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Marguerite Yourcenar et l’amour viril

octobre 2003

par Élaine Audet

Marguerite de Crayencour, dite Yourcenar (1903-1987), est élevée par son père, sa mère étant morte quelques jours après sa naissance. Homme fantasque et joueur, latiniste, amateur de livres, d’antiquités, de voyages, il décèle très tôt les dons de sa fille et l’encourage dans l’étude des langues anciennes et de la littérature. Il lui donne ce goût des voyages qu’elle ne perdra jamais, l’entraînant à sa suite en Suisse, en Italie, en Grèce. Yourcenar commence à publier dans les années vingt et, après la mort de son père en 1929, elle s’installe sur une île de la mer Égée pour écrire.



De passage aux États-Unis lorsque la guerre éclate, elle accepte l’offre des Américains d’enseigner la littérature comparée dans un collège près de New York. Dès 1947, elle se retire sur l’île des Monts Déserts (Maine) dans une maison qu’elle baptise Petite Plaisance, avec sa compagne et traductrice américaine, Grace Frick, qu’elle ne quitte plus jusqu’à la mort de cette dernière en 1979. Première femme élue à l’Académie française (1980), c’est dans cette retraite américaine qu’elle écrit Mémoires d’Hadrien et L’œuvre au noir qui la rendent célèbre.

La grande sensualité de la jeune Marguerite se manifeste dès l’enfance. Pour sa biographe, Josyane Savigneau, elle fait preuve d’un érotisme premier, naturel, insoucieux des sexes et des normes, s’inspirant en cela de ses deux mères, l’une réelle, l’autre rêvée (1). Au cours de recherches sur ses origines familiales, Marguerite apprend que sa mère Fernande a fait la rencontre, au pensionnat des Dames du Sacré-Cœur, de Jeanne, une jeune baronne hollandaise, avec qui elle devient amie. Dès l’arrivée de Jeanne, les très brillants résultats scolaires de Fernande se dégradent. Yourcenar ne peut s’empêcher d’y voir « l’effet d’un engouement, ce qui revient à dire d’un amour, l’intimité sensuelle entre deux personnes du même sexe [faisant] trop partie du comportement de l’espèce pour avoir été exclue des pensionnats les plus collets montés d’autrefois » (2). Cette histoire passionnée fait rêver la jeune Marguerite. Elle aimera elle-même Jeanne, venue vivre plus tard avec son père et elle, et donnera d’elle l’image d’une femme possédant le génie du cœur, la beauté et une forte personnalité.

Le père de Marguerite occupe une place prépondérante dans la vie de sa fille unique, mais, tout en étant gâtée, celle-ci comprend très vite qu’on ne peut compter que sur soi-même. La mort de sa mère et le congédiement de sa bonne, Barbe, qui la remplaçait lui ont appris cruellement la nécessité d’être autonome.

C’est à Londres qu’elle connaît ses premières expériences sexuelles avec une jeune fille hébergée par son père : « Couchée cette nuit-là dans l’étroit lit de Yolande, le seul dont nous disposions, un instinct, une prémonition de désirs intermittents ressentis et satisfaits plus tard au cours de ma vie, me fit trouver d’emblée l’attitude et les mouvements nécessaires à deux femmes qui s’aiment (3). » Mais elle comprend aussi très tôt que « manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l’amour, surtout lorsque ce qu’on écrit est inspiré par quelqu’un, ou promis à quelqu’un (4). » Ainsi, l’écriture participe du goût de la conquête et de l’amour chez Yourcenar, tel que le confirment nombre de témoignages et de photographies remontant à cette époque.

Marguerite Yourcenar en 1936

Josyane Savigneau évoque, à propos de Yourcenar, un « nomadisme du cœur et de l’esprit », empreint d’une forte fascination, non pas prioritairement envers les femmes, tel que pouvaient le laisser croire ses premières expériences, mais pour des « hommes qui aiment les hommes » et dont elle voudrait être la maîtresse. Il s’agit en particulier, en 1930, d’André Fraigneau, des éditions Grasset, qui apprécie « le talent et la tenue » des œuvres de Yourcenar et qui, pendant plusieurs années, joue un rôle-clef dans la carrière et dans la vie privée de la jeune femme, qui se consume pour lui d’un amour impossible :

    Plus qu’un désir de s’approprier, par transfert, une virilité fantasmée, c’est plutôt une manière de se rêver absolument femme, reconnue comme telle et pourtant aimée comme individu, comme personne, hors des ritualisations et des convenances obligées. Être aimée d’un homosexuel, c’est être superbement « choisie » : un comportement qui s’accorde bien avec les tendances à la mégalomanie, évidentes chez Marguerite Yourcenar (5).

Par rapport à son orientation sexuelle ambivalente, elle admet que, dès ses premières œuvres, elle se cache derrière des personnages masculins pour donner sa vision du monde. « Misogynie ? Mettons que je sois très sensible à un certain côté étroit et borné, superficiel et pesamment matériel tout ensemble chez la plupart des femmes » (6). Elle croit que, sauf quelques exceptions, il existe peu de femmes capables « de se juger et de juger le monde autour de soi avec une entière clairvoyance ». Son premier et son dernier amour auront été des homosexuels, mais elle passera l’essentiel de sa vie avec une femme.

Rencontre avec Grace Frick

C’est en 1937, à Paris, à trente-quatre ans, qu’elle fait une rencontre décisive, celle de Grace Frick, universitaire américaine de son âge, qui va devenir la femme de sa vie pendant quarante-deux ans et sans doute au-delà de la mort. Amie, amour, collaboratrice et traductrice. Selon elle, « l’amitié est avant tout une certitude, c’est ce qui la distingue de l’amour. Elle est aussi respect et acceptation totale d’un autre être » (7). Elle suit son amie aux États-Unis et, lorsque la guerre éclate, Grace est prête à tout faire pour adoucir l’existence de Yourcenar, l’aider, la soutenir et, si elle le peut, la rendre heureuse. Elle n’a pas mesuré sa peine pour lui obtenir un travail. « L’amour de Grace pour Marguerite est une attention de tous les instants », constate Josyane Savigneau (8).

Mais ce choix de vivre aux États-Unis avec Grace est périlleux pour l’écrivaine, capable de rester seule et sereine n’importe où, pourvu qu’elle ait un projet intellectuel à mener à bien. Elle se trouve soudain prise dans le plus redoutable engrenage qui, « de douceurs acceptées en désertions consenties, conduit à la banalité » (9). À l’instar de tout enfant ayant dû satisfaire les attentes exigeantes de ses parents, Yourcenar semble écrire avec derrière elle, le regard exigeant de son père. On pense aux analyse d’Alice Miller dans Le Drame de l’enfant doué (10) qui, pour mériter et conserver l’amour de ses parents, ne peut se permettre d’être « moyen ». Ce type d’enfant se sent obligé de performer sans arrêt pour être digne d’amour. Yourcenar est une travailleuse intellectuelle surdouée et un bourreau de travail. Toute sa vie on la qualifiera de virile.

Yourcenar partage avec Gertrude Stein « cette manière - dont témoigne Hemingway pour Stein - de paraître dominante dans les relations amoureuses, et de se laisser parfois, dans la vie quotidienne, furieusement dominer »(11). Des rapports de pouvoir réciproques, subtils et complexes, régissent ces deux couples. Des compromis, de la part de celle des deux qui possède la plus forte personnalité, réussissent seuls à sauvegarder l’équilibre précaire du couple.

Compromis pour l’oeuvre

Yourcenar comprend qu’il lui faut faire le compromis de développer d’autres amitiés profondes. « J’ai à la fois beaucoup d’amis et très peu. Beaucoup de correspondants inconnus deviennent des amis, par ma tendance à m’installer assez vite dans l’amitié dès qu’un premier et sympathique contact a été établi » (12). Or, Yourcenar ne précise pas que, pour éviter la jalousie de Grace, qui lui aurait compliqué la vie, elle a renoncé à l’approfondissement de toute autre amitié. Grace, en effet, ne supporte pas, selon Savigneau, que Marguerite ait des amitiés intimes dont elle est exclue. Or, par définition, nul n’est l’ami intime des deux personnes formant un couple.

En dépit de toutes ces contradictions, Yourcenar ne remettra jamais en question ce lien, prenant parfois l’allure d’une prison sans barreaux, où règnent la discipline et la routine. Elle sait reconnaître les aspects positifs de cette amitié, en particulier par rapport à son œuvre. Je citerai en entier ce long passage illustrant bien la nature du lien unissant ces deux femmes si différentes.

    La plus longue dédicace est encore une manière trop incomplète et trop banale d’honorer une amitié si peu commune. Quand j’essaie de définir ce bien qui depuis des années m’est donné, je me dis qu’un tel privilège, si rare qu’il soit, ne peut cependant être unique ; qu’il doit y avoir parfois, dans l’aventure d’un livre mené à bien, ou dans une vie d’écrivain heureuse, quelqu’un qui ne laisse pas passer la phrase inexacte ou faible que nous voulions garder par fatigue, quelqu’un qui relira avec nous vingt fois s’il le faut une page incertaine ; quelqu’un qui prend pour nous, sur les rayons des bibliothèques, les gros tomes où nous pourrions trouver une indication utile et s’obstine à les consulter encore, au moment où la lassitude nous les avait fait refermer ; quelqu’un qui partage avec nous, à ferveur égale, les joies de l’art et celle de la vie, leurs travaux jamais ennuyeux et jamais facile ; quelqu’un qui n’est ni notre ombre, ni notre reflet, ni même notre complément, mais soi-même ; quelqu’un qui nous laisse divinement libres, et pourtant nous oblige à être pleinement soi-même ; quelqu’un qui nous laisse divinement libres, et pourtant nous oblige à être pleinement ce que nous sommes (13).

Mais, petit à petit, la passion cède le pas à l’habitude, et le sentiment de soi devient à nouveau prioritaire pour Yourcenar. En date du 7 juillet 1952, l’agenda de Grace porte des traces de larmes et on y lit, en anglais, cette phrase : « MY déclare haïr irrévocablement Grace (14). » Mary Meigs, dans son autobiographie, remarque avec beaucoup d’à propos que : « La première apparition du ressentiment dans une relation indique qu’une des deux personnes en cause a commencé à récupérer la partie d’elle-même donnée librement, à la revendiquer dans une rigueur alarmante, ressoudant les morceaux petit à petit jusqu’à ce qu’une fois se sentant de nouveau elle-même, l’autre lui apparaisse étrangère (15). »

C’est très évidemment de ce moment-là qu’il s’agit pour Yourcenar. Savigneau explique qu’il est plus facile de comprendre le sens profond de l’arrangement entre Marguerite et Grace, une fois passée la période de la passion, si l’on y voit une volonté délibérée d’enfermement lui permettant de se consacrer à L’œuvre au noir, de :

    Se concentrer sur son activité d’écrivain sans se laisser aller à ses démons : l’alternance des passions et les dépressions qui s’ensuivent, la dissipation sentimentale, le goût du nomadisme poussé jusqu’à la tentation de l’errance, le goût du repli sur soi poussé jusqu’à la tentation du mutisme et de l’impuissance (16).

Josyane Savigneau compare Yourcenar à Aragon acceptant, avec Elsa, de passer sa vie avec quelqu’un qui a pour mission de le contrôler et de l’encourager. Pour elle, il est clair que Marguerite Yourcenar avait écrit avant Grace, qu’elle pouvait écrire sans elle, et même malgré elle. L’histoire littéraire montre que l’auteure trouve toujours le moyen d’échapper à tout pour accomplir l’indispensable, ce qui la justifie ou le justifie de vivre. Et Yourcenar conclut bellement que « nous sommes si habitués à voir dans la sagesse un résidu des passions éteintes qu’il nous est difficile de reconnaître en elle la forme la plus dure et la plus condensée de l’ardeur, la parcelle d’or née du feu, et non la cendre » (17). Ou encore : « Comme je suis fidèle à mes personnages, comme ils existent pour moi, je préfère partir d’eux pour refaire un livre. C’est à peu près la même chose dans l’amour. On peut se demander s’il est plus utile de faire la connaissance de quelqu’un de nouveau chaque semaine ou d’approfondir les relations qu’on a. Je suis pour approfondir les relations qu’on a »(18).

Il est indéniable que Marguerite Yourcenar éprouve beaucoup de ressentiment envers Grace à la fin de sa vie, mais cela ne l’empêche pas de l’accompagner dans sa maladie et ses dernières heures. Selon Dee Dee, une de leurs voisines et amies, il y avait là « une infinie douceur, celle d’une femme pour une autre qu’elle a eue auprès d’elle depuis quarante ans, celle d’une femme qui accomplit le geste de millions de femmes avant elle : accompagner à la mort » (19). Le dernier mot revient à Yourcenar, et constitue peut-être une sorte d’éloge de Grace et de leur relation complexe : « Il n’y a, certes, de bonne traduction que fidèle, mais il en est des traductions comme des femmes : la fidélité, sans autres vertus, ne suffit pas à les rendre supportables (20). »

Antiféminisme

En bonne fille patriarcale, Yourcenar se dissocie clairement des femmes et surtout des féministes. Sa biographe remarque à juste titre que : « Ce n’est pas l’absence de sa propre mère qui fonde son manque d’intérêt pour les figures maternelles. [...] Tout ce qu’elle a vu des mères, à commencer par sa propre grand-mère Noémi, l’a rendue absolument hostile à cette fonction-là. Et ce refus a une part au moins aussi importante que sa version officielle sur le terrible surpeuplement de la planète dans son désir de stérilité (21). »

Dans ses entrevues avec le journaliste Mathieu Galey, elle se prétend d’accord avec toutes les luttes pour des droits égaux et elle y participe. Mais elle a de fortes objections au féminisme tel qu’il se présente aujourd’hui. Elle aligne sans broncher une série de lieux communs et de préjugés indignes de quiconque est le moindrement au courant de l’actualité.

    La plupart du temps, il [le féminisme] est agressif, et ce n’est pas par l’agression qu’on parvient durablement à quelque chose. Ensuite, et ceci sans doute vous paraîtra paradoxal, il est conformiste, du point de vue de l’établissement social, en ce sens que la femme semble aspirer à la liberté et au bonheur du bureaucrate qui part chaque matin, une serviette sous le bras, ou de l’ouvrier qui pointe dans une usine (22).

Et, plus loin, elle s’étonne que des millions de femmes acceptent les supplices infligés aux animaux pour tester sur eux des produits cosmétiques ou pour en faire des manteaux de fourrure. Yourcenar n’a jamais protesté contre la violence subie par les femmes. Elle n’écarte pas, quant aux viols, « une provocation sexuelle féminine, consciente ou non » (23). Tout en voyant l’égalité des sexes comme une solution à la violence, elle n’en croit pas moins que seule l’acceptation de la complémentarité des sexes empêchera « une morne uniformité ».

Elle refusera toute sa vie de reconnaître l’existence de rapports de domination entre les femmes et les hommes, peut-être parce qu’elle se sent elle-même si totalement homme. Seules pourraient lui plaire les vies de Florence Nightingale, Antigone ou Marie-Madeleine. Pour elle, la différence entre les grands hommes et les femmes qui ne s’intéressent qu’aux femmes consiste en une tendance à l’impersonnalité totale : « Un homme qui écrit ou qui calcule n’appartient plus à son sexe. Il échappe même à l’humain. C’est beaucoup plus rare, du moins jusqu’à nos jours, même chez les plus éminentes des femmes. » Élevée par son père de la même manière qu’un garçon dans l’admiration des vertus viriles, son rêve n’est pas d’être semblable à un homme pour aimer une femme, mais, selon André Fraigneau, afin de pouvoir aimer un homme.

Une « virilité » appréciée

Ces valeurs viriles lui valent un éloge ému de la plupart des critiques et son entrée en tant que première femme à l’Académie française. Pour Robert Kanters, « L’œuvre au noir est sans doute le chef-d’œuvre viril de la littérature féminine » (24). Pivot ajoute que « le secret de la force de cette femme qui sourit et cultive son jardin est sans doute ce pessimisme viril » (25).

La philosophe française Michèle Le Doeuff jette une note discordante dans ce concert d’éloges lors de l’entrée de Yourcenar à l’Académie : « Prêtresse d’un retour aux valeurs d’austérité, de prière et d’orthographe d’autrefois, une Marguerite Yourcenar n’avait aucune raison de dédaigner les nèfles de l’Académie. On connaissait déjà son opinion concernant les droits des femmes : parlant d’une aïeule, elle écrit qu’elle était le chef-d’œuvre d’une société où la femme n’a pas besoin de voter et de manifester dans les rues pour régner. » (26) Elle a même précisé sa pensée en latin : « Sit ut sunt, que les choses restent comme elles sont (27) ! »

Elle a toujours eu les mêmes aspirations que les membres de l’Académie, et elle est fière qu’on la traite de confrère et non de consoeur. Si, comme « La voix des femmes » à l’égard de George Sand, des féministes d’aujourd’hui s’étaient réclamées de Marguerite Yourcenar, elle les aurait probablement renvoyées à leurs casseroles, ainsi que l’ont si souvent fait ses « confrères ».

L’amitié étant considérée une vertu virile, Yourcenar trouve naturellement les mots justes pour la dire :

    Je crois d’ailleurs que l’amitié, comme l’amour dont elle participe, demande presque autant d’art qu’une figure de danse réussie. Il y faut beaucoup d’élan et beaucoup de retenue, beaucoup d’échanges de paroles et beaucoup de silences. Et surtout, beaucoup de respect. (Par respect, j’entends) le sentiment de la liberté d’autrui, de la dignité d’autrui, l’acceptation sans illusions, mais aussi sans la moindre hostilité ou le moindre dédain d’un être tel qu’il est. Il y faut aussi (ce qui n’est peut-être pas absolument nécessaire à l’amour, et encore qu’en sais-je ?) une certaine réciprocité. [...] Dès qu’il y a sympathie (ce mot si beau qui veut dire "sentir avec"...) commencent à la fois l’amour et la bonté (28).

Notes

1. Josyane Savigneau, Marguerite Yourcenar, Paris, Gallimard, 1990, p. 57.
2. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 56.
3. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 55.
4. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 64.
5. André Fraigneau, cité par Savigneau, Ibid., p. 173.
6. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 114.
7. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 133.
8. Ibid., p.160.
9. Ibid., p. 160.
10. Alice Miller, Le Drame de l’enfant doué, Paris, Presses universitaires de France, 1983.
11. Savigneau, op. cit., p. 167.
12. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 332.
13. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 197.
14. Ibid., p. 236.
15. Mary Meigs, Lily Briscoe : un autoportrait, Montréal, Éditions Hurtubise, 1954, p. 321.
16. Yourcenar, citée par Savigneau, op. cit., p. 275.
17. .Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 270.
18. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 285.
19. Dee Dee, citée par Savigneau, Ibid., p. 389.
20. Yourcenar, citée par Savigneau, Ibid., p. 381.
21. Ibid., p. 262.
22. Marguerite Yourcenar - entretiens avec Matthieu Galey, Les Yeux ouverts, Paris, Éditions du Centurion, 1980, p. 266.
23. Ibid, p. 269.
24. Robert Kanters, cité par Savigneau, Ibid., p. 319.
25. Bernard Pivot, cité par Savigneau, Ibid., p. 386.
26. Marguerite Yourcenar, Le Labyrinthe du Monde II : Archives du Nord, Paris Gallimard, 1977, p. 113.
27. Michèle Le Doeuff, L’Étude et le rouet, Paris, Seuil, 1989, p. 370, note 52.
28. Marguerite Yourcenar - entretiens avec Matthieu Galey, Les Yeux ouverts, Paris, Éditions du Centurion, 1980, p. 300 et 302, les parenthèses sont de M.Y.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 9 octobre 2003.

Élaine Audet


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