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dimanche 11 décembre 2005

Des mères privées de leurs enfants à cause des préjugés sexistes de la DPJ - suite






Écrits d'Élaine Audet



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Régulièrement, des groupes de femmes accompagnent des mères qui ont perdu la garde de leurs enfants à cause de décisions injustifiées et injustes de la DPJ ou des tribunaux. Souvent, les enfants sont instrumentalisés par leur père pour faire du tort à la mère qui se retrouve revictimisée par la DPJ faute d’une analyse appropriée de la problématique de violence conjugale et à cause d’interventions teintées de stéréotypes sexistes. Parfois, même, le fait que ces femmes et leurs enfants aient été victimes de violence conjugale n’est pas retenu dans les analyses psychosociales par les intervenantEs de la DPJ. Les conséquences sont pénibles pour la mère et pour les enfants.

***

C’était la situation d’une femme dont l’histoire était résumée ici et dont l’anonymat avait été préservé.

Vous ne retrouverez plus dans cette page la présentation de cette histoire, ni la lettre-type proposée pour demander l’intervention de la ministre Delisle. La mère en question m’a demandé de remplacer la lettre-type adressée à la ministre Delisle par une autre de sa composition, ce que je ne ferai pas, et voici pourquoi.

Tout d’abord, l’invitation et le contenu de la lettre originale avaient été discutés par la mère concernée - appelons-la Mme X - avec le groupe de femmes qui la soutenait, avant d’être diffusés dans des réseaux féministes. Mme X m’a même remerciée, le 12 décembre dernier, d’avoir publié cette page. J’avais, bien entendu, consulté au préalable le groupe qui diffusait cet appel. Aussi, ai-je été surprise lorsque j’ai reçu, le 5 janvier 2006, la lettre de Mme X qui portait la mention "Sans préjudice" et qui affirmait que le libellé de l’invitation à soutenir sa cause lui portait préjudice. Elle écrivait, par exemple : « cette bataille n’est pas contre mon ex-mari, ni contre les hommes en général. Je demande de bien vouloir rectifier la lettre publiée sur votre site par celle que trouverez ci-bas jointe à cette lettre. »

Les propos comme "bataille contre mon ex-mari et contre les hommes en général" sentent l’influence masculiniste à plein nez. Rien dans les documents transmis par le groupe de soutien et publiés sur Sisyphe et ailleurs n’indiquait une bataille contre son ex-mari, ni contre les hommes en général. C’est la DPJ qui était en cause, mais les documents donnaient comme il se doit le contexte de la situation. J’ai donc suspendu la page en attendant de m’informer davantage et ensuite j’ai pris ma décision. Je n’ai rien à "rectifier" puisque je n’étais pas l’auteure des documents de cette page et que je ne vois pas comment ils peuvent porter préjudice. Je veux bien aider des causes, mais si on tente de les détourner de leur intention initiale ou de les déformer, je ne marche plus. Des gens estiment que rapporter des faits impliquant des pères violents protégés par des institutions publiques, c’est mener une bataille contre tous les hommes, c’est leur affaire, mais cela ne m’empêchera pas de rapporter de tels faits sur Sisyphe et de les accompagner d’analyses féministes. Sisyphe est un site féministe indépendant, pas une succursale de masculinistes hargneux qui s’évertuent à miner les droits et à détruire la vie de certaines mères. Que ces hommes n’aiment pas les critiques révélant leurs stratégies, c’est une chose, mais ce n’est certainement pas ce qui me fera retraiter.

J’ai conservé ci-dessous le court argumentaire du groupe de soutien, qui ne concerne pas - hélas - que le cas de Mme X et de ses enfants. Je vous invite à lire également les autres articles de cette rubrique dont les titres figurent à gauche de cette page et de vérifier régulièrement la page d’accueil de Sisyphe. Car, que cela plaise ou non, nous reviendrons, croyez-moi, sur la situation des mères victimes d’injustice à cause d’institutions publiques sous influence masculiniste. Micheline Carrier, éditrice de Sisyphe.

***

Pourquoi jugeait-on important de participer à la campagne qui était lancée pour soutenir Mme X ?

La logique patriarcale et néo-libérale traverse de nombreuses institutions. De par son caractère exceptionnel, la Loi sur la Protection de la jeunesse confère le droit à l’État patriarcal de s’immiscer dans la famille et d’y imposer son ordre. Dans certaines situations, dont sont témoins les groupes des femmes, la machine de la DPJ s’attend à ce que les femmes fassent tout le travail gratuit pour élever un enfant, et à ce que les hommes, dans le cas où ils sont séparés de la mère, s’assurent de la présence d’une femme pour accomplir ce travail. Si le père a une nouvelle conjointe, la machine de la DPJ va plutôt soutenir que le père ait la garde totale de l’enfant (et ceci même si c’est un homme violent). Évidemment, la machine est séduite par le charme de la famille nucléaire.

Ainsi, le rôle de la mère se retrouve à être réduit à la fonction biologique de procréation, le rôle des femmes est réduit à la fonction du travail gratuit essentiel à la vie et au développement des enfants, alors que le père maintient son rôle de patriarche et de décideur. Voulons-nous d’un système dont la volonté légitime est de protéger les enfants, mais qui s’appuie sur des assises comparables à celles sur lesquelles repose la loi islamique, la Charia ?

Il est temps aussi de mettre un frein à la manipulation des hommes contrôlants qui, via la machine de la DPJ, s’assurent de maintenir un contrôle sur la vie de leur ex-femme. Il est également le temps que, à tous les niveaux de la société, on accepte qu’une femme victime de violence conjugale n’est pas coupable, ni responsable des effets de la violence sur les enfants.

Anais Bonnenfant
Animatrice communautaire
anaisbonnenfant@hotmail.com

Mise en ligne sur Sisyphe, le 11 décembre 2005.
Mis à jour, le 11 janvier 2006.



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  • > Des mères privées de leurs enfants à cause des préjugés sexistes de la DPJ - suite
    (1/3) 11 avril 2008 , par

  • une mère se bat pour son enfant et la vérité
    (2/3) 8 novembre 2007 , par

  • > Plus aucun droit sur nos enfants, même pas celui de les protéger.
    (3/3) 28 décembre 2006 , par





  • > Des mères privées de leurs enfants à cause des préjugés sexistes de la DPJ - suite
    11 avril 2008 , par   [retour au début des forums]

    Moi je suis belge, après la manipulation et le mansonge c’est Gardner et son pseudo syndrome (S.A.P) qui on eu raison de ma famille.Je lutte pour ne pas me supprimer, ils me manquent tellement et je pense que maintenant je ne sert plus a rien.

    Y a-t-il une association de mère qui s’est créé quelque part ?

    une mère se bat pour son enfant et la vérité
    8 novembre 2007 , par   [retour au début des forums]

    je suis actuellement privée de la garde de mon enfant de 5 ans ainsi que de l’autorité parentale à titre provisoire, en attente des rapports d’exertises psychologiques et sociales demandés par le juge suite aux mensonges de mon mari violent et pervers manipulateur.

    • Mon conjoint a fait la même chose.
      21 janvier 2008 , par
        [retour au début des forums]

      Je viens également de perdre mes enfants suite à une histoire similaire à la tienne. J’ai perdu les pédales suite à toute la violence que mon ex m’a infligée. Alors qu’il s’est acharné une trentaine de fois sur moi, moi je lui ai seulement donné un coup de sacoche, un faible coup de poing et maintenant, c’est moi la méchante et la déséquilibrée. Monsieur est protégée par la DPJcomme pas un. Mes deux enfants en très bas age (3 ans et 5 ans) seront éduqués par un homme égoiste, narcissique, violent, et personne ne formalise. Malgré les preuves que j’ai apportées à la ts de la dpj (lettre d’une maison d’hébergement pour femmes violentées, papiers d’un psychologue), on pense toujours que je suis la méchante. On veut absolument que je fasse une psychothérapie, que j’aille chercher de l’aide. Mon conjoint a déja tenté de m’assassiner et moi je n’ai rien fait. Tenter de comprendre quelque chose.

      [Répondre à ce message]

    • >je suis privée de mes enfants parce que la justice a un parti pris
      30 mars 2008 , par
        [retour au début des forums]

      Je suis comme vous on vient de me prendre mes enfants alors même que mon ex est déclaré incompétent à s’en occuper, sa belle-mère a payer un expert pour avoir le contrôle de mes enants et pour dresser un tableau noir de moi, un rapport d’enquête du juge pour enfant prouve que c’est eux qui sont décrits comme dangereux.
      Le résultat est pourtant là.
      Mes enfants me sont pris, les profs me mentent mes enfants ne travaillent pas à l’école et ils me disent le contraire, ils n’ont aucun droit d’avoir de contact avec moi.
      Je tente de garder le contrôle de moi-même, mais cela m’est trop difficile, je cherche tous les moyens pour les reprendre. En tant que mère je protégeais mes enfants mais on m’a fait passer pour folle. On appelle çà la justice française la pire de toute, seule l’argent à le pouvoir.
      Mes enfants en paient le prix le plus élevé et on n’a aucun droit.

      [Répondre à ce message]

    • > une mère se bat pour son enfant et la vérité
      2 avril 2008 , par
        [retour au début des forums]

      Je suis dans la même situation,
      Le juge ne m’a attribué que le premier et le deuxième we des mois de 5 semaines, il arrive donc que je ne puisse pas la voir pendant 3 semaines ni même lui parler...la procédure court d’enquête en expertise depuis presque 1 an !!!
      Que faites vous ?

      [Répondre à ce message]

    • une mère se bat pour son enfant et la vérité
      9 août 2008 , par
        [retour au début des forums]

      bonjour mon nom est nathalie,
      jai lie votre temoignage,
      vous n’ete pas seule,
      moi j’ai trois enfants placée
      et ma chum lorraine ca fait deja 11 ans
      vous pouvez m’envoiyer un email

      nathalie1743@hotmail.com

      et tu peux aller voir mon site voici l’adresse http://groups.msn.com/parentraide

      [Répondre à ce message]

    > Plus aucun droit sur nos enfants, même pas celui de les protéger.
    28 décembre 2006 , par   [retour au début des forums]

    quel crime ai-je commis ?
    J’ai été traitée de mère manipulatrice,
    accusant sans l’ombre d’une preuve,
    il y en avait à profusion, mais la partie adverse se demandait surtout comment je me les étais procurées. Le fait que mon ex conduisait saoul avec enfant à bord et sans ceinture (accidents) n’empêchait pas
    que le papa ait les fonctions parentales requises. puisque de toutes façon c’était le passé. Il s’est marié même pas trois mois après le 1er jour où il a rencontré son épouse actuelle, se sont présentées comme un couple serein et épanouïssant, ont demandé la garde principale alors qu’il ne s’occupait jamais d’eux à un point que je ne décrirai pas. Par contre, elle les voulait fort, elle, qui allait être
    leur nouvelle maman, comme ils l’ont
    dit. Dans ce village rural, il y a eu
    une enquête sociale. La directrice a interdit aux professeurs et gardiennes de raconter quoi que ce soit, neutralité oblige, mais a déclaré que je ne payais les dîners,
    que l’école le faisait, qu’ils retenaient les enfants de force pour qu’ils puissent manger. totalement faux.
    L’inspecteur s’est contenté de cette seule déclaration émanant de l’école,
    déclarant lui qu’il me trouvait dépressive. Ce que j’étais loin d’être jusqu’à ce que j’aie connaissance, tardive d’ailleurs, et de façon opportune de cette "enquête sociale". Le Juge en référé a pris les charges de mon ex en considération, pas les miennes, (dont celle des 5 enfants en commun).
    Dans l’intérêt des enfants, bien évidemment.
    Il ne vient quasiment jamais voir les enfants (ni anniversaires, Noel,etc)
    et ose affirmer dans l’enquête de police qu’il aimerait les voir plus souvent.
    Tout ceci pour dire que ce qui me fait peur, ce n’est pas que l’incompétence, mais cette indifférence criminelle et malsaine qui plane et pèse sur nous.
    J’ai voulu déposer plainte pour non-représentation de parent, et la policière n’a pas pu acter, cela n’existant pas. C’est pourtant un droit de l’enfant clairement inscrit dans la convention. Elle m’a par contre affirmé que beaucoup de "pères" demandaient la garde principale ou alternée pour se désintéresser ensuite de leurs enfants lorsqu’ils n’avaient pas eu gain de cause. Sur le même ton que ces papas-là : A quand des statistiques sur le désistement de ce type de parents-là ?
    Cela ne fait pas que des malheureuses, il sera maintenant plus aisé de s’approprier les enfants des autres.
    Quitte à être la nouvelle bonne et baby-sitter...
    Si le jugement définitif leur donnait raison, j’ai déjà une telle haine, de ce marricide, de cet infanticide, que je me sais capable du pire.
    Si les juges, dernier rempart, ne se reprennent pas, ils auront des comptes à rendre à la société.

    • > Plus aucun droit sur nos enfants, même pas celui de les protéger.
      18 janvier 2007 , par
        [retour au début des forums]
      http://www.kiombo.com/pmes/index.html

      Si les enquêtes de proximité étaient mieux faites, sans parti pris sexistes, le SPJ prendrait peut-être de meilleures décisions, eu égard aux droits de l’enfant. Ces derniers n’en seraient donc plus les innocentes victimes.

      La refonte du pouvoir judiciaire devrait être l’une des priorités de la Suisse et de la France cela va sans dire.
      Leïla Elisabeth Pellissier

      [Répondre à ce message]

      • > Plus aucun droit sur nos enfants, même pas celui de les protéger.
        12 février 2007 , par
          [retour au début des forums]

        Plus aucun droit sur mes enfants.

        Depuis mon divorce dont la cause principale a été le père qui n’a pas su protéger les enfants contre son frère d’attouchements sexuels envers l’aîné. Le beau-frère paternel a été relaxé au bénéfice du doute. Alors que j’avais eu dans un premier temps la garde de mes enfants alors que j’étais en congé parental, le fait que je me suis opposée à la garde annuelle des enfants (1 an chez l’un et 1 an chez l’autre) pour leur équilibre psychologique. Le père a obtenu la garde définitive des enfants depuis le 30/08/2004 où il m’a été demandé de remettre les enfants au Commissariat de Troyes. Depuis, celui-ci a tout fait grâce à l’appui de relations qu’il avait avec des personnes travaillant à la Cour d’Appel de Paris eu cette garde définitive et malgré mon appel récent d’obtenir à nouveau la garde, cet appel a été rejeté du fait qu’à l’époque j’avais pris un avocat en aide juridictionnelle et que celui-ci m’a été désignée 2 mois après l’expiration du délai. Le pire c’est que cela s’est retourné contre moi alors que j’avais prouvé que j’avais fait le nécessaire avant le délai. Depuis mes deux enfants qui sont encore petits ne sont même pas gardés par le père mais ce sont les grands parents paternels qui ont décidé de prendre ma place et sans scrupule. Au temps où j’avais parlé à la belle mère du problème qui s’était passé avec son fils elle me disait que j’avais bien fait d’en parler mais qu’il ne fallait pas en faire une affaire d’état. Ce n’était pourtant pas là le véritable problème c’était surtout protéger mon fils de ce qui s’était passé. Malgré les attestations médicales des CMPP, malgré que mon fils âgé de 4ans à l’époque ait parlé devant le tribunal correctionnel, tout s’est retourné contre moi en me traitant de manipulatrice envers mon fils, de menteuse, jusqu’à essayer de m’interner. Tous ces complots n’ont même pas été pris en considération par la justice. Je trouve cela plus qu’aberrant de voir que non seulement je ne vois plus mes enfants tous les quinze jours mais qu’en plus mes enfants n’ont plus leur vrai mère à leurs côtés alors que j’ai tout fait pour les protéger contre leur oncle paternel. Mais qu’en plus ce soit la grand-mère paternel qui s’en occupe alors qu’elle devrait me laisser mon rôle de mère. Je demande que mon dossier soit à nouveau pris en considération et qu’il y a abus de pouvoir du fait que je n’ai plus mes enfants et que la Juge n’a eu aucun scrupule de me retirer mes droits de mère surtout de les voir 1 journée tous les quinze jours c’est plus qu’honteux, c’est un crime de me retirer ce qu’il y a de plus important. Ces juges mériteraient de connaître la même situation pour comprendre la souffrance d’une mère qui ne demande que de retrouver ses enfants. Sans compter que le père se débarrasse de ses enfants en les couchant tous les soirs, toutes les semaines chez ses parents. en conclusion es enfants ont été conçus pour les grands parents paternels et non aux parents naturels qui n’assurent plus leurs rôles de mère et père.

        [Répondre à ce message]

        • > Plus aucun droit sur nos enfants, même pas celui de les protéger.
          19 mars 2007 , par
            [retour au début des forums]

          bonjour

          je souhaiteraiS en savoir plus sur votre histoire car je vis une situation similaire : garde donnée au père par la cour d appel de paris

          merci

          [Répondre à ce message]

          • Les mères en souffrance d’amour : qui nous volent nos enfants ?
            27 mars 2007 , par
              [retour au début des forums]

            Je suis entièrement d’accord avec vous. Dans quel monde vivons nous si les enfants deviennent le seul moyen à des pères pour meurtrir leur ex femme. Je suis moi même révoltée ce soir par la décision d’un juge en référé qui laisse mon neveu chez son père alcoolique ancien toxicomane au chomage et ancien détenu de prison ???

            Je suis aussi en colère contre cette justice qui laisse une mère ne pas voir son fils depuis plus de 32 jours. Et on n’ose me parler du bien de l’enfant ? Ils veulent que je leur en parle moi du bien des enfants les juges. Ils veulent que je leur raconte tous ces momes meurtris par leur incompétence leur lenteur leur manque de dicernement que l’on retrouve dans les réseau d’aide avec les spychologue scolaire les rééducateurs...

            La justice n’est elle pas là pour appaiser ? je suis au contraire folle de rage on n’a pas le droit de retirer ses enfants à une mère qui ne les met pas en danger c’est criminel.
            Il faut mentir ne plus être honnête apporter de fausses preuves et être bons comédiens pour se faire entendre autant en revenir à la loi du talion oeil pour oeil....

            J’ai mal de voir ma soeur esperer revoir son fils parce que je suis moi même une mère et qu’il n’y a rien de pire que de retirer des enfants à une mère aimante. C’est à vous rendre folle de douleur. C’est quoi cette socièté où le bon sens n’a plus de mise ou l’évidence est nièe...

            J’enrage et prépare déjà la réplique. Merci le justice de nous enseigner les stratégies le mensonge la manipulation et l’art de la comédie puisque la vérité et l’honnéteté n’ont plus aucun écho dans vos rangs.

            [Répondre à ce message]


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