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samedi 14 juillet 2012 Bilan du gouvernement Charest 2003-2012 - Aberrations, scandales, tromperies et mensonges Fiche 8 - Gouvernement Charest, corruption et collusion
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L’auteure a effectué une patiente compilation des "hauts faits" du gouvernement du Parti libéral du Québec depuis 9 ans (2003 à 2012). Ce bilan se retrouve dans plusieurs sites Internet et dans les réseaux sociaux. Pour contribuer à sa diffusion, fortement encouragée par l’auteure, nous présenterons le détail des aberrations, scandales, tromperies et mensonges que l’auteure décrit dans son bilan. À garder en tête lorsque vous entendrez parler du présumé manque d’éthique des candidats et candidates d’autres partis politiques. Bilan du gouvernement Charest 2003-2012 - Aberrations, scandales, tromperies et mensonges 8 - Corruption et collusion Le rapport de l’Unité anticollusion déposé en septembre 2011 révèle un univers clandestin et bien enraciné, d’une ampleur insoupçonnée, néfaste pour la société aussi bien sur le plan de la sécurité et de l’économie que sur celui de la justice et de la démocratie. À titre d’exemple, le terrassement, la conception des plans et devis et la surveillance des chantiers coûtent 72% plus cher lorsqu’elles sont réalisées par le secteur privé et sont de 131% plus élevés dans le cas de la couche d’usure. Ce rapport démontre notamment des dépassements de coûts très importants dans le domaine de la construction, qui n’offrent aucune contrepartie avantageuse et de garanties sur le plan des bonnes pratiques. Ce qui va tout à fait à l’encontre du principe de l’optimisation des ressources gouvernementales. D’autre part, les firmes de génie-conseil recrutent, quant à elles, d’anciens cadres et administrateurs d’État, ainsi que des ingénieurs retraités de la fonction publique. L’émission "Enquête" (Radio-Canada) révèle des appels d’offres frauduleux et des terrains vendus cinq fois moins cher que leur valeur marchande ainsi que des contacts à « vendre », informations privilégiées, etc. Dans cette émission du 19 avril 2012, l’ancien organisateur politique Pierre Coulombe est piégé par une caméra cachée. Celui-ci prétend pouvoir vendre de l’information privilégiée sur le Plan Nord (16) grâce à son contact avec Jean Charest et son gouvernement. Alors qu’il est filmé, Pierre Coulombe arrive à serrer la main à Jean Charest et à lui chuchoter un mot à l’oreille sans aucune résistance. Après que l’équipe d’enquête se soit révélée à lui, Pierre Coulombe fuit les caméras et prétend plus tard avoir tout inventé pour son profit personnel. Tous deux questionnés sur le message qu’ils ont échangés, Jean Charest et Pierre Coulombe offrent une réponse différente. L’émission arrive aussi à confirmer que Pierre Coulombe a bien eu une rencontre avec Pierre Gaudreau qui travaille avec le ministre des mines. Dans son passé, Pierre Coulombe a aussi été l’organisateur en chef du parti conservateur de Stephen Harper au Québec de 2006 à 2008. Ce qui lui a valu d’être mêlé à la controverse lorsque la méthode de financement électorale utilisée par son parti a été jugée illégale par Élection Canada. De plus, dans un article paru en 2011, Normand Lester dit : « Un ancien de la GRC, qui eut à travailler dans des enquêtes internationales avec la police italienne, m’a dit récemment que la mafia avait autant d’influence au PLQ et dans l’industrie de la construction du Québec que dans les institutions semblables en Sicile. » L’ancien président du C.E de la Ville de Montréal, Frank Zampino, l’entrepreneur en construction Paolo Catania ainsi que Bernard Trépanier, ancien responsable des finances du parti de Gérald Tremblay, ont tous été arrêtés dans le cadre de l’escouade Marteau. Coïncidences, de 2000 à 2008, la famille Catania, acteur important du monde de la construction, et certains cadres de l’entreprise ont donné plus de 150 000$ au Parti libéral. Le maire de Mascouche, Richard Marcotte, a lui aussi été arrêté par l’escouade Marteau dans cette affaire de corruption et de fraude. Il est à noter qu’en 2003 M. Marcotte s’est porté candidat pour le Parti libéral dans la circonscription de Masson alors qu’il était maire de la ville de mascouche. M. Marcotte était alors considéré comme "ministrable" par le premier ministre Jean Charest. Note : les chiffres entre parenthèses réfèrent à d’autres fiches traitant de sujets apparentés. Sources de l’auteure : – http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2011/09/14/003-unite-anticollusion-rapport.shtml
Citation : « Voici comment un propriétaire de garderies m’a résumé la situation il y a quelque temps : « Les contributions aux partis politiques sont faites non pas pour obtenir des faveurs, mais pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’obstacles à votre demande de permis. Si votre député vous demande d’acheter une table à un souper-bénéfice pour 10 personnes, à 200 $ chacune, vous savez bien que ces 2000 $ ne vous achètent rien, mais pouvez-vous vous permettre de dire non ? » Précisons que le bonhomme en question connaît très bien le ministre Tony Tomassi. » (Vincent Marissal, La Presse, 19 mars 2010) – Publié dans http://liberaux.net/. Diffusion encouragée par l’auteure dans un but d’information. – Voir la page Facebook de Geneviève l’Obstineuse. <--- Voir dans la colonne de gauche les autres fiches publiées sur Sisyphe. Mis en ligne sur Sisyphe, juillet 2012 |