Le Québec est une société ouverte et attachée aux droits et libertés de la personne. Depuis une cinquantaine d’années, des progrès importants y ont été réalisés à cet égard. Cependant, des obstacles à la pleine participation à la vie sociale, économique et culturelle et des inégalités subsistent pour certains groupes des communautés culturelles. En raison des conséquences négatives d’une telle situation sur ces personnes et sur l’ensemble de la société, l’administration publique, les municipalités et les acteurs socioéconomiques doivent demeurer vigilants et redoubler d’efforts afin d’accroître l’efficacité des actions entreprises, d’en améliorer la portée et de travailler davantage en concertation.
Parmi les obstacles figure la discrimination basée sur des préjugés. En effet, les différences culturelles constituent un sujet très sensible. Elles sont susceptibles de donner lieu à des manifestations d’intolérance qui peuvent se retrouver chez tous sans distinction. En outre, une discrimination provenant
de règles en apparence neutres peut également contribuer à créer les inégalités constatées et jouer un rôle dans la dynamique d’exclusion et de marginalisation. De fait, les préjugés, la discrimination et les inégalités sociales se renforcent mutuellement. Une approche globale et concertée est donc nécessaire afin de favoriser l’égalité et de contrer la discrimination.
Le Québec a adopté des mesures législatives importantes. La Charte des droits et libertés de la personne (LRQ, c. C-12) interdit la discrimination fondée sur divers motifs, dont le sexe, l’âge, le handicap, la condition sociale, la couleur, l’origine ethnique ou nationale et la religion. Afin de concrétiser son engagement et de lutter contre l’exclusion, le gouvernement québécois a mis sur pied un éventail de politiques et de stratégies visant à assurer l’égalité des chances et la pleine participation de tous, notamment des femmes, des personnes handicapées, des jeunes ou des personnes en situation de pauvreté. La présente politique s’inscrit dans ce contexte, en continuité avec ces interventions.
– Lire la suite de cette politique dans ce document :
Ou bien le faire depuis le site du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.
* C’est Sisyphe qui a ajouté (de toutes) dans le titre. La langue française n’est pas neutre et, au Québec, on a généralement tendance à rendre visible le féminin au même titre que le masculin. Ce devrait être d’autant plus le cas dans des documents qui affirment l’égalité des sexes.
