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mardi 11 juillet 2006 Iran - Sauver Malak de la lapidation
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Une fois encore, une femme iranienne a été condamnée à mort par la pratique inhumaine de la lapidation en public. Le 28 juin 2006, une cour d’Ourmia (Nord-Ouest de l’Iran) a condamné Malak Ghorbany à mort pour « adultère ». Selon le code pénal iranien, le terme « adultère » est utilisé pour décrire toute relation intime ou sexuelle entre un homme et une fille/femme qui ne sont pas mariés. Le « crime d’adultère » est aussi utilisé lorsqu’une fille est accusée d’avoir commis « des actes incompatibles avec la chasteté », ce qui peut par exemple inclure le viol. La peine pour « adultère » est la mort. Le jour de son exécution, les mains de la femme sont attachées derrière son dos et elle est recouverte d’un drap de la tête aux pieds, puis placée dans un trou creusé au sol. Le trou est ensuite rebouché jusqu’au niveau de sa poitrine. A ce moment-là, les membres de la communauté sont invités à la tuer en lui lançant des pierres. Cependant, afin de s’assurer que la femme/fille condamnée souffre et soit torturée au maximum, le gouvernement iranien a même déterminé la taille des pierres qui doivent être utilisées lors de cette barbare exécution publique. Selon la loi, les pierres ne doivent être ni trop petites pour s’assurer de la mort finale, ni trop grosses pour ne pas causer la mort « trop tôt ». Le Comité pour la Défense des Droits Humains au Kurdistan Iranien a publié un appel pour sauver la vie de Malak Ghorbany, et j’ai initié une pétition adressée aux membres des Nations Unies, d’Amnesty International, du clergé au pouvoir en Iran, et de nombreuses autres organisations et organismes à travers le monde pour s’opposer à la condamnation barbare de Malak. J’ai besoin de vous pour m’aider à sauver la vie de Malak, tout comme nous l’avions fait pour Nazanin (jeune fille de 17 ans), en signant cette pétition et en faisant le plus de publicité possible sur cette affaire. Sans une forte pression internationale et l’expression de notre indignation face aux atrocités commises par le régime islamiste, les Iranien-nes continueront d’être soumis-es aux pratiques médiévales qui violent les plus fondamentaux des droits humains. Merci de votre soutien, de votre amitié et gentillesse, attendant le jour où aucune femme ne sera violentée, torturée ou assassinée simplement à cause de son genre, Lily Mazahery Madame Mazahery est une juriste perso-américaine, fondatrice et présidente du Legal Rights Institute basé à Washington. Elle est une militante active pour les droits humains des femmes dans le monde et une franche opposante aux lois qui servent à opprimer les femmes au nom de la religion. Madame Mazahery a publié des commentaires d’experte sur les lois islamiques et iraniennes, et sur la violation des droits humains dans les sociétés islamiques. Elle a témoigné devant le congrès des Etats-Unis sur la condition des femmes et des enfants en Iran sous le régime islamiste et décrit les atrocités auxquelles sont soumises les femmes sous la législation de la Charia, comme les pendaisons publiques, les lapidations publiques, et les mariages temporaires.. – Article en anglais sur la condamnation de Malak A : Kofi Annan, secrétaire général des nations Unis ; Louise Arbour, Haute Commission des Droits Humains des Nations Unies ; Ayatollah Sayed Ali Khamenei, dirigeant de la République Islamique d’Iran ; Ayatollah Mahmoud Has, responsable de la juridiction d’IRI. Copie à : Président des USA, chefs d’Etat de l’Union Européenne, chefs d’Etats des Etats démocratiques du monde, Secrétaire général des Nations Unies, Rapporteur Spécial de la commission pour les droits humains des Nations Unies, secrétaire d’Etat des USA, Congrès des Etats-Unis, Sénateur Brownback, Parlement Européen, Amnesty International, Groupe journalisme international. Le ou vers le 29 juin 2006, un tribunal d’Ourmia, une ville iranienne du Nord-Ouest, a condamné Malak Ghorbany, une femme iranienne, à mort par lapidation publique après l’avoir déclarée coupable du crime d’« adultère ». Selon le code pénal iranien, le terme « adultère » est utilisé pour décrire toute relation intime ou sexuelle entre un homme et une fille/femme qui ne sont pas mariés. Le « crime d’adultère » est aussi utilisé lorsqu’une fille est accusée d’avoir commis « des actes incompatibles avec la chasteté », ce qui peut par exemple inclure le viol. La peine pour « adultère » est la mort. Dans le cas de Madame Ghorbany, la méthode d’exécution particulière (la mort par lapidation) est une des plus inhumaine et cruelle forme de torture et de violence. Le jour de son exécution, les mains de Madame Ghorbany seront attachées derrière son dos et elle sera recouverte d’un drap de la tête aux pieds, puis placée dans un trou creusé au sol. Le trou sera ensuite rebouché jusqu’au niveau de sa poitrine. A ce moment-là, les membres de la communauté seront invités à la tuer en lui lançant des pierres. Afin de s’assurer que la femme/fille condamnée souffre et soit torturée au maximum, le gouvernement iranien a même déterminé la taille des pierres qui doivent être utilisées lors de cette barbare exécution publique. Selon la loi, les pierres ne doivent être ni trop grosses pour ne pas tuer Madame Ghorbany avec les premiers jets de pierres, ni trop petites pour que son corps soit blessé. La lapidation est la seule forme d’exécution où il n’y a pas un seul bourreau. Le simple acte de rassembler la population autour de la victime fait de chacun un assassin. Ceux qui participent à ce meurtre de masse d’un autre être humain par lapidation voient cette pratique comme un événement social, une forme de sport plus qu’autre chose. Une vidéo récente de lapidation peut être vue sur ce site. Ces images prises en Iran montrent une atmosphère de fête parmi ceux qui pratiquent l’exécution. En clair, les lapidations sont une forme diabolique de torture et d’assassinat et doivent être stoppées. Que des humains puissent se rassembler et jeter avec jubilation des pierres dans l’intention de prendre la vie d’un autre être humain (dans ce cas, la vie de Madame Ghorbany) est une pensée répugnante. De tels actes de barbarie et de violence sont moralement bien pires que ce qu’a pu commettre Madame Ghorbany. De plus, la cruauté et l’inhumanité de la condamnation à mort de Madame Ghorbany est une violation des droits humains selon la Convention International des Droits Civils et Politiques (CIDCP) que l’Iran a signée. Vu les motifs exposés ci-dessus, nous, signataires, demandons votre aide urgente pour empêcher la torture et le châtiment inhumain auxquels Madame Ghorbany a été condamnée. Aussi :
Mis en ligne sur Sisyphe, le 9 juillet 2006 |