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"Lockout au Journal de Montréal. Enjeux d’un conflit de travail", chez M éditeur

3 février 2015

Deux ex-journalistes du Journal de Montréal, Manon Guilbert et Michel Larose, nous font vivre de l’intérieur le lockout décrété par Québecor, qui a duré 764 jours. Devant le capitaliste Goliath, le travailleur David a dû s’avouer vaincu. L’histoire du lockout au Journal de Montréal peut-elle servir à jeter un éclairage sur les méthodes d’un homme qui cherche à devenir chef de parti et premier ministre ?

Le 24 janvier 2009, sous la direction de Pierre Karl Péladeau, Québecor verrouillait les portes du Journal de Montréal. Ce lockout – geste violent et pourtant jugé nécessaire par la partie patronale – s’éternisera pendant 25 longs mois, 764 jours pendant lesquels les syndiquéEs, 253 journalistes et employéEs de bureau, ne souhaitent qu’une chose, que s’enclenche une véritable négociation.

Au nom de la convergence, craignant que les nouvelles technologies et l’informatisation de la presse écrite menacent la vie de son quotidien, Pierre Karl Péladeau remet en cause les conditions de travail de ses employéEs.

Ses demandes sont considérables. Il cherche l’affrontement. Finalement, l’entreprise décrète un lockout qui force ses employéEs à battre le pavé. Après 25 mois d’angoisse et de stress, seulement 62 des 253 employéEs, dont une poignée de journalistes, retrouvent leur emploi.

Manon Guilbert et Michel Larose témoignent de l’une des plus longues batailles syndicales québécoises dans le monde de l’information. Ayant vécu ce conflit de l’intérieur, subi ses luttes intestines, assisté aux querelles pour le pouvoir, ressenti les déceptions et les colères, les deux ex-journalistes du quotidien montréalais montrent que non seulement Québecor a mis à mort un syndicat, mais a également tué l’âme du journal et malmené la liberté de la presse.

Les auteurEs

Manon Guilbert a travaillé trente-deux ans au Journal de Montréal à la section Arts et Spectacles. Elle y a couvert la musique pendant des années pour ensuite se consacrer à l’actualité littéraire d’ici et d’ailleurs. Elle a collaboré à de nombreux magazines et participé à plusieurs émissions culturelles.

Michel Larose a travaillé successivement au quotidien La Tribune, de Sherbrooke, La Voix de l’Est, de Granby, au journal Habitabec, de Montréal, puis au Journal de Montréal où, durant vingt ans, il a occupé les fonctions de journaliste et de chef de pupitre à la section de la nouvelle générale. Il a aussi collaboré à différents magazines de sport.

TABLE des Matières

Avant-propos
Chapitre 1 – Un témoignage
Chapitre 2 – La marche funèbre
Chapitre 3 – La famille
Chapitre 4 – Préparation culinaire : une sauce infecte
Chapitre 5 – Le ton de la négociation
Chapitre 6 – La lettre qui tue
Chapitre 7 – Bas les pouces !
Chapitre 8 – La vie des lockoutéEs
Chapitre 9 – Québecor déplume le STIJM
Chapitre 10 – Croire dans une cause perdue
Chapitre 11 – De la collusion dans l’air
Chapitre 12 – Une image pour soi !
Chapitre 13 – Un enjeu fondamental
Chapitre 14 – La pieuvre
Chapitre 15 – L’enterrement
Chapitre 16 – Un modèle
Annexes

* En librairie le 11 février 2015. Prix : 18,95$
184 pages, format : 5,5 x 8,5 pouces. ISBN : 978-2-924327-22-7,
M éditeur, Collection : Mouvements.

Information : Richard Poulin
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Mis en ligne sur Sisyphe, le 3 février 2015




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