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Pauline Marois : l’étoffe d’un premier ministre ?

19 août 2012

par Noémi Mercier, l’Actualité

Chacun à leur manière, les sept chefs que le Parti québécois s’est donnés depuis 1968 ont tâché de résoudre le double casse-tête consistant à diriger des troupes dissipées, animées d’un rêve d’indépendance, tout en persuadant les Québécois de leur confier les rênes de l’État.

«  Avec Jacques Parizeau, on était comme une armée derrière un général, raconte l’ancienne ministre péquiste Louise Beaudoin. René Lévesque était un charismatique émotif, un passionné. Avec Lucien Bouchard, on avait beaucoup de théâtre, c’était inspirant. Pauline Marois  ? Ce serait... la raison dans la passion contenue. C’est une femme raisonnable, Pauline.  »

Cette femme raisonnable saura-t-elle conquérir un électorat divisé  ?

Elle a piloté les plus gros ministères, bravé nombre d’ouragans et su demeurer à la barre d’un parti réputé pour malmener ses chefs. Aucun politicien actuel ne connaît autant qu’elle la mécanique gouvernementale. Même Jean Charest le reconnaissait en mars 2006. Pourtant, elle reste moins populaire que son parti  !

Pour élucider ce mystère, L’actualité a dépêché Noémi Mercier sur les traces de la chef du PQ bien avant le déclenchement des élections. Notre journaliste l’a rencontrée 14 fois en privé et l’a suivie comme une ombre pendant 48 heures sur la Côte-Nord et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elle a posé des centaines de questions, obtenu autant de réponses. Il y a eu des trajets en voiture, des conférences de presse, des voyages en avion, de nombreux échanges impromptus, des discours. Et beaucoup d’intimité.

Car il y a un moment dans la journée où Pauline Marois est disponible et auquel nul journaliste n’avait encore eu accès. Un rituel qu’elle observe religieusement, tôt le matin, avant que le tourbillon des réunions et des rivalités l’emporte  : sa demi-heure chez le coiffeur.

Entre le 19 avril et le 6 mai 2012, notre journaliste a interviewé la leader péquiste 11 fois au son du sèche-cheveu, à travers un nuage de laque, une proximité qu’il est rarement donné à un journaliste de partager avec une personnalité politique.

Durant ces intermèdes où Marois n’était pas encore entrée dans son personnage public, la femme qui aspire à gouverner le Québec s’est révélée. La voici. Avec ses forces et ses doutes.

 Lisez cet article dans le numéro de L’Actualité présentement en kiosque.

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L’Actualité.

*** Lire aussi : Andrée Ferretti, La remarquable campagne de Pauline Marois.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 13 août 2012

Noémi Mercier, l’Actualité


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