La mémoire est un moment de l’oubli
La vie le visage imprévu de la mort
Sa brève figure imposée avant la salve
La vie où l’on aime chaque fois pour toujours
Haute vague déferlant au creux de l’instant
Voix trop vite ensevelie sous le sable viril
Clavier infini qui nous improvise et déjoue le vide
Mortes vivantes enlacées vibrantes en devenir
Mis en ligne sur Sisyphe, le 13 novembre 2010