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jeudi 14 novembre 2002

Madeleine Gagnon, poète engagée

par Élaine Audet






Écrits d'Élaine Audet



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Nous venons d’apprendre avec plaisir que Madeleine Gagnon, l’une des grandes poètes, romancières et essayistes engagées au Québec, a reçu le prestigieux prix Athanase-David du Gouvernement du Québec pour l’ensemble de son œuvre et « le regard qu’elle porte sur le monde et la condition des femmes ».

Madeleine Gagnon est née le 27 juillet 1938 à Amqui. Elle étudie chez les Ursulines de Rimouski et de Québec pour obtenir son Baccalauréat ès arts à l’Université Saint-Joseph de Moncton (collège pour filles Notre-Dame de l’Acadie) en 1959. Elle poursuit ses études à Montréal et décroche, en 1962, une maîtrise ès arts, option philosophie à l’Université de Montréal. Elle poursuit sa formation en France, où elle obtient un doctorat en littérature à l’Université d’Aix en Provence.

Professeure au département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, en 1969, elle sera, par la suite, invitée dans plusieurs universités. Elle a reçu de nombreux prix pour la qualité de ses œuvres. Entre autres, le prix du Journal de Montréal (1986) pour Les Fleurs du Catalpa, prix Arthur Buies (1990), du salon du livre de Rimouski pour l’ensemble de son oeuvre, prix Artquimédia (1991), prix du Gouverneur général du Canada (1991) pour Chant pour un Québec lointain.

« Bois des berceaux, voix des revanches
moi je vous pleure et chante
si ce pays ne meurt
la terre entière respire
et demeure
l’humanité s’appauvrit quand un peuple meurt.

La survie et l’avenir passent encore par les mains et les ventres puissants des femmes,
des mères qui rêvent et rient les mots,
et nous les donnent avec le lait »

(Cyberscol)

Madeleine Gagnon est connue pour sa participation, dans les années 70, au mouvement indépendantiste et à la création d’un mouvement socialiste uni. Quant à son activité enseignante, elle s’accompagne d’une action syndicale intense. Elle fait de la syndicalisation des professeur-es du réseau des Universités du Québec l’une de ses priorités et participe aux luttes qui accompagnent ce processus. Elle s’investit également au niveau de la création de comités femmes sectoriels et intersyndicaux. D’ailleurs, l’engagement de Madeleine Gagnon pour la cause féministe trouve sa résonance à la fois dans son engagement militant et dans certains de ses écrits, réalisés avec des intellectuelles féministes importantes. Elle co-publia avec Denise Boucher, Annie Leclerc, Hélène Cixous et Annie Cohen.

Personnellement, je me rends compte que les livres de Madeleine Gagnon me suivent dans mon cheminement depuis longtemps. Je retrouve dans ma bibliothèque Pour les femmes et tous les autres, publié, en 1974, aux éditions de l’Aurore, par François et Marcel Hébert. Un livre en beau joual qui joue du langage et se joue des formes sclérosées. En 1977, c’est Retailles, écrit avec Denise Boucher, qui déjà questionne le consensus féministe à tout prix et appelle à la solidarité dans la reconnaissance des différences. Puis, c’est Au cœur de la lettre (1981), illustré par des encres de l’auteure :

« Je ne vivrai plus que d’aimer. Vague chavirée. Langue de sel. Puis soudain, dans la lueur rasante sur le gouffre fermé, la vague se love, lionne renversée, langue de miel. » Et voici que je songe, muette me penser, tout le récit s’est dissout là, et soudain, tout peut donc exploser d’un moment à l’autre, cela se terminerait sans le rituel flamboyant de la fin dans quelque vallée imaginée et je serais sans connaissance, une aile persisterait peut-être encore à s’ébattre, ma joue ne saurait plus que cela s’est passé. Par conséquent s’éternise le pacte.(p. 95)

La terre est remplie de langage (1993) est le dernier chapitre du livre multiple amorcé avec Antre (1978) et risque un Art poétique au bout du chemin, dit Madeleine Gagnon en quatrième de couverture.

Cette sagesse ancienne ne s’est pas oubliée
elle dormait telle l’enfance
seule l’éveille à présent
l’encre
souffle liquide
(c’est la matière qui pense)

(p. 21)

La terre est remplie de langage. Mais notre langue est
morte. Mer cuite. Babel confuse. Signes éteints. Pous-
sières en déluge. Mots perdus. Lettres fossiles. Oreilles
closes. Vains cris dans les tympans malades. Écrire est-il
possible quand plus personne n’entend ? Plus loin que
l’algèbre, forme ultime, retourner cette terre. Remuer
les débris. Lancer les miettes partout dans l’univers.
Attendre un seul moment. Celui de la fraction qui broie.
Mais attendre longtemps. Ça s’allume et c’est tout.

(p. 27)

Mais nous avons la musique !
Nous avons inventé une langue qui traverse
toutes les autres ; qui, même, éclaire les
autres. « Hé, les choses, nous avons
inventé la musique ! Nous avons crée une
langue capable de franchir tous les
territoires, entendue par tous les êtres. Sans
traduction... Hé, les choses, réalisez-vous
notre force, notre puissance démesurée ?

(p. 61)

L’enfant compose son histoire. Minuit n’a pas sonné,
tous les clochers se taisent, il est l’heure d’inventer.
C’est la pensée des pierres qui fracasse la nuit. Poésie,
fibreuse parole. Ne sachant pas ces mots, l’enfant dit :
« Où sont passés les autres ? Impossible de mourir en
même temps partout. À gué ou noyée, je traverse. Le
ciel est rempli de courage. » Le ciel est dehors dedans.
De mains d’encre, tout recoller. Ça laisse une marque.
L’oubli voit à la suite. Jusque dans l’outre vie.

(p. 97)

Certains jours, les yeux grands ouverts, rien n’est vu.
Quand il n’y a pas d’ombre, on se tait. On sème des
cailloux sur une route perdue, puis on reprend l’autre
chemin. Certaines fois, les nuits sont plus longues que
les jours. À l’équinoxe vernal ou pour rien. Là, aux
petites heures, les yeux des étoiles deviennent aveugles.
Complètement. Le jour suivant, le noir l’emporte. Le
corps œuvre autrement, fait l’école immobile, laisse cou-
rir le temps tout seul, dehors ou dedans.

(p. 98)

On dit bonheur et le temps s’est ouvert sur un cratère
de mots. Par un fil se glisser à la bouche des pierres. Au
craquement animal vers la route liquide, une langue tra-
duit la matière, si loin, démesurée. Les bagages laissés là
dans l’entassement des villes. La mort n’est que
mémoire gardée tel un trésor. Il s’agit de fixer le grain
immobile. L’œil soudain cille. Là, à fleur de faille, la
terre s’émeut. Il fallait juste ne plus penser. Est-ce pos-
sible ? Juste ouvrir la main. Délivrer la question. Enten-
dre à sa chute l’écho tout bas. Outre cet air bref, à por-
tée de regard, fracas de taille. Poésie en personne. Elle
embrasse. Elle dit. Du doigt touche le sang sous la feuille
calcaire.

(p. 119)

Grâce aux éditions Typo, l’oeuvre poétique de Madeleine Gagnon est, depuis cet automne, rendue plus accessible à un large public par la parution d’une anthologie en livre de poche de ses poèmes de 1978 à 2002, préfacée par Paul Chanel Malenfant. Ainsi, aurons-nous le bonheur de pouvoir lire ce qu’elle appelle son "histoire en poésie", un art de vivre et d’être au monde.

Et pour finir ce parcours en accéléré de l’œuvre si riche de Madeleine Gagnon, il y a son périple autour du monde avec Monique Durand pour écouter ce que les femmes, prises dans le filet des guerres, ont à dire. À l’époque, j’ai salué ce livre courageux qui fait entendre la voix de la vie dans la surdité générale.

La guerre inavouée contre les femmes

C’est sur la route entre Québec et Montréal, un beau matin d’octobre, que Madeleine Gagnon et Monique Durand, réalisatrice à Radio-Canada, en cherchant les mots qui illustreraient le mieux le XXe siècle, ont retenu « femmes » et « guerre ». Ainsi est née, d’une amitié éprouvée et d’une réflexion partagée, le projet ambitieux d’un livre et d’un documentaire radiophonique sur les femmes et la guerre qui les a menées en Macédoine, au Kosovo, en Bosnie, en Israël, en Palestine, au Liban, au Pakistan et au Sri Lanka pour y donner enfin la parole aux femmes.

« Et si la grande guerre, de tout temps, était la guerre destinée aux femmes, tu sais, Anna, celle qui tue plus de femmes au monde que le cancer ou les accidents de la route et presque autant que le sida, par les coups, les mutilations et les viols, sans compter les millions de fœtus femelles chaque année promis aux limbes dans des pays où les progrès techniques permettent, grâce à l’échographie, une sélection, dite naturelle en faveur des enfants mâles ? » (p. 21)

Dans Les femmes et la guerre, Madeleine Gagnon approfondit les témoignages bouleversants des femmes qu’on a pu entendre dans la série radiophonique du même nom, présentée à Radio-Canada l’automne dernier par Monique Durand. L’écriture, chargée de poésie et de sensibilité lucide, est portée par une longue phrase incantatoire qui épouse « ces flots de paroles en jets continus » (p. 100) dont elle veut témoigner et y trouve sa forme.

La beauté de l’écriture

Rythmant son souffle sur celui de la mémoire douloureuse qui lui est confiée, Madeleine Gagnon nous communique la voix de ces femmes qui ont vécu la guerre en première ligne sous forme de viols, de pertes d’êtres chers ou de tout ce qu’elles avaient au monde. Des femmes qui ne se plaignent pas mais cherchent d’abord à comprendre, comme l’auteure, sans exclure leur propre responsabilité dans ce malheur récurrent. Et comme ces femmes de grand courage, les deux voyageuses québécoises seront « le contraire de pleureuses ». (p. 216)

Si le livre touche tellement, c’est précisément à cause de cette écriture incandescente qui fait le lien constant entre le dehors et le dedans, entre la retranscription fidèle de l’histoire racontée et ses retombées en soi sous forme de questions lancinantes. Pourquoi tant d’horreur encore et encore, quelle est la racine de tant de cruauté et de haine, des origines de l’histoire jusqu’aux centaines de guerres ethniques et religieuses qui mettent encore des peuples à feu et à sang à l’ombre de la mondialisation ? D’un bout à l’autre du « village global », en effet, jamais la violence et les inégalités n’ont été aussi criantes. Désormais, à l’ère de « la guerre propre » et des « frappes chirurgicales », la mort frappe davantage les populations civiles, les femmes et les enfants, que les armées qui s’affrontent.

Remonter à la source

Madeleine Gagnon et Monique Durand, sa collègue de Radio-Canada, veulent comprendre la relation entre la grande guerre contre les femmes et les autres formes de guerre, « saisir, par la voix et le regard des femmes, les liens entre les guerres millénaires et la guerre primordiale, celle pourtant dont on parle si peu ». (p. 21) L’origine de la guerre est si lointaine qu’on est tenté de croire qu’elle a toujours existé. Pourtant il n’en a pas toujours été ainsi, il y a eu un temps où des hommes ont décidé de soumettre le féminin et la nature, de séparer l’esprit de la chair en diabolisant cette dernière et les femmes, d’accaparer les richesses, d’usurper, au nom d’un Dieu vindicatif, autoritaire, justicier, et guerrier, tout le pouvoir terrestre et divin. Ainsi est déclenchée, « en ce temps-là », la guerre inavouée contre le féminin au nom de la suprématie virile, érigée en valeur suprême et plantée dans la culture l’esprit même de toutes les guerres contre « l’Autre », étranger ou femme.

Aliénation et soif de vengeance

Madeleine Gagnon ne cesse de se questionner sur l’intériorisation par les femmes des valeurs patriarcales, guerrières, ethnocentriques : « entendu tant de haine, semblant remonter d’un puits sans fond, tant de ressentiment, d’amertume, de rancœur qu’il me semble nécessaire, pour comprendre, ne fût-ce qu’un petit peu, de chercher les refoulés. »(p. 90) Un énorme désir de vengeance les habite et elles continuent d’élever leurs garçons comme des guerriers investis des haines impuissantes dans l’espoir d’être vengées lorsque « le violeur qui avait voulu incendier le ventre d’une Kosovare de son sang slave et pur rencontrerait peut-être un jour, au détour de sa route de cendre, un rejeton, aveuglé, qui l’assassinerait. » (p. 71)

Mais le plus grand nombre de femmes interrogées considèrent la soif de vengeance comme une impasse ne pouvant que perpétuer la guerre. Plus ou moins, elles pensent comme Anna de Bosnie que « les femmes, serbes, croates, musulmanes, sont toutes soumises à leurs hommes et, s’ils sont morts, obéissent encore à leur mémoire, à leurs ordonnances posthumes, c’est cet esclavage-là qui est à la base de toute guerre, c’est la guerre dans la guerre ».( p. 99) Pour s’en sortir, il n’y a pas d’autres voies que de mettre fin à cette allégeance aveugle.

Quand le national prime sur le social

Plus tard, c’est Annie, une juive solidaire avec la lutte du peuple palestinien, qui dira : « Je rêve d’un monde androgyne, chacun son sexe, bien entendu, je parle de l’androgynie de l’esprit et des cœurs, chacun en l’autre se reconnaîtrait, l’étranger deviendrait familier, comme il arrive quand une mère porte son enfant, en elle il y a l’Autre, mais pour elle, c’est le soi. » (p. 138)

Au fil des paroles, on comprend que ce sont les femmes, résistantes ou combattantes, qui partout luttent pour la démocratie et l’égalité entre les sexes alors que les hommes sont plus préoccupés par le combat pour la libération nationale : « Les femmes voient le danger et comprennent que si le national prime le social, tout sera toujours à recommencer, les mêmes vieux conflits liés à la possession du territoire reviendront. » (p. 161) Une Pakistanaise met en garde contre ces leaders nationalistes qui « les ont tenues asservies sous des discours de pureté et de sacrifice pendant qu’ils dilapidaient à leur profit les richesses du pays. » (p. 217)

« Comment écrire après Auschwitz ? sinon en donnant son encre, comme d’autres leur sang » (p. 123), constate Madeleine Gagnon devant tant d’horreurs banalisées par les médias. Mission accomplie, car, le livre refermé, tous ces visages de femmes nous habitent comme une responsabilité désormais incarnée. Comment oublier cette histoire de Marlène-la-belle, qui ressemble à Romy Schneider, et l’espace incommensurable de son destin ramassé soudain en un seul instant suspendu : « peut-être s’était-t-il vu dans le corps du bébé entre la mère et le mur, elle se souvient avoir crié « tuez-moi si vous voulez, mais pas mon petit garçon », c’est là que son regard à lui plongea dans le sien, « une éternité de temps de regards », elle le revoit encore, puis il a monté, il l’a laissée filer. » (p. 203)

Mondialisation de la solidarité

Madeleine Gagnon a écrit là un livre nécessaire et d’une très grande beauté. Au moment où se cristallise la mondialisation de la solidarité des femmes et des peuples, cette réflexion profonde sur le rôle des femmes dans les conflits vient à point nommé pour nous convier à mettre fin tant à la passivité qu’à la soif de vengeance. Dès la petite enfance, les valeurs dominantes incitent les garçons à tuer le féminin en eux, à devenir des conquérants dans leurs vies privées et sociales, sous peine de voir leur virilité remise en question et d’être rejetés par leurs semblables. Mais, comme le montre admirablement Les femmes et la guerre, il ne saurait y avoir de libération sans refus de transmettre ces valeurs dans lesquelles s’enracinent les haines et les exclusions. Le temps est venu de cesser « d’élever des guerriers ».

Le livre vient d’être réédité en France et y connaît un grand succès. L’éditeur Fayard « a enlevé la préface de Benoîte Groult et a changé le titre pour Anna, Jeanne, Samia...afin de ne pas lui accoler une étiquette préalable et l’enligner dans un couloir féministe », déclare l’auteure. Est-ce aujourd’hui la condition pour qu’un livre marche ?
(l’aut’journal, avril 2001)

Bibliographie

ROMANS, POÉSIE, RÉCITS et NOUVELLES

Les morts vivants, nouvelles, HMH, coll. Arbre, 1969. (épuisé)
Pour les femmes et tous les autres, éd. de l’Aurore, 1974.
La venue de l’écriture, essais, avec Hélène Cixous et Annie Leclerc, éditions Chritian Bourgois, coll. « 10/18 », 1976.
Retailles complaintes politiques (avec Denise Boucher), L’étincelle (1977) et l’Hexagone, coll. Typo, 1989.
Lueur, roman archéologique, VLB éditeur, 1979.
Au cœur de la lettre, poésie, VLB éditeur, 1981.
Autographie 1 (rétrospective 1974-1978 de livres publiés à l’Aurore, aux Herbes rouges et chez Christian Bourgeois, coll. 10/18), VLB diteur, 1982.
Pensées du poème, poèmes, VLB éditeur, 1983.
La Lettre infinie, récits, VLB éditeur, 1984.
Les fleurs du Catalpa, poèmes, VLB éditeur, 1986.
L’infante immémoriale, poèmes, Écrits des Forges et la Table rase, 1986.
Femmeros, poèmes (dessins de Lucie Laporte), éditions Le Noroît, coll. "Écritures/Ratures", 1988.
Autographie 2, Toute écriture est amour, textes critiques, VLB éditeur, 1989.
Les mots ont le temps de venir, (Dessin et textes - avec Annie Cohen), Écrits des Forges et La Table rase, 1989.
La poésie québécoise actuelle, essai, éditions Le Préambule, coll. « L’univers du discours », 1990.
Chant pour un Québec lointain, poèmes, VLB éditeur et La Table rase, 1990.
Le sourire de la dame dans l’image, nouvelles de Madeleine Gagnon et d’Esther Rochon, éditions HMH, coll. « Plus », 1991.
L’instance orpheline, petite lecture de Mille Plateaux de Gilles Deleuze et Félix Guattari, poésie, éditions Trois, 1991.
La terre est remplie de langage, poèmes, VLB éditeur, 1993.
Les cathédrales sauvages, récits, VLB éditeur, 1994.
Là où les eaux s’amusent, poèmes, avec des dessins de Colette Rousseau, Éditeq, 1994.
Le vent majeur, roman, VLB, éditeur, 1995.
Juste un instant, suite poétique, préface de Jacques Brault, avec huit planches en taille-douce de Janine Leroux-Guillaume, composition et impression de Pierre Guillaume, boîtier de Pierre Ouvrard, éditions Les Imagiers, 1998.
Le deuil du soleil, récits, VLB, éditeur, 1998.
Rêve de pierre, poésie, VLB, éditeur, 1999.
Les femmes et la guerre, collection Partis pris actuels, VLB, éditeur, 2000.

LITTÉRATURE JEUNESSE

Au pays des gouttes, récits, avec des dessins de Mireille Lanctôt, Éditions Paulines, 1986.
Les samedis fantastiques, nouvelles, éditions Paulines, Coll. "Lectures VIP", 1987.
Un monde grouillant, nouvelles, Éditions Paulines, Coll. "Lecture VIP", 1988.

TRADUCTIONS

Antre/lair, Traduction Howard Scott, Coach House Press, Toronto 1989.
Chant pour un Québec lointain/Song for a far Quebec, Traduction Howard Scott, Coach House Press, Toronto, 1993.

Sources biobibliographiques :
UNEQ
Cyberscol


Montréal, novembre 2002



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Élaine Audet

Élaine Audet a publié, au Québec et en Europe, des recueils de poésie et des essais, et elle a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs. Depuis 2002, elle est l’une des deux éditrices de Sisyphe.
Ses plus récentes publications sont :
 Prostitution - perspectives féministes, (éditions Sisyphe, 2005).
 La plénitude et la limite, poésie, (éditions Sisyphe, 2006).
 Prostitution, Feminist Perspectives, (éditions Sisyphe, 2009).
 Sel et sang de la mémoire, Polytechnique, 6 décembre 1989, poésie, (éditions Sisyphe, 2009).
 L’épreuve du coeur, poésie, (papier & pdf num., éditions Sisyphe, 2014).
 Au fil de l’impossible, poésie, pdf num., (éditions Sisyphe, 2015).
 Tutoyer l’infini, poésie,pdf num., 2017.
 Le temps suspendu, pdf num., 2019.

On peut lire ce qu’en pensent
les critiques et se procurer les livres d’Élaine Audet
ICI.



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