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jeudi 20 mai 2010

Accommodements - Le projet de loi 94 expliqué à mon fils

par Mohamed Lotfi, journaliste et réalisateur radio






Écrits d'Élaine Audet



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Jean Charest veut-il vraiment baliser la pratique des accommodements raisonnables ?







À l’heure du souper, il nous arrive parfois de refaire le monde en famille. La spécialité de mon plus jeune, 20 ans, c’est de nous faire rire en relevant l’absurde dans certaines actualités. En le faisant, cette fois, il ne savait pas qu’il était en train d’illustrer le merdier qui nous attend au Québec si jamais le projet de loi 94 (Loi établissant les balises encadrant les demandes d’accommodement dans l’Administration gouvernementale et dans certains établissements) est adopté.

Mon fils a imaginé un homme avec un tatouage sur le visage qui affiche son appartenance religieuse. Avec une nouvelle loi qui autorise les signes religieux, cet homme ne devrait pas avoir de problème pour travailler comme fonctionnaire de l’État. Mais le tatouage dans la fonction publique est mal vu. La solution serait de l’enlever, mais cet homme tient à garder son tatouage. D’après le scénario de mon fils, il n’y a qu’une seule solution pour le cacher. Porter un niqab ! Mais avec le projet de loi 94, aucun accommodement ne serait accordé à cet homme.

Après avoir bien rigolé de l’image d’un homme portant le niqab pour cacher son appartenance religieuse, j’ai voulu aborder plus sérieusement avec mon fils la logique du projet de loi 94. Voici le compte rendu de notre échange.

Je raconte d’abord que l’essentielle de cette loi en matière d’accommodements consisterait à ne pas interdire le port des signes religieux dans la fonction publique sauf si « des motifs liés à la sécurité, à la communication ou à l’identification le justifient ». Mon fils se demande déjà, « Cela veut-il dire que la liberté religieuse dans la fonction publique vaudrait pour certains signes, mais pas pour d’autres ? »

 Lire la suite dans La Presse, le 20 mai 2010.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 20 mai 2010



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Mohamed Lotfi, journaliste et réalisateur radio



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