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Comment un village africain dirigé par les femmes exclut la violence

29 septembre 2006

Il y a moyen d’arrêter la violence contre les femmes.

Cette conviction sous-tend tout le travail de Rebecca Lolosoli, une indigène Samburu du Kenya, qui a transformé sa vie et sa communauté. Rebbeca est la fondatrice de Umoja, un village dirigé par les femmes dans le Kenya rural, qui s’est déclaré lui-même une « Zone libre de violence contre les femmes ».

Umoja a été créé par des survivantes de violences liées au genre qui ont décidé de bâtir un meilleur avenir pour elles-mêmes et leurs enfants.

Travaillant avec l’organisation internationale des droits humains, MADRE, les femmes de Umoja défendent leur droit à une vie libre de violence et
développent des modèles pour promouvoir la santé des femmes et leurs droits économiques. Les femmes de Umoja font partie d’un groupe de femmes de Samburu qui ont porté plainte contre l’armée britannique pour le viol de plus de 1400 femmes Samburu. Umoja a encouragé d’autres communautés à imiter son modèle.

Rebecca Lolosoli et la directrice exécutive de MADRE, Vivian Stromberg, feront une tournée de conférences aux Etats-Unis, en octobre 2006, pour expliquer comment les femmes de Umoja excluent la violence dans leur village. Pour plus d’informations :

Cette page et celle-ci.

Notes biographiques

Rebecca Lolosoli est une militante indigène des droits humains du Kenya.

Elle fait partie du groupe de militantes africaines qui portent plainte contre l’armée britannique pour le viol de plus de 1400 femmes Samburu pendant les années 1980 et 90. Elle est la fondatrice du groupe de femmes de Umoja Uaso, une organisation et une communauté de femmes Samburu constituée il y a plus de dix ans pour rencontrer les besoins de femmes Samburu vivant
dans une pauvreté extrême, sans accès à l’information critique sur le HIV/sida, sur les soins de santé de qualité et l’éducation. Sous sa
direction, Umoja a offert des formations de droits humains pour les femmes locales sur le HIV/sida, les mutilations génitales forcées (FGM), le combat
contre la violence domestique et a créé des programmes qui promeuvent l’auto-suffisance économique des femmes et a procuré aux femmes Samburu et à leur famille, un accès à l’éducation et à la santé.

Le groupe des femmes de Umoja Uaso est membre du « Indigenous Information Network » (Réseau d’information indigène) au Kenya.

Source : Fenwib Digest, Vol 25, Issue 75, 29 septembre 2006 et Édith Rubinstein.

Liste de Femmes en noir.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 29 septembre 2006




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