source - http://sisyphe.org/article.php3?id_article=513 -



À nul autre pareil

6 juin 2003

par Élaine Audet

Seule dans la nuit je t’appelle et t’imagine
J’ai le désir de ton désir à nul autre pareil
Aucun mot ne peut me distraire
Quand mord l’exquise morsure

Je flambe mes terres sans regret
Tes belles mains s’arrogent tous les pouvoirs
Croient au ciel comme aux rivières
Une grâce ardente vole sur mes nerfs

Des milliers d’ailes s’ébrouent en moi
Vont viennent inventent l’éternité
Quand le plomb du corps disparaît
Ton rire soudain trace une nébuleuse

Tu ouvres les bras et me laisses partir
Libre tu le sais l’hirondelle fait le printemps

Mis en ligne sur Sisyphe le 5 juin 2003.

Élaine Audet


Source - http://sisyphe.org/article.php3?id_article=513 -