr Camberou, Conseiller du Ministre pour les Victimes, était toujours en réunion et ne respectait pas les rendez-vous téléphoniques fixés. Quel milieu ! Dans ces conditions, il n’aurait pas été raisonnable de continuer. La prochaine fois, nous serons mieux organisées pour tenir compte du négationnisme de la chancellerie.Il est utile de rappeler que l’affaire d’Outreau formant le seul point d’intérêt de Mr Pascal Clément a bénéficié d’une commission ayant examiné l’affaire. Cette commission était recommandée par l’ONU, pour nos dossiers.
Mr Pascal Clément a démontré quel était son intérêt pour la vie des justiciables. Il se limite à offrir un honorabilité médiatique, sur une affaire plus que douteuse.
Il est temps de remercier tous ceux qui nous ont soutenu. Les associations, les particuliers et également le commissariat du 16éme arrondissement, vigilant à notre sécurité. Cette grève était souvent pénible, principalement à cause de froid et des agressions nocturnes. Ces douleurs étaient facilement supportables par la qualité et la chaleur des messages et témoignages reçus.
Il aurait été trop beau que nous soyons entendues si facilement. Nous continuerons donc de nous battre, comme nous le faisons depuis des années, dans des conditions hallucinantes, contre des procédés dignes des pays les plus sous-développés, à tous niveaux.
Nous avons acquis une expérience, sur ce que nous devons faire et ne pas faire.
Nous recommencerons. Ce qui nous tue pas nous rend plus fort.
Amicalement à vous.
Texte reçu par les initiatrices :
Le commission des Droits de L’Homme de l’ONU a recommandé à la France la mise en place d’une commission pour réétudier d’urgence un certain nombre de dossier concernant la maltraitance des enfants et des personnes les protégeant.
Nous n’avons toujours rien vu arriver, excepté OUTREAU, dont on nous rabat les oreilles.
M entame une grève de la faim pour qu’un terme soit mis aux DOUZE années de persécution qu’elle supporte de la part de la justice, pour avoir voulu protéger ses enfants et se protéger elle-même.
Depuis douze années sous séquestre pour tout ce qui concerne ses enfants. A savoir qu’aucun contradictoire n’est jamais respecté, ce système de contrainte, ayant déjà été décrit par Eva Joly. M a été violée par l’adjudant de gendarmerie dans le cadre de la procédure. Le parquet a tout camouflé. M est systématiquement condamnée, les faits sont niés par les juges, quand ils sont reconnus par les agresseurs. Que les témoignages sont multiples. Les enfants ont du continuer à supporter une martyrologie, quelle soit familiale ou institutionnelle.
M est raquettée par la justice, la mettant dans un cycle de surendettement quand elle a tout pour pouvoir vivre normalement.
Certaines familles, en France servent de viviers, pour les déviances des personnels de justice et alimenter également leurs comptes bancaires.
Ca suffit !
Vous pouvez contacter les personnes au 0033 (0) 6.67.47.82.29
GREVE DE LA FAIM A PARTIR DU 2 NOVEMBRE 2005 - 14 H 00
PARVIS DES DROITS DE L’HOMME.
Ecrire à la fédération OSONS AGIR
20, rue Edouard Pailleron
75019 PARISSources :
****** 6 décembre 2005
Grève de la faim au Trocadéro
36ème Jour de grève
Pour contacter les mamans : Véronique 06 67 47 82 29
Bénédicte 06 23 58 55 18
PhotosTente bleue et jaune
Esplanade du Trocadéro
Parvis des droits de l’homme
75016 PARISAujourd’hui, 6 décembre 2005, il y a 33 jours que deux mamans font la grève de la faim pour attirer l’attention sur les enfants victimes de la pédocriminalité.
* 27ième jour... spasme, douleurs thoraciques, fatigues, douleurs musculaires, symptomes de dépression, maigreur faciale...
Les symptômes actuels.
Un médecin bénévole est venu faire une prise de sang.
Nous cherchons un médecin pour un suivi plus régulier...L’état est silencieu,...la stratégie du pot de fer contre le pot de terre. En espérant que le pot de terre ne casse pas.....
* 28ième jour de grève
Bénédicte était convoquée au tribunal ce matin : elle a été condamnée à 18 mois de travaux d’intérêts général et doit payer 2000 euros d’amendes au père de son enfant, alors qu’elle cherche à le protéger de celui-ci..
Le moral est en berne, le froid glacial.
* Le 05/12
Bénédicte est partie rencontrée son avocat en province, elle devrait être de retour dans une dizaine de jours.
Donc pour l’instant Véronique est seule au Trocadéro, nuit et jour.
* Le 06/12/05
Des nouvelles de Véronique :
La santé est faiblarde. Plusieurs malaises hier en journée, dans la rue et personne ne l’aide quand elle tombe ! Elle est malade (coup de froid), crampes au niveau des côtes depuis plusieurs jours, douleurs articulaires, engelures aux doigts, mains très gonflées depuis 15 jours, maigreur du visage, des épaules...
Au vu de son état de santé se détériorant, Véronique a pris la décision de se nourrir de temps à autre (tous les 2 ou 3 jours), afin de ne pas mettre sa vie en péril. Le froid, l’humidité, le vent ne lui permettent pas de poursuivre sa grève de la faim.
Elle poursuit son action en restant au Trocadéro, et ne compte pas s’arrêter tant qu’il n’y a pas d’aboutissement favorable.
Installation aujourd’hui, seule, d’une nouvelle tente dôme (entrée + 2 chambres). Les malfrats et les rats ont détérioré la première (petit igloo). Recherche et installation de carton pour l’isolation du sol, seule. Ce soir fatiguée et à bout de force physique.
Voilà, si vous pouvez transmettre l’information ou aider à soutenir ces deux mamans qui luttent pour défendre leurs enfants, toute aide serait bienvenue.
Infos relayées par le site : <http://dignite.org/phpBB2/viewtopic...> dignite.org
Mis en ligne sur Sisyphe, 6 décembre 2005.
Source - http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2152 -