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vendredi 15 novembre 2002

Louise Vandelac - Pour une écologie politique du vivant

par Élaine Audet






Écrits d'Élaine Audet



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Je ne saurais trop souligner l’engagement social de cette intellectuelle féministe de haut vol. Elle est partout présente, avec sa fougue, sa rigueur, sa bonne humeur, la clarté de sa pensée, toujours informée des nouveaux développements, des salles de cours aux conférences internationales, dans les colloques et tables rondes, dans les revues, les journaux, les tribunes de radio et de télévision.

Depuis quatre ans, elle a aussi largement contribué au développement de la plus vaste coalition québécoise sur l’eau, Eau Secours, qui à travers ses 55 groupes membres des milieux environnementaux, syndicaux, sociaux, ses 200 membres individuels et ses 35 porteur-es d’eau, rejoint plus d’un demi-million de personnes.

Main basse sur les gènes

Comme si ce n’était pas suffisant, ces dernières années, elle a réalisé à l’ONF, avec Karl Parent, deux vidéos sur des thèmes qui lui tiennent à cœur : Main basse sur les gènes ou les aliments mutants (Parent-Vandelac, 1999b), et Clonage ou l’art de se faire doubler (Parent-Vandelac, 2000), mettant à contribution certains des plus grands spécialistes sur la question du clonage et des OGM. À travers cela, elle réussit à publier tant dans des revues spécialisées (médecine, droit, psychanalyse, sociologie, éthique) que dans Le Nouvel état du monde ou à préfacer Les Aliments trafiqués ou les dessous de la biotechnologie (Kneen, 2001a), sur les plantes et les aliments transgéniques. Il faudrait faire un film sur les mille et une vies de cette femme !

Je pense que de toutes les questions essentielles qu’elle a soulevées, ce sont ses propos sur les OGM qui ont été le mieux entendus. Plus que le clonage qui semble encore pour beaucoup appartenir à la science-fiction, l’ensemble de la population s’est sentie concernée par ces questions sur la qualité de notre environnement et de notre alimentation. Elle reconnaît qu’il est vraiment difficile de saisir toute la profondeur et la radicalité de cette emprise technoéconomique sur le vivant qui effrite déjà les frontières entre les règnes et les espèces, entre les personnes et les choses, entre le vivant et la matière. Nous venons à peine de découvrir avec stupéfaction l’existence de cœurs humanisés de cochons transgéniques pour xénogreffes, de gènes de poisson dans les fraises ou de scorpion dans les tomates.

Dans le film Main basse sur les gènes, elle montre comment les cultures transgéniques s’imposent par le biais de technologies de stérilisation biologique comme Terminator, détruisant la capacité des plantes de se reproduire et rendant ainsi les agriculteurs/trices du monde dépendant-es envers les transnationales pour leur approvisionnement en semences. Désormais, l’industrie est en mesure de contrôler toute la chaîne de production alimentaire, des intrants (semences, pesticides et engrais) jusqu’aux réseaux de distribution, en passant par la modification des plantes en fonction des procédés industriels de fabrication, visant en aval la lucrative transformation agroalimentaire et parfois même, en amont, le contrôle de l’eau. Dominé par la biopharmaceutique, elle connaît une croissance accélérée et pourrait atteindre, entre 110 et 120 milliards de dollars par an en 2005-2010.

L’eau, une question de vie ou de mort

Ce sont ses préoccupations pour la santé publique et son indignation devant les projets de privatisation des services d’eau de Montréal, où près du tiers de la population vit dans la pauvreté, qui ont amené Louise Vandelac à s’engager, en 1997, dans la coalition montréalaise pour un débat public, puis à créer avec d’autres la Coalition québécoise Eau-Secours. À la veille de l’ouverture du Sommet de Québec pour la création d’une zone de libre échange des Amériques (ZLÉA), Louise Vandelac, en collaboration avec Marie Mazalto et André Bouthillier, publie dans la revue Recto Verso (Vandelac et al, 2001b : 18-24), un article sur les menaces qui planent sur l’eau, cette ressource inaliénable, qui appartient à l’humanité et non à ceux qui y voient une immense source de profits.

Ces craintes sont appuyées par plusieurs exemples récents, montrant qu’en vertu de l’ALENA et de l’éventuelle ZLÉA, la souveraineté sur nos eaux est très mal protégée et que, en outre lorsqu’un gouvernement cherche à empêcher les firmes transnationales d’exporter ses eaux ou s’oppose à des projets comportant des risques de contamination, ces compagnies peuvent, avec la bénédiction de l’ALENA, entamer des poursuites de dizaines de millions de dollars pour pertes de profits futurs (Sun Belt en Colombie-Britannique, Methanex en Californie, Metalclad au Mexique).

Alors que les États-Unis convoitent nos eaux, il faut savoir, dit-elle, que les ponctions et les détournements massifs risquent d’avoir des effets en cascades sur les écosystèmes, notamment sur la biodiversité, les berges et les sols, les eaux souterraines, les paysages, la qualité des eaux, etc. Nous risquons donc d’avoir de douloureuses surprises si les impacts à long terme ne sont pas rigoureusement évalués. Ainsi, le renouvellement du réservoir des Grands Lacs est inférieur à 1 % par année et compte tenu des changements climatiques, le niveau d’eau du fleuve Saint-Laurent, à hauteur de Montréal, risque de diminuer de près de 40 % au cours des quarante prochaines années. Dans ces conditions, il serait assez mal avisé d’exporter l’eau des Grands Lacs et fort imprudent, dans le cadre de l’ALENA, d’exporter de l’eau en vrac, de n’importe quelle région du Canada, car on ne pourrait plus alors fermer le robinet.

La volonté d’intégrer les services publics dans ces accords commerciaux risque également d’accélérer le mouvement de privatisation des services d’eau et même des infrastructures dont les citoyens paient toujours lourdement le prix, accentuant les risques de mainmise étrangère sur ces services publics. Paradoxalement, les nouvelles normes de qualité de l’eau au Québec, réclamées depuis 10 ans, risquent également d’accentuer ce mouvement, en reportant sur les municipalités des responsabilités et des coûts dont plusieurs tenteront de se délester en recourant aux firmes privées.

Au Québec, rappelle-t-elle, les échéances de l’automne 2001 seront primordiales pour s’assurer de l’engagement de l’État québécois par rapport à une véritable politique écosystémique de l’eau, déjà bêtement compromise par les 36 projets de barrages privés sur 24 rivières. Le Québec devra également assumer son rôle de premier maître d’œuvre de la gestion du Saint-Laurent dont le bassin versant couvre l’essentiel du territoire habité.

Quant aux problèmes mondiaux de pénuries d’eau, amplifiées par les changements climatiques, ils toucheront plus de 5 milliards de personnes d’ici 2025. Il vaut donc mieux adapter aux climats, l’agriculture qui accapare 70 % des ressources d’eau à l’échelle du monde, améliorer l’irrigation et choisir des productions agroalimentaires requérant moins d’eau que par exemple l’élevage. Une fois de plus, Louise Vandelac plonge au cœur de l’actualité pour nous convier à nous arrêter et à prendre le temps de réfléchir à la perte totale de souveraineté qui nous guette tant sur notre sol et nos eaux que dans nos vies.

La procréation médiatiquement assistée

S’il est une chose que Louise Vandelac n’a jamais cessé de mettre en évidence, c’est la responsabilité des médias dans l’expansion fulgurante de la biotechnologie et de la marchandisation du vivant. Déjà en 1986, on trouve un article d’elle dans La Vie en rose intitulé La presse enceinte de l’homme enceint où elle commente le scoop qui laisse croire qu’il est désormais possible aux hommes d’être enceints. Elle écrit que ce type de couverture de presse, fort peu rigoureuse, crée la demande et prépare le terrain idéologique qui permet aux chercheurs en mal d’exploit et de publicité de passer à l’acte (Vandelac, 1986 : 8).

En 1993, elle entreprend, avec deux diplômées, une recherche pour comprendre la contribution de la presse dans le modelage de l’opinion publique concernant les rapports éthique-biomédecine-technologies et société et pour savoir si la difficulté d’amorcer un véritable débat éthique sur ces technologies n’est pas liée au rôle même de la presse dans notre société (Vandelac et al, déc. 1993-janv. 1994).

Selon elle, le rôle déterminant joué par les médias est trop souvent négligé. Nous le savons à présent, les moyens d’information répandent l’inconscience aussi sûrement que la lumière répand l’ombre ; plus le projecteur est puissant, plus l’ombre est épaisse. (Malouf) Il suffit d’ailleurs de lire quelques titres de la presse québécoise des dernières années pour saisir combien cet effet d’aveuglement collectif a déjà commencé à nous faire perdre de vue l’essentiel. Une de ses collègues chercheuses, Monette Vacquin, parle à juste titre de l’inconscientifique qui anime les médias. Bref, sous le regard émerveillé des médias, tout est prêt pour passer, selon les termes de certains éthiciens de service, de la quasi-animalité des conceptions sexuelles ordinaires à l’humanité supérieure des conceptions clonées !

C’est de plus en plus dans le clonage des cellules souches des embryons, présumément capables de remplacer n’importe quel organe qui, au nom d’une paradoxale santé, sert à faire accepter cet hallucinant projet de se cloner un embryon pour s’en nourrir dans l’espoir de se guérir, dit-elle, en dévorant en quelque sorte son double. On manipule carrément l’opinion, en nous montrant de jeunes malades sympathiques dont les jours sont comptés, des célébrités comme Christopher Reeve ou Michael J. Fox, pour qui la recherche sur les cellules souches constituerait l’unique espoir de guérison, alors qu’on sait déjà produire des biomatériaux avec des cellules adultes sans passer par l’embryon.

Dans une émission récente d’Enjeux (SRC, 19.05.01), le commentaire et la majorité des intervenants font l’apologie du clonage, réduisant presque à l’insignifiance les mises en garde de Louise Vandelac, de Maureen Mc Teer et du Dr François Auger, spécialiste des biomatériaux. Les médias leurrent le public en lui promettant d’échapper à la mort, sans que personne ne sache les conséquences à long terme de ces interventions et les risques de réactions en chaîne irréversibles qu’elles pourraient entraîner.

Un nouveau mode de production

Dans un beau texte, Sortir en douce de l’espèce humaine, publié dans Le Devoir, en conclusion d’une série d’articles de divers experts sur la révolution génétique, puis repris dans le Courrier international de janvier 2001 et revu et augmenté à la demande de Futuribles, Louise Vandelac continue d’approfondir sa pensée et de sonner l’alarme dans l’indifférence générale et la cacophonie médiatique. Elle tente encore une fois, de dénouer ce qui s’y joue, ce qui nous met en jeu et nous met en joue, et ce qui risque de nous mettre littéralement hors jeu (Vandelac, 2000b).

Comme Cassandre, elle y montre comment le cheval de Troie des technologies de reproduction est déjà à l’œuvre pour transformer l’engendrement d’un enfant, fruit de la rencontre de deux êtres, au cœur de la différence des sexes, des sexualités et des générations, en production sérielle de vivant. C’est désormais, prévient-elle, la vitesse de maîtrise et de transformation des flux d’information des réseaux financiers, informatiques et génétiques qui est au cœur des enjeux économiques et politiques.

Dans ce contexte, les gènes, couplés à la puissance de l’informatique, constituent non seulement une nouvelle ressource mais de nouveaux modes de production et de reproduction. Ainsi, peu à peu, l’idée se fait jour que nous entrons dans un « mode de production biologique » où le matériau biologique ne serait rien d’autre qu’une force productive et, par conséquent, une marchandise d’un nouveau type qui induirait une industrie, un marché et, partant, une idéologie propre (Edelman, in Vandelac, 2001).

Elle impute ce glissement progressif hors de l’humain à une culture nourrie d’individualisme exacerbé, de double standard face à la vie humaine, de fantasmes de toute-puissance, d’autoreproduction narcissique, d’idéal de corps régénérés pièce à pièce et de vie éternelle. Couronnement des conceptions économiques à courte vue et du laxisme des États nous menant rapidement vers l’épuisement des ressources, la perte de la biodiversité, la dégradation des écosystèmes et bientôt vers notre sortie de l’espèce humaine.

Que faire ?

La protection des équilibres vitaux des écosystèmes biophysiques et sociaux, selon Louise Vandelac, exige une interdisciplinarité réelle, la démocratisation des savoirs et des décisions et la mise en place de véritables politiques et instances publiques. Elle insiste sur la nécessité de repenser un droit échappant aux conceptions essentiellement techniciennes, gestionnaires et normatives qui marquent notamment son évolution nord-américaine. Et elle souligne, à propos des rapports d’engendrement, ce qui a toujours été la ligne de force de tous ses travaux, soit les grands enjeux socio-économiques et symboliques qui se jouent et se nouent dans et par les rapports de sexe. Elle conclut en disant que les mutations du vivant devraient nous inciter à un éventuel droit international de l’engendrement, opposant la norme publique et le respect des êtres à la privatisation à tout crin du vivant, un droit sachant faire respecter le lien et la limite (Vandelac, 1999c : 392).

Vous l’aurez compris, Louise Vandelac vit dans un temps extensible qui repousse sans cesse les limites. Temps de générosité, de révolte, de liberté. Temps vivant partagé entre son fils, son compagnon, ses parents, ses amiEs, ses étudiantEs et ses collègues de l’UQAM, sa collaboration au Cinbiose, à Eau-Secours, son rôle d’experte sur les sujets brûlants de l’heure. Avec toujours le sourire aux lèvres et cet insatiable goût de vivre qui transparaît dans chacune de ses interventions.

Elle a toujours eu le courage d’aller à contre-courant et fait partie de ces biologistes et de ces écologistes de notre temps, dont parle Jeremy Rifkin, héros méconnus qui se sont élevés, au fil des années, contre certains des aspects les plus troublants de la révolution biotechnologique, allant parfois jusqu’à mettre en jeu leur carrière (Rifkin, 1998 : 19). Dans cette trajectoire, où chaque instant semble lui apporter un nouveau défi, Louise Vandelac assume le rôle difficile de conscience de son temps, féministe de surcroît, sans compromis ni complaisance.

Je trouve encourageant de voir qu’au moment où l’on continue régulièrement d’annoncer la mort du féminisme, il y ait des parcours exemplaires, comme celui-ci, illustrant de manière incontestable le renouvellement et la pertinence d’une analyse féministe qui plonge au cœur du réel et de l’essentiel. J’espère avoir réussi à faire ici un portrait qui tienne plus de la peinture que de la photo. D’un travail en progression, d’une huile où, après la première couche de fond, la main ajoute, jour après jour, une touche de couleur pour faire apparaître la riche texture d’un être. D’une amoureuse du vivant.

Louise Vandelac par ses écrits

Professeure et chercheuse, elle a mené une douzaine de projets de recherche, publié plusieurs ouvrages collectifs, ainsi qu’une soixantaine d’articles scientifiques ; elle a également prononcé plus de 250 conférences au Québec, au Canada et en Europe.

VANDELAC, Louise et SANFAÇON, Jean-Robert, " Perspectives Jeunesse ", Montréal, Agence de presse libre du Québec (APLQ), 1972.
VANDELAC, Louise, L’Italie au féminisme, Paris, Tierce, 1978.
VANDELAC, Louise,. L’impossible travail des femmes in Études d’économie politique, AEP, numéro spécial d’interventions économiques, Montréal, Sept. 1984.
VANDELAC, Louise, La presse enceinte de l’homme enceint, Montréal, La Vie en rose, déc. 1986.
VANDELAC Louise, (sous la direction de) avec Diane BELISLE, Anne GAUTHIER et Yolande PINARD. Du Travail et de l’amour, Les Dessous de la production domestique, Ed.St-Martin, Montréal, mars 1985. Réédition, Ed. St-Martin, Montréal et Syros/Alternative, Paris, janv. 1987.
VANDELAC, Louise et al, Actes de la section d’études féministes de L’ACFAS-UQAM 1989, Montréal, UQAM, 1990.
VANDELAC, Louise, avec Andrée-Lise MÉTHOT, Karen MESSING et Nicole VÉZINA, Concilier…l’inconciliable…, Montréal, UQAM-CSN-FTQ-CINBIOSE, 1993.
VANDELAC, Louise, avec Rosanna BARALDI et Évelyne FORTIN, Clonage Médiatique… Life is Xerox and I am just a copy…, L’Agora, Vol. 1, no 4, déc. 1993-janv. 1994.
VANDELAC, L., Technologies de reproduction : l’irresponsabilité des pouvoirs publics et la nôtre..., pp. 109-122 Technologies médicales, Sociologie et sociétés, Vol. XXVIII, No.2, Département de sociologie, Un. de Montréal, Automne 1996.
VANDELAC, Louise et Karl PARENT, C’est moi l’inconciliable ?, Montréal, FTQ, Service de la condition féminine, 1995.
VANDELAC, Louise, avec France TISSOT, Andrée-Lise MÉTHOT et Rolande PINARD, Concilier l’inconciliable, Rapport entreprise para-publique, faits saillants, 20 p. mai 1996.
VANDELAC, Louise, avec France TISSOT et Karen MESSING, Concilier les responsabilités professionnelles, familiales, sociales et personnelles : ce n’est pas toujours la santé ! Rapport de recherche volet détresse psychologique des recherches Concilier l’inconciliable (CRSH) et L’art de concilier l’inconciliable (CQRS), nov. 1997.
VANDELAC, Louise et France TISSOT, Congés de maternité, de paternité, d’adoption et congés parentaux. des congés d’abord à la charge des parents en emploi, rapport thématique sur l’un des volets des recherches Concilier l’inconciliable (CRSH) et L’art de concilier l’inconciliable (CQRS), fév. 1998a.
VANDELAC, Louise, Will We Be Taught Ethics By Our Clones ? The Mutations Of The Living, From Endocrine Disruptors To Genetics, in Claude Sureau and Françoise Shenfield (Eds.) Baillières’s Clinical Obstetric and Gynaecology, International Practice and Research, 1998b.
VANDELAC, Louise,L’Éthique de la parole donnée : condition de l’engendrement des êtres et du savoir, L’Éthique de la parole donnée, sous la direction de Christian St-Germain et Aldina da Silva, Québec, Éditions MNH, 1998c.
VANDELAC, Louise, (responsable du comité d’accès à l’égalité SPUQ-UQAM et Marie-Hélène BACON assistante de recherche), Conciliation des responsabilités professionnelles, familiales, sociales et personnelles, Comité d’accès à l’égalité SPUQ et UQAM, document de travail, avril 1999a.
VANDELAC, Louise et Karl PARENT, Main basse sur les gènes, ou, Les aliments mutants, Montréal, ONF, 1999b.
VANDELAC, Louise, La Famille reconstituée par la biologie : des flous du droit au droit floué ?, Revue Juridique Thémis, Volume 33, No 2, Faculté de Droit, Université de Montréal, 1999c.
VANDELAC, Louise et Karl PARENT, Clonage, ou, l’art de se faire doubler, Montréal, ONF, 2000a.
VANDELAC, Louise, Sortir en douce de l’espèce humaine, Montréal, Le Devoir, 7 octobre 2000b.
VANDELAC, Louise, avec Marie MAZALTO et André BOUTHILLIER, L’avenir d’un état soluble à l’argent, Montréal, Recto Verso, no 289, Mars-Avril 2001b.
VANDELAC, Louise, Menaces sur l’humanité… ou démocratiser le génie génétique ", Paris, Futuribles, mai 2001c.

Autres références bibliographiques

EDELMAN, Bernard, Le Droit et le vivant, no 212, La Recherche, août, 1989.
EHRENREICH, Barbara et Deirdre ENGLISH, préf. Louise VANDELAC, Des experts et des femmes, Montréal, Les Éditions du remue-ménage, 1982.
JACOB, Suzanne, La Bulle d’encre, Montréal, PUM, Boréal, 1997.
KNEEN, Brewster, Les Aliments trafiqués ou les dessous de la biotechnologie, Québec, Écosociété, 2000.
MALOUF, Amin, Le Premier siècle après Béatrice, Paris, Grasset, 1992.
O’BRIEN, Mary, La Dialectique de la reproduction, Montréal, Les Éditions du remue-ménage, 1987.
RIFKIN, Jeremy, Le Siècle Biotech, Paris, La Découverte et Syros, 1998.
THUILLIER, Pierre, La Grande implosion. rapport sur l’effondrement de l’Occident 1999-2002, Paris, Fayard, 1995.
VACQUIN, Monette, Main basse sur les vivants, Paris, Fayard, 1999.

Revues

DUPONT, Christiane et Claire GAGNON, La techno-maternité - Faut-il s’en inquiéter ?, Québec, Gazette des femmes, Vol. 22, no 5, janvier-février, 2001.
MILLOT, Pascale, La science remplacera-t-elle les femmes, Montréal, Châtelaine, janvier 1999.
MORAZIN, Jeanne, Pensons Famille, Vol. 5, No 34, Décembre 1993.
PERREAULT, Julie, Le Nouveau monde just in time, Montréal, Vie ouvrière, No265, Mars-Avril 1997.

Saint-Calixte, avril-mai, 2001

© Élaine Audet

Publié dans L’Apostrophe, Vo. 1, no 2. Automne 2001
Mise en ligne sur Sisyphe, le 15 novembre 2002

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Élaine Audet

Élaine Audet a publié, au Québec et en Europe, des recueils de poésie et des essais, et elle a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs. Depuis 2002, elle est l’une des deux éditrices de Sisyphe.
Ses plus récentes publications sont :
 Prostitution - perspectives féministes, (éditions Sisyphe, 2005).
 La plénitude et la limite, poésie, (éditions Sisyphe, 2006).
 Prostitution, Feminist Perspectives, (éditions Sisyphe, 2009).
 Sel et sang de la mémoire, Polytechnique, 6 décembre 1989, poésie, (éditions Sisyphe, 2009).
 L’épreuve du coeur, poésie, (papier & pdf num., éditions Sisyphe, 2014).
 Au fil de l’impossible, poésie, pdf num., (éditions Sisyphe, 2015).
 Tutoyer l’infini, poésie,pdf num., 2017.
 Le temps suspendu, pdf num., 2019.

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