Nous sommes très inquiètes de la proposition de loi des députés Richard Mallié et Jean-Pierre Decool ,qui présentent au nom "des pères", et sous la pression de ces mêmes associations, une proposition de loi visant à rendre la Résidence Alternée, solution par DEFAUT. Sachant qu’il n’a été fait AUCUN bilan des conséquences de cette alternance que peut DEJA IMPOSER un juge des affaires familiale à un parent "réfractaire", depuis 2002. Et que les souffrances pour les enfants qui ne supportent pas une telle "itinérance" (mais qui la supporterait ?) sont dramatiques voire irréversibles. Signer cette pétition. Voir le lien à la fin de la page.
Sous une première « pression » des associations de défense des droits des pères séparés, la loi du 04 mars 2002 autorise les Juges aux affaires familiales à imposer la résidence alternée au à tout parent « récalcitrant ». Or, lorsqu’elle n’est pas adaptée à la situation familiale, la résidence alternée peut entraîner chez l’enfant des troubles suffisamment graves pour que s’applique un principe de précaution.
NOUS, MAMANS ET CITOYENNES, SOMMES TOUT A FAIT OPPOSEES A CE QUE LA LOI AILLE PLUS LOIN A LA SEULE DEMANDE D’ASSOCIATIONS DE DEFENSE DES DROITS DES PERES SEPARES !
Pour quelles raisons ?
– Parce que malgré des demandes répétées de très nombreux professionnels en pédopsychiatrie, il n’a été fait aucune réelle étude sur les conséquences de l’application de la loi depuis 7 ans maintenant.
– Parce que l’absence de sentiment de sécurité affective ressenti par des enfants mis en alternance continuelle de lieu de vie (parfois 4 foyers dans les familles recomposées) peut entrainer la constitution d’un attachement dit "désorienté - désorganisé", qui se manifeste par les symptômes au demeurant référencés et bien connus de la communauté scientifique.
– Parce que le mineur devient, dans le cadre dune résidence alternée imposée dans une ambiance conflictuelle, un enjeu pris dans un conflit de loyauté qui n’a plus d’autre choix que de dénier ses besoins personnels et individuels.
– Parce que de nombreuses mères séparées subissent le harcèlement judiciaire et moral de leur ex conjoint, qui utilisent la loi et brandissent l’étendard de leurs droits sans considération du bien être de l’enfant.
... et parce que une nouvelle fois, et sur ces questions fondamentales, les associations féminines ou les groupes d’aide aux femmes et aux enfants agressés dans un contexte familial, ne sont, ni sollicités, ni entendus par les parlementaires ou même par les délégations aux droits des femmes de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Pourquoi ?