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dimanche 3 février 2008


Réforme de l’éducation au Québec
Cocorico de mâles péquistes

par Micheline Carrier






Écrits d'Élaine Audet



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Quand il était au pouvoir et même après l’avoir quitté, Bernard Landry n’aurait jamais toléré que quelqu’un, a fortiori des membres influents de son parti mettent en cause un projet ou une politique dont il a été le maître d’oeuvre. Il aurait déchiré sa chemise sur la place publique en déplorant le manque de solidarité ou de loyauté. On se souvient de ses réactions, ainsi que de celles de la presse, quand Pauline Marois avait déclaré être prête à participer à une course à la direction du Parti québécois, alors que Bernard Landry laissait courir les rumeurs de son éventuel départ, histoire de mesurer l’importance des allégeances. On sait comment il a fait payer à Pauline Marois sa sincérité. Plusieurs se rappelleront longtemps le rôle soi-disant neutre de Bernard Landry dans la course à la chefferie. « N’importe qui sauf Pauline », cela vous dit-il quelque chose ?

Cet homme vaniteux, qui semble s’ennuyer du pouvoir, ne peut s’empêcher de revenir périodiquement à l’avant-scène de l’actualité. Aussi a-t-il trouvé une nouvelle occasion de faire un croc-en-jambe à Pauline Marois comme il en avait fait quelques-uns à André Boisclair. Bernard Landry n’a jamais digéré l’humiliation qu’il s’est lui-même infligée à un congrès du Parti québécois quand il a démissionné parce qu’il avait reçu un appui de 76%. Trop peu pour lui. Depuis, il ne peut se résigner à rester dans l’ombre des projecteurs et il ne cesse d’embarrasser ses successeurs à la direction du PQ. Espère-t-il qu’on le regrette ?

Voilà qu’avec trois autres coqs péquistes aussi imbus que lui de leur importance, il s’attaque à la réforme de l’éducation que Pauline Marois a mise sur pied il y a une dizaine d’années. Ils réclament un moratoire. Même le vice-président du parti, François Rebello, participe à cette opération. Il semble que le devoir de réserve n’existe pas pour les hommes péquistes. Imaginez ce que l’on aurait dit si Monique Richard avait eu une semblable attitude envers Bernard Landry, André Boisclair ou la cheffe actuelle. Quant à Jean-François Lisée, il n’est pas sorcier de constater qu’il suit un agenda personnel. Reste Joseph Facal, qui joue à peu près sur tous les tableaux en se posant en expert, et qui, comme ses collègues, semble beaucoup aimer la place publique. La politique est un théâtre grisant que ses acteurs ont peine à quitter.

Le quatuor de coqs péquistes n’a rien d’original à nous apprendre, il ne fait que chanter en choeur pour accompagner la rumeur publique, en même temps que se poser en penseur. Ils ont beau s’en défendre, c’est au leadership de Pauline Marois qu’ils s’en prennent, ce qui ne surprend guère d’un parti au sein duquel tout le monde se prétend meilleur que son voisin et surtout que sa voisine. Si Pauline Marois réussit à maintenir le cap, ce sera en dépit de ces adeptes de la magouille qui prennent les trains en marche : Mario Dumont et Québec solidaire font partie du même convoi.

Je ne suis pas experte en éducation mais je ne doute pas qu’une réforme élaborée il a 10 ans ait besoin d’ajustements. S’il y a eu dérives, qu’on corrige la situation sans « jeter le bébé avec l’eau du bain », pour emprunter une expression chère aux personnages publics et aux médias. La plus honnête des attitudes semble celle de Pauline Marois, qui reconnaît la nécessité d’ajustements à cette réforme qu’elle a initiée, et celle de la ministre Michelle Courchesne qui entend les réaliser. La réforme est avancée, un moratoire ne ferait que retarder les changements nécessaires, ensuite, on aurait beau jeu de décrier l’inaction du gouvernement. C’est un cas de figure classique.

Ce qui m’horripile, ce sont les techniques de déstabilisation que pratiquent “des mâles de l’espèce péquiste“ depuis l’arrivée de Pauline Marois à la direction du Parti québécois, et même avant. Et qu’on n’essaie pas de me faire croire que cela n’a rien à voir avec le sexe et la personnalité de la personne en question. Il ne s’agit pas de membres inconnus du PQ mais d’hommes influents parfaitement conscients des conséquences de leurs critiques sur l’autorité de la cheffe péquiste. Les médias sont remplis depuis plusieurs mois des « trouvailles » des uns et des autres, on se demande pourquoi ces « trouvailles » ne sont pas discutées au sein du parti avant de faire les manchettes. À moins que ce ne soit parce que des coqs, par nature, ont besoin de se faire voir et de se faire valoir.

À la place de Pauline Marois, je demanderais d’abord à François Rebello de choisir entre sa loyauté à un parti dont il assume la vice-présidence et ses autres allégeances. Et je balancerais tous ces penseurs et autres conseillers prétentieux qui guettent l’heure où elle glissera sur les pelures de bananes qu’ils lui tendent, pour ensuite se proposer, “bien humblement“, comme sauveurs de leur parti.

Mis en ligne de Sisyphe, le 1er février 2008



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Micheline Carrier
Sisyphe

Micheline Carrier est éditrice du site Sisyphe.org et des éditions Sisyphe avec Élaine Audet.



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  • Convictions versus réalité
    (1/8) 6 février 2008 , par

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  • Convictions versus réalité
    6 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    J’ai lu cet article dans La Presse.
    La première chose qui m’a frappé est la haine que vous semblez éprouver envers les "mâles".

    Ensuite, je dois vous dire que je suis parfaitement d’accord avec une partie de votre texte, plus précisément lorsque vous dites : "Je ne suis pas experte en éducation, mais je ne doute pas [...]". Vous l’avez dit vous-mêmes : vous n’êtes pas experte en éducation, alors ce serait plutôt gentil de laisser aux spécialistes la tâche d’analyser le sujet. Je crois que vous avez remarqué que je suis loin d’apprécier le fait que vous ayez minimisé l’impact que la réforme scolaire a eu dans la déclaration du quatuor péquiste.

    Ce que je déplore de votre article, c’est simplement que vous laissez sous-entendre que M. Landry, M. Facal et compagnie ont agi par simple pensée politique. L’éducation se résume donc à n’être ni plus ni moins qu’un intérêt politique ? En quoi serait-il avantageux pour ces gens de faire de telles sorties publiques ? Je vous rappelle, au cas où vous l’auriez oublié, que M. Landry n’a plus à se préoccuper du capital politique.

    Selon votre raisonnement, réductionniste d’ailleurs, les mâles du PQ voulaient simplement nuire à Mme Marois, ce qui est en tout point une simple supposition de votre part.

    Finalement, je dirais que votre argumentation sur la réforme scolaire - renouveau pédagogique -, aussi pauvre fut-elle, ne tient pas la route. Selon votre raisonnement, les chefs des centrales syndicales réclamant un moratoire sur la réforme seraient-ils aussi des vilains ne cherchant qu’à nuire à Mme Marois ? Qu’en aurait-il été si une femme s’était levée pour dénoncer la réforme ? Auriez-vous crié au loup ?

    Je ne suis pas antiféministe (pas le plus ardent défenseur des "droits de la femme", mais je suis en faveur de l’égalité des sexes), mais je trouve que votre article reflétait beaucoup plus une position basée sur le sexisme et le féminisme radical qu’à un texte qui s’attarde aux réelles motivations de Bernard Landry.

    Je vous mets au défi de laisser ce commentaire sur votre site. Au moins, vous démontrerez que tout le monde a le droit à son opinion.

    (Je n’ai pas argumenté, je n’ai fait que remettre en question certaines de vos motivations, dont le féminisme radical.)


    Ce texte n’engage que son auteur.

    • > Convictions versus réalité
      7 février 2008 , par
        [retour au début des forums]

      "Des ou de mâles" péquistes désignent, non tous les hommes du PQ ni tous les hommes de l’humanité, mais des hommes péquistes, ceux dont je parle dans le texte. Je ne vous visais donc pas personnellement en tant qu’homme ni en tant que personne.

      Je n’avais jamais vu M. Landry se préoccuper autant d’éducation avant ce jour et je crois que le quatuor aurait eu une meilleure cause à défendre en soutenant les positions de la cheffe péquiste sur la langue française plutôt qu’en la critiquant indirectement sur la place publique comme ils l’ont fait. Au pire, ils auraient pu demander une rencontre avec elle et discuter de cette réforme de l’éducation et de la possibilité d’harmoniser leur position avec la sienne avant de se lancer en "m’as-tu vu" dans les médias : P. Marois reconnaît qu’il faut des ajustements, la ministre Courchesne va en proposer. On discutera sur ça. Alors, pourquoi tout arrêter par un moratoire ?

      Je comprends que vous vouliez défendre un de vos collègues, mais pourquoi ne pas signer votre nom au complet ?

      Micheline Carrier

      [Répondre à ce message]

      • > Convictions versus réalité (Réponse à la réponse)
        7 février 2008 , par
          [retour au début des forums]

        Je ne voulais défendre personne en particulier, pas même M. Landry. Mon nom est David Robillard et j’étudie à la faculté des sciences de l’éducation de L’UQAM.

        La seule raison qui m’a porté à réagir à cet article est la désinformation qui transpire de votre texte. Je n’aime pas lorsque les gens polarisent dans les médias. Que ce soient les journalistes ou les spécialistes de divers domaines, je prône l’émanticipation d’informations justes et non erronées.

        Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas pris ce texte personnel et certains internautes semblent avoir réagi plus que moi sur le terme "mâle".

        De surcoît, Mme Marois est l’auteure de cette réforme qui plonge le monde éducationnel en perpétuelle crise. Elle a spécifié que la réforme avait été mal gérée depuis son départ, mais n’a pas tenu à corriger le tir en mentionnant qu’il faudrait de gros ajustements. Je vais modérer mon commentaire en spécifiant que seuls certains points de la réforme scolaire seraient à garder pour améliorer le réseau de l’éducation, alors pourquoi s’entêter à vouloir modifier le renouveau pédagogique alors qu’on pourrait simplement écouter ceux qui sont jour après jour sur le terrain : les enseignants ?


        Ce texte n’engage que son auteur.

        [Répondre à ce message]

    > Cocorico de mâles péquistes
    5 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    Mâles et femelles ?
    Re : article "Cocorico de mâles péquistes".
    Si vous vous permettez d’utiliser le terme méprisant de "mâle" pour désigner les hommes, est-il également permis d’utiliser le terme "femelle" pour désigner les femmes ?
    Un "mâle" arriéré.

    > Cocorico de mâles péquistes
    5 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    Bonjour

    Je crois que ce parti politique à plusieurs chefs et c’est le problème.

    C’est pour cela que je suis fédéraliste.

    Pauvres Québécois. Vous êtes en train de vous faire avoir.

    Christian BARRETTE, B.Sc, B.Sc.A
    Ingénieur en informatique

    The kitchen
    4 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    article intéressant et valable, par contre, je ne vois pas la conspiration dont vous décriez. La politique est sans pitié.

    Si elle veux jouer a la game de Premier Ministre, Mme Marois n’a qu’a montrer les dents et limoger les dissidents pour établir son autorité.
    point final.

    Comme on dis en bon français : If you can’t stand the heat, get out of the kitchen.

    Des potins
    3 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    On n’a pas l’habitude de lire du potinage sur ce site. On dirait des blogueurs du Journal de Montréal ou de La Presse.

    À l’épée
    3 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    Hou ! la ! la ! Vous employez les mots comme une épée. Je ne voudrais pas être votre vis-à-vis dans un duel. Néanmois, je concède que vous avez raison : Bernard Landry n’a cessé de chercher à être à l’avant-scène depuis qu’il a quitté l’Assemblée nationale et c’est un emmerdeur de premier ordre pour ceux qui lui succèdent. Parizeau a son franc-parler et dit ce qu’il pense, mais je ne me souviens pas qu’il ait sciemment embarrassé ses successeurs (Bouchard et Landry) à la tête du PQ. J’étais un partisan de Boisclair, je me suis fait une raison et j’appuie la chef qui a tout de même fait remonter le PQ dans l’opinion publique. C’est pas en donnant des jambettes qu’on va reprendre le pouvoir. Je vais plus loin que vous : je me demande si des hommes comme Landry et Facal souhaitent voir Marois premier ministre. Et si elle allait réussir mieux que son précédesseur ?

    > Braillages de femelles
    3 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    Il n’y a pas que les coqs. Les poules aiment aussi se faire voir et se faire valoir.

    • Où ça ?
      5 février 2008 , par
        [retour au début des forums]

      Si tel est le cas, elles ne caquettent pas bien fort.

      Ceux qui font cocorico depuis quelques semaines :
       Gérald Larose
       Jean-François Lisée
       Bernard Landry
       Joseph Facal
       Marc Laviolette
       Pierre Dubuc
       François Rebello
       Pierre Curzi

      Par contre, ce dernier ne cherche pas à nuire à Pauline Marois ni à se mettre en valeur. Mais la sincérité en politique, ça tue.

      Et si vous comptez les blogueurs et éditorialistes, une forte majorité sont des hommes à essayer de forger l’opinion publique. Il serait tant que les femmes prennent la parole à leur tour mais pour autre chose que de faire les "m’as-tu-vu".

      [Répondre à ce message]

    Manipulation de chiffres
    2 février 2008 , par   [retour au début des forums]

    À lire sur la réforme dans Le Devoir du 2 février : Autodéfense intellectuelle.


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