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Hidjab dans la police
Lettre aux membres de l’Assemblée nationale du Québec

Le voile est une barrière imposée aux femmes pour restreindre leur liberté et contrôler leur sexualité

18 juillet 2018

par l’Association Québécoise des Nord-Africains pour la Laïcité (AQNAL)

Mesdames les députées, Messieurs les députés,
Nous tenons à vous faire part de notre profonde inquiétude face à l’ouverture politique affichée de permettre le port de signes idéologiques à caractère religieux, notamment le hidjab, dans les services de police. Par quelle logique serait-il admis qu’un représentant ou une représentante d’une institution étatique arbore sa croyance religieuse ou politique ?

On ne peut que saluer la volonté d’assurer la pleine participation de tous les citoyens et de toutes les citoyennes dans la fonction publique. Le SPVM et les autres services de police ne sont pas exemptés d’appliquer les programmes d’accès à l’égalité permettant de lutter contre la discrimination à l’emploi. Mais cela ne consiste pas à modifier les règlements afin de se plier aux exigences des personnes en quête d’emploi.

Certes les institutions doivent être représentatives. Mais représentatives de qui ? La réponse est simple : des citoyens et des citoyennes en tant qu’individus, et non pas en tant que membres de communautés religieuses. C’est d’autant plus aberrant dans une société historiquement déterminée par un processus de sécularisation, qui lui a permis de se détacher de l’emprise de la religion catholique. La majorité historique du Québec serait-elle la seule à pouvoir bénéficier de cette sécularisation ? Les minorités seraient-elles condamnées à être représentées par des supposés groupes religieux ?

Nous avons maintes fois dénoncé le fait que nous soyons associés à une « communauté musulmane », représentée, de surcroît, par une idéologie de l’islam politique, aujourd’hui fortement décriée, y compris dans son pays d’origine, l’Arabie saoudite.

Nous vous invitons à prendre connaissance de notre mémoire déposé dans le cadre du Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination du ministère de l’Immigration (1). Nous y expliquons que cette vision stéréotypée des musulmans, ainsi que les demandes d’accommodement de la part de représentant-es auto-proclamé-es de ladite communauté musulmane, est une entrave à notre intégration. C’est ce que nous expliquons également dans le Manifeste pour un islam de liberté et de citoyenneté (2). Merci de tenir compte de nos arguments avant d’entreprendre des modifications aux lois et règlements dont nous pourrions faire les frais.

Le hidjab et sa signification

Pour ce qui est du hidjab, sur quel fait se basent certain-es responsables politiques pour considérer qu’il est représentatif des musulmanes ? Il fait l’objet de débats à l’intérieur même du monde musulman. Les services de police devraient-ils alors s’assurer de représenter aussi la femme musulmane non voilée ? Et comment le faire ? Il est illégal pour un employeur de demander la religion de son employé-e. La Charte des droits et libertés de la personne, rédigée au moment où le Québec se libérait du contrôle excessif de l’Église catholique, a permis que la religion ne soit plus un marqueur de la personne. Cet anonymat religieux est une avancée et un élément de progrès dans une société. Merci de veiller à ce que nous ne fassions pas marche arrière sur ce principe.

À en croire le conseiller municipal Marvin Rotrand, l’enjeu consisterait tout simplement à mettre au point « un modèle approuvé de hidjab », comme si l’affaire se résumait à de simples considérations sécuritaires et vestimentaires. Or, les signes religieux sont lourds de signification. Ils renvoient à des idéologies, qui sont souvent source de tensions, et évoquent parfois des événements sanglants.

Par exemple, le voile est symbole de violence pour beaucoup de femmes ayant vécu la guerre menée par les islamistes contre les civils en Algérie, ou pour celles qui viennent d’Iran où enlever le voile signifie la prison. Comment ces femmes pourraient-elles se confier à une policière en hidjab ? Il en est de même pour toutes celles qui ont fui son imposition par la barbarie. Avez-vous pensé à elles ?

Au-delà du discours idyllique des promoteurs du voile, la vérité est toute autre. Le voile est une barrière efficace imposée aux femmes pour restreindre leur champ de liberté et contrôler leur sexualité. En aucun cas l’assouplissement des lois et règlements pour permettre le voile n’aidera les femmes à s’émanciper. Les lois laïques sont celles qui protègent le mieux les droits des femmes.

Afficher une grande ouverture au voile, c’est privilégier une idéologie qui s’imprègne de l’intégrisme islamiste et, par là même, c’est « paver l’enfer des autres de bonnes intentions », pour reprendre les termes de Chahdortt Djavann, une femme qui a subi le régime islamique d’Iran.

Les exemples internationaux ne manquent pas pour illustrer le contrôle de la femme par le voile. Ici même au Québec et au Canada, plusieurs cas de crimes d’honneurs liés au voile sont répertoriés, dont récemment un père de famille de Gatineau accusé au criminel car il battait sa fille qui refusait de porter le hidjab. D’après l’agente chargée du dossier, l’adolescente « a trouvé le courage de dénoncer la situation » (3). Croyez-vous que la jeune fille se serait confiée si l’agente avait été voilée ?

Les policiers et policières sont des intervenant-es de première ligne. La priorité n’est pas d’assurer du travail dans la police aux femmes qui refusent de se plier aux règles de l’emploi. Elle est d’assurer la sécurité de tous les citoyens et de toutes les citoyennes et de les protéger de toute pression communautariste indue ou de harcèlement psychologique.

Alors que l’uniforme du policier renvoie une image de neutralité, les signes religieux renvoient celle d’un clientélisme religieux. N’est-ce pas manquer de respect au citoyen ou à la citoyenne que de lui imposer un tel message symbolique contradictoire ?

Permettre le port de signes religieux aux représentant-es de l’État revient à inverser le devoir de neutralité, comme le dit Guy Rocher, un des pères de la Révolution tranquille. La majorité des Québécoises et des Québécois, de toutes origines, n’en veut pas. En 2013, un sondage Léger montrait que 78% des personnes sondées étaient favorables à l’interdiction des signes religieux chez les policiers, et le sondage CROP/Radio-Canada de mars 2017 montre que 76% des personnes sondées sont favorables à l’interdiction des signes religieux pour toutes les personnes en position d’autorité.

C’est par une réelle laïcisation des institutions de l’État, et en tout premier lieu la police, qu’il est possible d’accueillir tous les citoyens et toutes les citoyennes, dans le respect et l’ouverture, quelle que soit leur origine nationale, ethnique ou religieuse.

Notes

1. Lien.
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3. Lien.

 TOTAL DES SIGNATURES AU 31 MAI 2018 = 247

 Pour appuyer cette lettre AVANT le 1 juin 2018, il faut envoyer NOM et OCCUPATION actuelle ou passée à aqnal2018@gmail.com N.B. La mention de l’occupation ou profession a pour objectif de montrer que les appuis à la laïcité proviennent de personnes d’intérêts divers.

Cette lettre sera transmise aux membres de l’Assemblée nationale du Québec au début de juin avec toutes les signatures. Pour faire ajouter votre signature accompagnée de votre titre professionnel, il suffit d’adresser un courriel à l’Association Québécoise des Nord-Africains pour la Laïcité (AQNAL) à cette adresse : aqnal2018@gmail.com

Premiers signataires

 Ferid Chikhi, Conseiller en emploi
 Nadia El-Mabrouk, Professeure, Département d’informatique, Université de Montréal
 Ali Kaidi, Doctorat en philosophie
 Leila Lesbet, Enseignante TES
Pour l’Association Québécoise des Nord-Africains pour la Laïcité (AQNAL) - Courriel : aqnal2018@gmail.com

Autres signataires :

 Mohand Abdelli, P.Eng.
 Nora Abdelli, Infirmière 
 Saleha Abdenbi, Enseignante
 Fatima Aboubakr, Directrice de garderie
 El Mostapha Aboulhamid, Professeur, DIRO, Université de Montréal, à la retraite
 Rachida Ait Tahar, Enseignante
 Idir Atif, Ébéniste
 Katia Atif, Intervenante communautaire
 Fatiha Attou, Enseignante
 Amani Ben Amar, Agente financière, CIUSSS-Centre Sud de l’île de Montréal
 Radhia Ben Amor, Coordinatrice de recherche
 Leila Bensalem, Enseignante
 Adel Bichara, Ex-propriétaire d’entreprises, à la retraite
 Nawal Bouchareb, Citoyenne
 Zahra Boukersi, Enseignante
 Amel Chikhi, Biologiste
 Hassina Chouaki, Citoyenne
 Claude Kamal Codsi, Entrepreneur
 Nariman Derky, Poète
 Hakima Djermoune, Inspectrice au contrôle de la qualité pharmaceutique
 Nadia Fahmy-Eid, Historienne féministe
 Aziz Farès, Auteur et journaliste
 Ines Hadj Kacem, Étudiante
 Amel Haroud, Gestionnaire
 Hassiba Idir, Gestionnaire
 Idriss Idir, Ingénieur
 Nacer Irid, Ingénieur
 El-Houssine Idrissi, Concepteur ingénierie
 Fadhila Jabnoun, Retraitée
 Rabah Kadache, Enseignant
 Samy Kartout, Administrateur de systèmes informatiques
 Radia Kichou, Citoyenne
 Siham Kortas, Enseignante à la retraite
 Nacera Krim, Architecte
 Karim Lassel, Consultant en développement organisationnel à la retraite
 Mona Latif-Ghattas, Écrivaine
 Leila Mahiout, Ingénieur informatique
 Abdelhakim Medjahed, Assistant immédiat soin infirmier
 Abdallah Mohamed-Saïd, Travailleur autonome
 Salimata Ndoye Sall, Intervenante sociale
 Boussad Oukil, Entrepreneur
 Sandra Sahli, Enseignante en électronique industrielle
 Farid Salem, Président de l’association Solidarité Québec-Algérie
 Ferroudja Si Hadj Mohand, Éducatrice
 Khaled Sulaiman, Journaliste
 Zabi Eanäyat-Zâda, Auteur et conférencier

Appuis ajoutés après le 17 avril 2018

A
Nadia Abdelaziz, Conseillère, Ministère de la santé et des services sociaux
Chantal Abran, Enseignante au primaire
Nadia Alexan, citoyenne
Francine Allard, Enseignante à la retraite
Claire Aubin, sculptrice et peintre
René Aubut, Citoyen
Élaine Audet, Poète, essayiste et éditrice
Jean-Pierre Audet, À la retraite
Johanne Ayotte, Organisatrice communautaire à la retraite

B
Mustapha Badis, Citoyen
Micheline Bail, Auteure
Laurène Ballet, Citoyenne
Vivian Barbot, Ancienne présidente de la Fédération des enseignantes et enseignants de Cégep, Ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec, Ancienne députée de Bloc Québécois
Daniel Baril, Anthropologue et vice-président du Mouvement laïque québécois
Colette Beauchamp, Écrivaine
Geneviève Belhumeur, Coordonnatrice jardin communautaire et collectif, Consultante en autonomie alimentaire
Benoît Beaucage, Citoyenne
Denis Bélanger, scientifique, ancien enseignant à l’université
Jean-Réal Bellerose, Citoyen du Québec
Suzanne Bernatchez, à la retraite
Christiane Bernier, Technicienne en télécommunication
Anne-Marie Bilodeau, Avocate à la retraite
Ève Bilodeau, Citoyenne
Yvon Bisson, à la retraite
Françoise Bisutti, Citoyenne
Renée Bolduc, sculpteure
Dorothée Bonnet, agente de gestion financière
Luc Bourgault, Réviseur en chef à la retraite
Marcelle Bourque, À la retraite de la Centrale des syndicats de l’enseignement (CSQ)
Annie Bredon, Citoyenne indépendantiste
Nicole Breton, Avocate à la retraite
Diane Brouard, musicienne et prof de musique
Raymond Brouillard, à la retraite
Ghislaine Brouillette, Éducatrice en CPE, retraitée
Gilles Brouillette, Conseiller Relations d’Affaires
Josée Bouthillette, Citoyenne

C
Hélène Cadoret, Écrivaine
Mathieu Carrier, Infirmier
Micheline Carrier, Auteure et éditrice du site féministe Sisyphe>br>
Claude Charbonneau, Enseignante
Serge Charbonneau, analyste médiatique
Claude Charest, Bibliothécaire et archiviste
Yasmina Chouakri, Citoyenne militante
Luce Cloutier, Anthropologue
Pierre Cloutier, Technicien retraité
Annie-Ève Collin, philosophe
Solange Collin, Artiste
Cécile Comeau, Terminologue, Office québécois de la langue française, à la retraite
Joanne Cool, Assistante comptable
Lulu Cornellier, Avocate
Serge Côté, Citoyen
Carolle Coté, Québécoise
Suzanne Cotte, Chargée de communication à la retraite
Josée Cournoyer, Citoyenne

D
Monique Daoust, Enseignante à la retraite
Francine Dazé, Conseillère en carrière à la retraite
Genevyève Delorme, Citoyenne
Jacques Deschesnes, Citoyen
Pierre Deschênes, citoyen
Danny-Philippe Desgagné, Écrivain
Claude Desjardins, Citoyen
Pierre DesRochers, Écrivain à la retraite
Cėline Dessureault, à la retraite
Michèle Dessureault, Citoyenne
Andrée Deveault, Professeur à la retraite
Denise Déziel, Technicienne en administration, à la retraite
Marie-France Dion, Auteure
Stéphanie Doyon, Citoyenne
Ghislaine Duchesne, citoyenne
Robert Duchesne, Infirmier à la retraite
Diane Dutka, Avocate à la retraite.
François Dugré, Professeur de philosophie au cégep de Saint-Hyacinthe
Pierre Dumont Gauthier, musicien
Lucette Dumoulin, Citoyenne
Jean-François Duquette, Enseignant
Sylvie Duranceau, Gestionnaire des ressources humaines, retraitée

E
Nadia Fahmy Eid, Citoyenne

F
Michèle Ferrand, à la retraite
Denise Fontaine, à la retraite de l’enseignement et de la recherche
Ernest Fournier, Réalisateur à la retraite

G
Dominique Gaucher, À la retraite
Gemma Gauthier, Enseignante à la retraite
Colette Gendron, Professeure en sciences infirmières à la retraite
Ghislaine Gendron, À la retraite
Jocelyne Généreux, intervenante jeunesse en MDJ
Christiane Gervais, Services administratifs, à la retraite
Louise Goyette, Administratrice à la municipalité de Trois-Rivières à la retraite
Brigitte Gravel, Chef-cuisinière
Donald Gravel, Citoyen
Diane Guilbault, Présidente de Pour les droits des femmes du Québec (PDF Québec)

H
Carole Hamel, Secrétaire administrative
Gildas Haméon, vétérinaire et enseignant à la retraite
Micheline Hardy, Citoyenne
Ludivine Harvey, Enseignante à la retraite
Sonia Houle, Infirmière
Michel Hudon, à la retraite, ancien Montréalais

J
Danielle Jasmin, Citoyenne
Étienne Desrochers Jean, Étudiant en techniques d’éducation spécialisée
Claire Jeffrey, à la retraite
Lyne Jubinville, informaticienne et syndicaliste

L
Carmen Labelle, Ex-candidate QS
Guylaine Labelle, Citoyenne
Micheline Labelle, Professeure émérite de sociologie, Université du Québec à Montréal
Chantal Labossière, citoyenne laïque
France Labrecque, Citoyenne
Francine Labrecque, à la retraite
Jocelyne Lefebvre, à la retraite
Lyne Lafrenière, Horticultrice
Hélène Lagueux, Citoyenne à la retraite
Jacques Lalonde, paramédic à la retraite
Sylvie Lalonde, Citoyenne
André Lamoureux, Politologue-UQAM, Porte-parole du Rassemblement pour la laïcité
Daniel Lapointe, Citoyen
Judith Larivière, coordo/chargée de projet en organisation communautaire
Danielle Lavallée, Citoyenne
Pierre Lavallée, à la retraite
Ghisline Larose, Citoyenne
Raymonde Leblanc, à la retraite
Lorraine Lefebvre, Citoyenne laïque
Jacques Légaré, Professeur d’Histoire, d’Économique et de Philosophie à la retraite
Isabelle Legault, Chargée de projet
Yves Lemay, Citoyen libre
Francine Lepage, À la retraite
Lise LeRoux, à la retraite
Michèle Lévesque, artiste et théologienne
Isabelle Loubot, Citoyenne

M
Louise Mailloux, Philosophe
Vincent Marchand, Citoyen
Véronique Marcotte, Enseignante
Guandaline Martin, Citoyenne
Lucie Martineau, Présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec à la retraite
Jean Melançon, Étalagiste à Montréal
Gérald Ménard, Citoyen
Diane Messier, Analyste en informatique
Martine Michaud, Photographe et auteure
Monique Michaud, à la retraite
Jude Migneault, Citoyen
Martin Mimeault, Citoyen
Claudette Moisan, à la retraite
Julie Montminy, Citoyenne
Carmen Morais, Citoyenne
Hélène Morin, à la retraite
Johanne Morin, Technicienne comptable
Myriam Morissette, Conseil National du MLQ et féministe
Christiane Morrow, Citoyenne
Nabiha Moussa, Citoyenne

N
Isabelle Narayana, Citoyenne
Rabia Nasri, Informaticien
Isabelle Nault, opératrice de production
Joanne Nault, Tarificatrice en douane, Senior
Norbert Nélaton, Citoyen
Maria Normandin, à la retraite de l’éducation

P
Michelle Page, infirmière à la retraite
Chantal Paquette, Chauffeur d’autobus
Francine Paquin, à la retraite
Réjeanne Parent, Citoyenne
Alain Patenaude, à la retraite
Michel Pauzé, retraité
Danielle Payette, Enseignante
Lucie Pelletier, à la retraite
Jacques Plourde, Avocat à la retraite
Laetitia Wilfert Portal, General Manager, Acoustiguide
Emmanuel Proulx, Intervenant communautaire

Q
Andrew William Quinn, Philosophe et Éthologue

R
David Rand, président, Libres penseurs athées
André Richard, Écrivaine
Françoise Rioux, Citoyenne
Louis Robichaud, Artiste
Ginette Rousseau, Adjointe administrative
Richard Roy, Analyste électronique d’usine, à la retraite
Jacquelin Royer, Gestionnaire réseau informatique

S
Christian Sabourin, Professeur de géographie, Cégep de Rosemont
Andrée Samson, Citoyenne
Micheline Samson, Professeure de l’enseignement collégial à la retraite
Djamila Saou, Éducatrice
Roger Saucier, À la retraite
Carole Snape, Infirmière spécialisée en psychiatrie
Carole Savard, à la retraite
Annette Savoie, Centenaire
Marie Savoie, Interprète
Reine Savoie, Designer
Gilles Simard, Journaliste, pair aidant en santé mentale
Danielle Soulières, correctrice à la retraite
Blandine Soulmana, Auteure et conférencière
Johanne St-Amour, Féministe
Monique St-Onge, Enseignante à la retraite
Yves St-Onge, Marchand IGA
Marjolaine Saint-Pierre, Écrivaine

T
Robert W. Talbot, Docteur spécialisé en sciences du comportement
Sylvie Tanguay, Citoyenne
Marie Paulette Tapp, Enseignante à la retraite
Ariane Tétrault, Entrepreneure
France Théoret, Écrivaine
Stéphane Thibodeau, Citoyen
Jean-Pierre Tremblay, Conseiller en formation professionnelle
Chantal Trottier, Citoyenne
Francine Trudeau, à la retraite
Alain Trudel, Citoyen

V
Édith Vachon, Gouvernement du Québec, à la retraite
Louise Vachon, Auteure et citoyenne
Michelle Page, infirmière à la retraite
Catherine Vocelle, Coordonnatrice des soins

 TOTAL DES SIGNATURES AU 4 juin 2018= 247

Mis en ligne sur Sisyphe, le 17 avril 2018 et mis à jour le 4 juin 2018

l’Association Québécoise des Nord-Africains pour la Laïcité (AQNAL)


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