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mercredi 13 avril 2005

Le projet de constitution européenne, un piège pour les femmes d’Europe centrale et de l’Est
Exemple de la Pologne sous l’influence de l’Église catholique

par Monika Karbowska






Écrits d'Élaine Audet



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Voici treize ans que les pays d’Europe centrale et de l’Est détruisent leurs bases sociales et économiques pour adapter leurs sociétés et leurs économies aux dogmes ultralibéraux les plus intégristes. Après l’abolition du communisme en 1989, les sociétés d’Europe centrale ont recherché une troisième voie économique et sociale dans une sorte d’économie de marché contrôlée et mise au service du développement des structures sociales et de la démocratie. Mais trois ans plus tard, les élites de ces pays ont décidé d’appliquer à la lettre les programmes politiques ultralibéraux de l’OCDE en échange de l’annulation de leur dette colossale (1). Je rappellerai ce que cette politique a entraîné en prenant l’exemple de la Pologne, mais le même modèle a été appliqué partout ailleurs, des pays baltes jusqu’en Macédoine.

Privatisation=chômage et pauvreté

La privatisation de pans entiers de l’économie, en particulier des industries et des services les plus rentables et lucratifs, s’est traduite dans les années 90 par un chômage sans indemnités ni possibilité d’une reconversion. Ces licenciements ont causé un choc psychologique immense et entraîné un grand désespoir. Le chômage est devenu structurel malgré une croissance élevée entre 1995 et 2000, due généralement aux délocalisations des industries d’Europe Occidentale en Europe orientale et à l’implantation massive des multinationales au détriment des acteurs locaux. En Pologne, il est actuellement de 16% de la population active qui compte 38 millions d’habitants ! Il s’agit toujours d’un chômage sans indemnités, celle-ci n’étant que de trois mois.

Les programmes économiques ultralibéraux ont entraîné la destruction de l’économie de régions entières minées par ce chômage massif. De ces régions sinistrées sont issus les centaines de milliers de travailleurs polonais dans l’Union européenne. Les hommes travaillent majoritairement dans le bâtiment et les femmes dans les soins aux personnes, le plus souvent illégalement malgré l’adhésion à l’Union, car la plupart des pays n’accordent pas le droit au travail aux citoyen-nes provenant d’autres pays.

Le sous-investissement chronique est la cause de l’indigence des services publics tels que santé et éducation dont le niveau de prestations est très bas, de même que les salaires dans ce secteur, malgré les compétences des travailleuses. Car ce sont les femmes qui occupent à 90% les emplois d’enseignantes, de médecins etc… Il en va de même pour la culture qui ne subsiste qu’avec des soutiens privés selon le modèle américain prédominant.

La destruction de la rentabilité de l’agriculture familiale est due à la soumission de celle-ci aux prix mondiaux entre 1991 et 1998. C’est bien sûr aussi la raison de la désertification de régions entières et de la fuite des jeunes vers les villes ou à l’étranger en quête d’un hypothétique travail de femme de ménage ou d’employée de MacDo. Alors que 35% de la population habite à la campagne, elle n’y survit que grâce à l’économie agricole domestique de subsistance.

Ingérence de l’Église catholique et absence de démocratie

L’ingérence massive et continue de l’Eglise catholique dans la vie politique en Pologne est tellement visible qu’on peut parler d’absence de démocratie dans ce domaine. C’est ainsi que la laïcité a disparu avec le Concordat de 1995, le mariage civil a été limité par le mariage concordataire, l’avortement a été interdit en 1993 (2). L’Eglise possède un énorme pouvoir économique du fait de ses privilèges fiscaux. Elle a aussi le droit de faire sa propagande politique non seulement via les partis qu’elle crée, via sa presse, sa radio et sa télévision, mais aussi directement dans les lieux de cultes, pendant ou après les offices religieux, où elle appelle à voter pour ses candidats. Enfin, elle s’immisce dans l’éducation des jeunes du fait de sa participation aux conseils de classes dans les écoles publiques par le biais de l’enseignement du catéchisme introduit en 1989. Elle influence aussi les politiques publiques en matière de contraception et de prévention du sida.

De ce fait elle entretient, de concert avec les partis d’extrême-droite agressifs qu’elle n’a jamais désavoués, un climat très homophobe. Des manifestations LGBT ont été interdites dans certaines villes ou lynchées par les militants d’extrême-droite comme à Poznan, en 2004, sans que la police n’intervienne. Dans un pays où un appel public au meurtre tel que « les lesbiennes au bûcher » ou « les féministes doivent être traitées à l’acide » est considéré comme une opinion respectable, l’Eglise entretient ce climat d’hostilité vis-à-vis de ce qu’elle appelle « la culture de la mort ». Et « la culture de la mort », ce sont des droits des femmes, le droit à l’avortement (3), le droit des individus célibataires ou le droit d’opinion des athées et des agnostiques.

Pourquoi dans cette situation le projet de constitution européenne est-il néfaste pour l’évolution de l’Europe centrale ?

Aucune mention de la laïcité

Ce projet est tout d’abord néfaste parce qu’il ne mentionne pas la laïcité. Il s’avère, selon ce projet, que la laïcité ne fait partie ni des valeurs, ni des objectifs, ni des bases de la construction de l’Union européenne. Ce principe serait pourtant indispensable pour contrecarrer l’influence exorbitante de l’Eglise catholique et empêcher des aberrations délirantes telles que la présence du chef de l’Eglise polonaise aux cérémonies publiques ou ses interventions au Parlement pour influencer les votes (4). Récemment, l’Eglise a mené une vaste campagne de propagande et a multiplié les pressions sur le gouvernement socialiste pour obtenir qu’il limoge Magdalena Sroda, ministre de l’égalité femmes-hommes, coupable d’avoir affirmé dans une interview à un journal suédois que le modèle familial patriarcal prôné par l’Eglise catholique favorise la violence domestique des hommes envers les femmes !

Une redéfinition du religieux dans un sens restrictif comme affaire privée serait aussi utile pour limiter la propagande politique de l’Eglise dans les lieux de cultes en guise de sermons pendant la messe. Ce serait également bon pour l’Europe, que l’Eglise n’hésite pas à vilipender à tout bout de champ pendant les sermons comme étant responsable de la « culture de la mort » !

Silence sur les droits reproductifs et l’égalité femme-homme

Le silence total du projet de constitution sur les droits reproductifs et l’IVG à côté du « droit à la vie » est de très mauvais augure pour ce droit fondamental des femmes. Dans le pire des cas, cette omission permettra notamment à l’Eglise catholique d’utiliser les moyens de pressions dont elle dispose pour faire du lobbying anti-avortement au sein de l’UE. Si cette offensive échoue, ce qu’on espère toutes et tous, les Polonaises, les Irlandaises, les Portugaises et les Maltaises resteront pour longtemps des Européennes de seconde catégorie privées de la liberté essentielle de disposer de leur corps. Cette inégalité de traitement au sein de l’Union Européene est intolérable et met immédiatement en doute tous les objectifs affichés d’égalité, de solidarité ou de démocratie.

Le projet de constitution ne parle d’égalité femme-homme que de façon très générale et uniquement dans le cadre (II-83) de l’emploi, du travail et de la rémunération. De droits à la contraception, à l’avortement, point. Rien non plus sur les violences sexistes qui sont un fléau dans tous les pays européens. Rien non plus sur la prostitution quand on sait qu’elle affecte en majorité les femmes d’Europe de l’Est paupérisée ! Nulle part trace de parentalité non plus : il n’y a que la maternité qui est protégée et la femme invitée à concilier vie privée et professionnelle ! (II 93-2)

L’article II 69 garantit le droit au mariage mais ne mentionne nulle part le droit au divorce. Ceci est très préoccupant quand on sait que l’Eglise catholique fera tout pour finir par introduire des limitations de ce droit en attendant de l’abolir comme à Malte. Le mariage concordataire imposé en Pologne en est le premier pas. Même si le divorce civil existe encore, l’Eglise se sert de ce mariage dont elle gère les registres pour empêcher les gens de divorcer en les stigmatisant.

L’union libre et le pacs ne sont pas mentionnés dans le projet de constitution européenne. Comme ils n’existent pas juridiquement, ils ne bénéficient pas de protection au contraire du mariage. Connaissant la pression qu’exerce l’Eglise pour le mariage et la stigmatisation des célibataires et du concubinage, il est clair que l’UE aurait pu apporter plus de liberté individuelle aux sociétés traditionnelles d’Europe centrale. Mais il n’en sera rien grâce à la future constitution européenne, alors que cela serait si important dans des sociétés sacralisant le mariage. En effet, la constitution polonaise, votée en 1997 selon les critères d’exigence de l’UE afin de permettre le début des négociations d’adhésion en 1998, mentionne le droit au mariage et la protection de la famille pas moins de trois fois !

C’est pour cette même raison que le droit de vivre en union homosexuelle devrait être clairement affirmée afin d’éviter que des homosexuel-les soient attaqué-es suite à la propagande de l’Eglise et de l’extrême-droite déversée quotidiennement dans leurs médias et dans les lieux de cultes.

En deçà de la constitution polonaise dans les domaines de l’éducation et de l’agriculture

La constitution européenne serait en deçà même de la constitution polonaise en ce qui concerne la scolarité obligatoire, elle ne fixe en effet aucun âge alors que la constitution polonaise le fixe à 18 ans. Cette omission permettrait à la longue d’introduire le travail des adolescents via l’apprentissage, cher aux ultralibéraux, alors que les sociétés d’Europe centrale sont très attachées à l’éducation et soucieuses de permettre à leurs enfants une scolarité aussi longue que possible. Selon un sondage de mai 2004 (5), la première valeur des Polonais reste l’instruction, loin après l’argent et la religion !

Enfin, le projet constitutionnel constitue une menace réelle pour l’agriculture familiale polonaise qui assure la subsistance de centaines de milliers de familles. Ces micro-exploitations assurent au moins l’autosuffisance alimentaire et sont largement l’oeuvre des femmes. En effet, la constitution polonaise stipule que la base sociale de l’agriculture est l’exploitation familiale, ce qui est complètement étranger aux valeurs de l’UE libérale dans laquelle le but de l’agriculture est (III 227) la productivité agricole et la baisse des prix ! Ceci est donc incompatible avec cette économie de subsistance et avec le développement durable. L’objectif de l’UE est-il la disparition de la paysannerie polonaise et sa transformation en main-d’oeuvre « adaptable » entassée aux portes des mégalopoles dans des banlieues-gettos ? Les paysans polonais, qui ont combattu victorieusement contre la collectivisation stalinienne, ne vont certes pas se laisser faire, au risque de nouer des alliances avec l’extrême-droite hostile à l’Europe et de se faire manipuler par l’Eglise dans sa croisade « contre la culture de la mort ». Ce risque est un danger mortel pour le droits des femmes et pour la démocratie en général !

Régression politique et illusion de progrès

Ce qui est tragique, c’est que l’ultralibéralisme et la mainmise du religieux sur le politique sont allées tellement loin en Europe de l’Est que le projet de constitution européenne risque de paraître un progrès face aux destructions déjà opérées avant l’adhésion à l’UE. Notamment, de nombreuses féministes escomptent que la constitution les aidera à améliorer les droits des femmes et pensent que la sacralisation des dogmes ultralibéraux n’est qu’un petit prix à payer pour obtenir ces droits, prix qui a déjà été payé par l’Europe centrale avant l’adhésion. Vivant dans une culture ultralibérale depuis 15 ans, ayant consenties d’immenses sacrifices pour l’adhésion à l’Union, elles conçoivent mal que le projet de constitution européenne soit un outil de destruction des droits des femmes, notamment de leurs droits sociaux, en Europe de l’Ouest.

Voici quelques exemples de régression politique en Europe centrale et de l’Est qui risquent de faire paraître le projet libéral européen comme progressiste et social.

 L’article II 70 du TCE qui donne le droit de manifester collectivement sa religion en public est déjà inscrit dans la constitution polonaise (Art 52.2). Mais il est assorti dans cette constitution du droit à l’enseignement de la religion dans les écoles publiques, ce que le projet européen ne mentionne pas aussi explicitement. Cela peut donc paraître un progrès aux yeux des Polonaises !

 Par rapport au droit au mariage, l’article II 69 peut aussi paraître un progrès puisqu’il ne mentionne pas le sexe des parties contractantes contrairement à la constitution polonaise qui dit explicitement qu’il s’agit d’un homme et d’une femme. Il n’est donc pas étonnant que les lesbiennes et gays polonais comptent sur l’UE pour reconnaître leurs droits puisqu’il faut une révision de la constitution pour leur garantir le droit au mariage en Pologne !

 Ils et elles comptent aussi sur l’article anti-discrimination (III 124) pour lever ces obstacles sans prendre garde qu’à 25 pays dont 10 d’Europe centrale, avec les mêmes hostilités ouvertes vis-à-vis de l’homosexualité, l’unanimité sera pratiquement impossible.

 Comme la constitution polonaise ne reconnaît plus le droit au travail, à peine « le libre choix et exercice d’une profession », le « droit de travailler » inscrit dans le projet constitutionnel européen apparaît comme un progrès !

 C’est la même chose pour les services publics d’intérêt général : comme il n’y a plus de notion de service public dans la constitution polonaise, les SIEG représentent alors un progrès social…

 Un article très important stipule que les restrictions à la liberté de travailler et de s’établir dans l’Union pour les citoyens de l’Union doivent être levées par les Etats (III 134). C’est en échange des restrictions à l’émigration de leurs travailleurs que les 10 pays entrants ont obtenu quelques aides structurelles ou les subventions agricoles tant convoitées. Il est évident que pour des pays dont le chômage frise les 20% de la population active, cet article est une bénédiction. Les Etats se débarrasseraient ainsi à bon compte de leurs chômeurs en les incitant à chercher un hypothétique travail « en Occident » et éviteraient de mettre en oeuvre des politiques d’aide à l’emploi aujourd’hui inexistantes. Pour les citoyens concernés, cette mesure apparaît comme une justice rendue après des décennies d’humiliation infligée par « l’Europe forteresse ». L’idée de mettre fin au double standard européen selon lequel « ceux de l’Ouest ont le droit de s’installer à l’Est, mais ceux
de l’Est ne sont bons que pour le travail au noir » est très forte dans cette opinion publique, et ce projet constitutionnel sera encore une fois pour cette raison perçu comme une avancée vers l’égalité.

Personne n’informe vraiment les citoyens d’Europe centrale et de l’Est du chômage en Europe de l’Ouest. Personne ne les met en garde contre la loi capitaliste qui veut que l’afflux de main-d’oeuvre immigrée massive et bon marché contribue à faire baisser les salaires et entraîne l’appauvrissement de tous les travailleurs. Seule la solidarité entre les travailleurs d’ici et de là-bas ainsi qu’une politique industrielle et agricole durable et européenne digne de ce nom pourraient freiner cette course vers la dégradation des conditions de vie de tous.

Fossé culturel entre Est et Ouest

Treize ans de politique ultralibérale en Europe centrale et de l’Est ont creusé un fossé culturel entre Est et Ouest qui paraît aussi grand que du temps de la guerre froide… L’érosion des droits sociaux y a été telle qu’on voit mal comment une communauté d’intérêt entre les travailleurs des deux parties de l’Europe pourrait bien se faire.

Pour sauvegarder quelques principes généraux, les travailleurs d’Europe centrale sont prêts à sacrifier les droits de ceux de l’Europe de l’Ouest. Le tout sous le chantage permanent d’une extrême-droite violemment anti-européenne au nom de certains principes nationaux parfois justifiés (6).

De même les femmes, opprimées par la politique du Vatican, sont également prêtes à sacrifier les droits sociaux de leurs consoeurs occidentales au nom d’une hypothétique égalité des droits que l’Europe ne leur garantit pourtant pas dans le domaine essentiel, les droits reproductifs.

Cette contradiction est largement le fruit de l’absence de débats au sujet de la pertinence de la construction européenne. Il est temps que nous, citoyens de l’Est et de l’Ouest, prenions enfin part aux décisions qui nous concernent tous. Une première contribution urgente au débat est de refuser cette constitution inique, ultralibérale et conservatrice.

Note de Sisyphe : L’auteure est responsable de l’emploi exclusif du masculin dans son article.

Notes

1. Pour mémoire, la Pologne devait 40 millions de dollars de dettes envers les pays occidentaux en 1989 et quelques années plus tard… presque rien, en échange de l’ouverture des marchés et des privatisations.
2. Cette interdiction a été votée par les ultralibéraux en échange du soutien de l’Eglise à la politique ultralibérale et elle a été reconduite en 2000 par les socialistes en échange du soutien de l’Eglise à l’adhésion à l’UE.
3. Le mot même est interdit puisqu’il a été remplacé dans les textes juridiques par « l’enfant conçu ».
4. Comme en 1992 où il a sermonné les députés sur l’avortement dans l’enceinte du parlement.
5. Hebdomadaire « Polityka » mai 2004.
6. Comme la priorité de la possession des terres aux citoyens locaux.

 Le Courriel d’information a été mis au point par l’équipe du Grain de sable. Courriel - Site d’ATTAC-FRANCE.

Reproduction autorisée sous couvert de la mention des sources.
Courriel d’information ATTAC INFO 508, mercredi le 6 avril 2005.
« LES MOUVEMENTS SOCIAUX, LABORATOIRES DES ’AUTRES MONDES POSSIBLES’ »

Pour s’abonner au courriel d’information d’Attac-France : http://www.france.attac.org/a3652



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Monika Karbowska



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  • > Le projet de constitution européenne, un piège pour les femmes d’Europe centrale et de l’Est
    (1/2) 10 juin 2005 , par

  • femmes de l´est polémique
    (2/2) 6 juin 2005 , par





  • > Le projet de constitution européenne, un piège pour les femmes d’Europe centrale et de l’Est
    10 juin 2005 , par   [retour au début des forums]

    L’article est percutant mais insuffisant.Pour démontrer à quel point la politique de l’Union européenne est ultra-libérale et ne représente aucune protection pour les femmes,on peut aller sur le site WEB "europa" et consulter dans son intégralité l’arrêt de la Cour de Justice européenne du 20/11/01 relatif à l’affaire C-268/99,dans le thème de "la libre circulation des personnes".
    Citations :
    Article 49 :"la prostitution constitue une prestation de services qui(...)relève de la notion d’"activites économiques".
    Article 50 :"L’activité de prostitution exercée en tant qu’indépendant peut être considérée comme étant un service fourni contre rémunération..." ETC...
    Thierry COURAU

    femmes de l´est polémique
    6 juin 2005 , par   [retour au début des forums]

    il y a du vrai dans votre message, mais il ne faut pas tout mettre sur l´ultra libéralisme ; il ne faut pas nous dire que le communisme, le collectivisme c´est la panacée, le grand rêve. Il faut aussi que les gens se prennent en main , et travaillent, et n´attendent pas tout de l´état. C´est a un état de donner les moyens, les crédits, favoriiiser les lois pour ceux qui veulent travailler. Il y a quant même en pologne des gens qui vivent et mieux qu´avant avec les dictateurs. Arrêtonsde faire du marxisme, et allons vers des démocraties humanistes, ou l´homme retrouve sa vraie place, ou le travail est récompensé, et l´homme respecté.
    Voilá l´avenir, et le reste c´est pas sérieux.
    un lecteur de vos commentairees ( un humaniste réaliste )


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