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samedi 2 janvier 2016

Mères porteuses - gestation pour autrui. Pour ou contre ?

par Sandrine Goldschmidt, À dire d’elles






Écrits d'Élaine Audet



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Le débat fait rage parmi mes contacts… vient en effet de sortir dans Le Monde (1) un appel signé des noms les plus prestigieux en faveur de l’autorisation et de l’encadrement très strict de la Gestation Pour Autrui (GPA). Parmi ces personnalités, certaines avec lesquelles je ne cache pas que je ne suis souvent pas en accord, d’autres dont le travail m’intéresse beaucoup plus (G. Fraisse, C. Fourest, S. Hefez, S. Tisseron).

Alors, j’ai décidé de passer en revue leurs arguments dans un esprit d’ouverture, et je n’arrive vraiment pas à comprendre. Décryptage.

Libre disposition de "son" corps et conservatisme ?

« Chaque victoire emportée par la France contre ses propres conservatismes est le résultat d’une confrontation. Lorsqu’il s’agit de prendre acte de l’évolution de notre société, les libertés à conquérir sont toujours précédées d’incompréhensions, d’inquiétudes et de prophéties menaçantes. C’est en répétant les choses avec obstination que les Français, et plus encore les Françaises, ont dissipé les doutes et obtenu le droit au divorce, puis le droit de disposer librement de leur corps, malgré tous les messagers de l’apocalypse qui s’y sont opposés ».

On commence par un "argument-amalgame". On affirme que la GPA, c’est la même chose que quand les méchants conservateurs se sont opposés à de grands progrès. La GPA, c’est donc comme le divorce, et le droit de disposer de son corps. Or il y a tout de même une différence de taille. Le divorce et le droit de disposer de son corps, c’est l’affirmation du droit de l’individu…à disposer de son corps ! D’être libre de ses mouvements et de ses choix quand ils concernent son corps, donc de ne pas être lié-e à l’autre pour cela. « Tu ne peux m’obliger à rester marié avec toi, tu ne peux m’obliger à avoir un enfant de toi. »

C’est bien évidemment une avancée pour les droits des femmes puisque, dans un système de hiérarchie des sexes au profit des hommes, ce sont elles qui sont le moins libres. Seulement, les hommes en bénéficient également. Dans le cas de la GPA, en quoi est-ce l’affirmation d’un droit à disposer de son corps ? C’est l’affirmation du droit à disposer du corps d’autrui pour avoir un enfant ! Je ne vois donc pas en quoi le danger, ici, c’est le conservatisme. Je suis plutôt contre la GPA même si je reste ouverte à la discussion, mais je ne prédis pas l’apocalypse en cas de GPA. Je prédis juste (et c’est beaucoup), un recul du droit des femmes à disposer de leur corps.

Je continue.

GPA et modèles familiaux

Ce serait la même répression aujourd’hui d’interdire à des parents des enfants désirés (mais imaginaires), qu’il y a 50 ans imposer aux futurs parents la naissance d’enfants non désirés. Imposer ce n’est pas la même chose qu’interdire. Surtout si interdire est là pour PROTEGER AUTRUI.

On nous explique ensuite que « voilà bien longtemps que les liens sociaux priment sur les liens biologiques. Parenté et filiation n’ont rien de naturel, ce sont des liens institués. Ce ne sont pas les liens génétiques mais la manifestation de la volonté d’être parent, l’engagement irrévocable, et la réalité d’une vie de famille qui font d’une personne un parent. Ce n’est pas le fait de porter un enfant qui fait d’une femme la mère de cet enfant, mais le fait de le vouloir, de s’engager à l’élever et de s’y préparer. »

En quoi la gestation pour autrui a-t-elle un rapport avec les modèles familiaux ? Ce sont deux choses différentes. « Parenté et filiation n’ont rien de naturel, ce sont des liens institués ». C’est un peu rapide mais bon je suis d’accord. Ensuite, il y a quelque chose qui mériterait une réflexion beaucoup plus longue : est-ce qu’être parent se limite à la volonté et à l’engagement irrévocable de le devenir ? Les femmes qui, aujourd’hui encore, n’ont pas voulu un enfant, ou ne s’y sont pas préparées, ne peuvent-elles pas être des mères ? Les hommes qui n’ont pas voulu un enfant, demandant même à leur compagne d’avorter pendant la grossesse, mais décidant à la naissance que, vraiment, ils sont des papas gâteaux et qu’ils ont envie de s’en occuper ne sont-ils pas des parents ?

En revanche, ce qui est juste serait de dire que porter un enfant n’est pas une condition nécessaire au fait d’être parent ! Là, oui ! (mais c’est une évidence, sinon les hommes ne seraient pas des parents ;-))

Encadrement, interdiction, prohibition : langage pro-prostitution

« (…)des enfants naissent grâce à des gestations pour autrui dans plusieurs démocraties avancées. Les droits des femmes et l’intérêt des enfants y sont protégés. Leurs témoignages invalident les justifications que les avocats de la prohibition vont chercher là où aucun cadre n’est proposé par la loi. Refuser un encadrement de la gestation pour autrui en prenant exemple sur les dérives connues dans les pays qui n’encadrent pas les gestations pour autrui : voilà l’artifice auquel se prêtent les partisans du statu quo. »

Bon, là, j’admets que je ne suis pas une experte de la situation dans « les démocraties avancées ». Ce qui me frappe, c’est que le langage est pratiquement mot pour mot celui qui est utilisé dans la défense du « travail du sexe ». « Prohibition », le mot qui fait peur aux gens de gauche…Interdiction suffit, non ? Le vol est interdit. Parle-t-on de prohibition ? D’après les défenseurs du travail du sexe, « les témoignages invalident aussi les justifications que les avocats de la prohibition »…

Le juge fixerait les conditions de la grossesse...

Mais je reconnais aux auteur-es de ce texte qu’est mise en avant la nécessité d’un encadrement rigoureux. Et que les mesures proposées sont très sérieuses : on fixera des critères pour autoriser une femme à être "gestatrice". Parmi les garde-fous : les femmes sans enfants ne pourront en porter, les ascendantes pour leurs enfants (ouf !), il ne pourra pas y avoir d’argent en jeu, le nombre de GPA (on se garde bien de dire grossesse, au passage) sera limité. Et il y aura une limite d’âge. (Pour les parents ? Pour les ventres ? Ce n’est pas précisé). En outre, « C’est au juge d’établir l’état civil de l’enfant et de fixer les conditions de la grossesse, en respectant la liberté de la femme de prendre à tout moment toutes les décisions relatives à son corps. (…) »

Mais cela pose deux questions qui méritent à mon avis d’être réfléchies à trois fois.

D’abord, est-ce suffisant pour protéger les femmes, soumises à de multiples pressions, d’accepter de le faire vraiment librement ? C’est vrai que ce sont de vraies mesures de contrôle. Et que peut-être, cela pourrait éviter pas mal de dérives. Même si, dans une société patriarcale, les moyens de pression sur les femmes sont nombreux et retors. Mais tout de même : quand un couple riche, influent, persuasif, (le dominant), cherchera un ventre de femmes pour porter son enfant, qui choisira-t-il de préférence ? Une femme qui est riche, influente, sûre d’elle, persuasive ? Ou, comme l’homme violent, qui après tout, a bien le droit à une vie privée et familiale, cherche une "victime" idéale, chercheront-ils une femme influençable, peu sûre d’elle, démunie à tous les sens du terme ?

C’est là que le pouvoir du juge sera essentiel. Mais aussi immense. Ultime garde-fou, le juge serait donc celui qui fixe le cadre et les conditions ? À quel type d’entretiens à répétitions la candidate porteuse aura-t-elle à répondre ?

Conséquences du "don" sur la vie des femmes

Mais ce que le texte ne dit pas, c’est que faire des conséquences du "don" de neuf mois de leur vie par ces femmes très altruistes. Car si en plus, la porteuse n’est pas payée, que se passera-t-il dans sa carrière pendant qu’elle attend l’enfant des autres ? En plus de porter pour du beurre un enfant qui n’est pas le sien, elle subira les inégalités professionnelles liées pour les femmes au fait d’être enceintes ?

En outre, la grossesse et l’accouchement, neuf mois environ d’une vie, seront des « services » rendus ? Les femmes ne rendent-elles pas déjà suffisamment de services gratuitement à la société en général et aux hommes en particulier ? On en revient à ce fameux « geste altruiste » que vont effectuer, exclusivement des femmes, et pour quel bénéfice ? La reconnaissance éternelle ? La possibilité d’être les dindonnes de la farce ? Ou alors, peut-être voudront-elles être des saintes ? Sainte ou putain, on en revient toujours à ce cliché de LA femme… Saintes elles le font gratuitement, comme elles sont merveilleuses, putains elles le font pour des sous, bah, c’est pas bien, c’est sale…

Bon, je passe à la conclusion.

Droit et liberté d’être parent ou contrôle du corps des femmes...

« Au XXIe siècle, la fondation d’une famille est l’expression d’une volonté, c’est-à-dire de la conjonction d’une liberté individuelle et d’un projet partagé. La venue au monde d’un enfant résulte de cette liberté et de ce projet. Encadrer la gestation pour autrui, c’est reconnaître que cette liberté et ce projet ne s’arrêtent pas aux frontières biologiques. Des parents, des géniteurs, une gestatrice peuvent permettre, ensemble, la venue au monde d’un enfant. Il revient à la société de fixer le cadre nécessaire à la protection de cette liberté. »

Alors là, c’est merveilleux ! Il y a des parents, des géniteurs, et une « gestatrice ». La sainte qui n’a pas de statut et qui donne. Qui permettent, ensemble, la venue au monde d’un enfant. Ce serait une liberté d’avoir une famille. C’est effectivement une volonté, un désir, un projet. Mais pourquoi une liberté ? Les libertés fondamentales, ce sont les libertés individuelles. Etre libre de ses mouvements, de disposer de son corps, de penser, de s’exprimer. Je comprends bien que si l’on dit ici le mot liberté, c’est parce que les gays et les lesbiennes n’ont pas le droit pour l’instant de former une famille reconnue. Mais ce n’est pas la GPA qui y changera quelque chose. C’est le droit d’être parent, quel que soit le couple, hétérosexuel ou homosexuel.

À moins que certains hommes, terrifiés de cet avantage qu’ont des femmes de se faire inséminer (et d’avoir une parente qui n’a aucun droit, bel avantage…), y entrevoient enfin de reprendre ce contrôle du corps des femmes qu’ils jalousent depuis des millénaires, mais que les luttes du féminisme, la contraception et le droit à l’avortement leur ont ôté. Ce contrôle, que le fait que des femmes puissent avoir des enfants "sans eux", leur a retiré.

On peut être parent sans recourir au biologique

Militons pour la reconnaissance du droit de tous et toutes à être parents, par les méthodes qui existent déjà et qui bénéficieraient à beaucoup d’enfants dans le monde, l’adoption. Et aussi la FIV, l’insémination. Mais tant qu’il faudra, pour deux hommes, ou pour un couple hétérosexuel stérile, « utiliser » le corps des femmes pour avoir un enfant « biologique » de son code génétique, je crois devoir dire non.

Non parce que le corps des femmes n’est ni un objet ni une couveuse, NON parce qu’en effet, on peut être parent sans avoir recours à tout prix au biologique. Ii y a ici une immense contradiction dans la défense de la GPA. On nous dit, je me répète, qu’on doit s’affranchir des liens biologiques. La GPA n’est là que pour les recréer. Et donner la possibilité à chacun-e d’avoir un enfant de soi. Je ne dis pas que c’est illégitime, je dis juste que cela ne doit pas passer par la mise à disposition du corps des femmes.

La GPA, suite… et contre ! Ni poules pondeuses ni vaches à lait !

Je me réjouis d’apprendre que le PS maintient l’interdiction de la GPA dans son programme.

Et je continue, étant donné que cela a continué à discuter ferme, et aussi et surtout j’ai plein de nouveaux arguments. Le principal, c’est celui par lequel je terminais, dont je n’imaginais pas encore à quel point il est central.

Les partisan-es mentionné-es de la GPA prétendent vouloir changer les modes de reconnaissance parentale en les affranchissant du biologique, alors que la GPA fait absolument le contraire ! La preuve, c’est la proposition de loi de l’UMP déposée en janvier 2010 au Sénat :

« La maternité pour autrui constitue probablement une pratique séculaire permettant de remédier à l’infertilité d’une femme.

« Longtemps tolérée, parce que pratiquée de manière occulte, dans le secret des familles, elle n’en remettait pas moins en cause l’adage « Mater semper certa est » : la mère, désignée par l’accouchement, était toujours certaine, à la différence du père. Mais les progrès de la génétique permettent désormais de désigner celui-ci de manière tout aussi certaine, ce qui constitue en soi une première révolution pour le droit de la filiation, qui peut désormais s’appuyer sur la vérité biologique dans les deux lignes maternelle et paternelle.

« Néanmoins, dans la plupart des États occidentaux, la règle selon laquelle la maternité légale résulte de l’accouchement demeure l’un des fondements de la filiation, alors que la paternité légale repose encore essentiellement sur un acte de volonté du père, la vérité biologique n’étant pas vérifiée en l’absence de contestation.

« Paradoxalement, les progrès de la génétique qui rendent possible la dissociation entre maternité génétique et maternité utérine ont ébranlé cette certitude ancestrale. Depuis une vingtaine d’années, les techniques d’insémination artificielle et de fécondation in vitro permettent en effet à une femme de porter un enfant conçu en dehors de tout rapport charnel, avec les ovocytes d’une autre femme. Ainsi, ces nouvelles connaissances, qui donnent la certitude de la filiation biologique, permettent également de contredire les règles de la nature et contraignent à raisonner autrement en matière de filiation, non plus à partir de ces règles, mais à partir de principes éthiques. » (2)

Au-delà du fait que le texte est d’une misogynie exceptionnelle, il est d’une clarté exemplaire ! Il s’agit d’assurer au PÈRE sa paternité génétique à coup sûr ! Après des millénaires, ils ont enfin trouvé ! (caramba pourquoi ne sommes-nous pas des bonobos, qui eux, s’en fichent éperdument…)

Et la proposition, elle aussi, prévoit un encadrement strict de la GPA. Les protections sont les mêmes que dans le texte paru dans Le Monde, à UNE près : quand les penseur-es de gauche voudraient évidemment reconnaître la GPA pour tous et toutes, la droite ne parle que de parents de sexe différent… mais de toutes façons, en l’état actuel de la loi, ce n’est pas possible autrement.

Pour le reste, les protections sont les mêmes : pas d’argent, pas de primipares, des contrôles sur la santé de la gestatrice, pas plus de 2 GPA, …

Et pour finir, cela ne règle pas le cas qui a remis tout ça sur la place publique :

« Pour l’avenir, l’interdiction d’établir la filiation maternelle des enfants nés de maternités pour autrui pratiquées à l’étranger en violation des règles d’ordre public édictées par la loi française serait maintenue, ce caractère d’ordre public étant destiné à éviter de reconnaître les effets en France de pratiques contraires au principe de dignité de la personne humaine ».

Donc, et je ne vois pas comment cela pourrait être autrement, cela n’empêchera aucun couple qui ne trouve pas de gestatrice, d’aller en acheter une à n’importe quelle condition à l’étranger…

Pendant ce temps, on demandera à des femmes françaises, de « donner neuf mois de leur temps et de leur parcours professionnel », pour autrui, sans aucune compensation… alors qu’aujourd’hui, même sans ça, obtenir l’égalité est déjà quasi mission impossible…

... en attendant qu’on autorise le « don de lait maternel », pour que les pères puissent s’assurer que leur enfant est nourri avec ce merveilleux élément naturel ?

Comme ça, poules pondeuses et vaches à lait ?

Notes

1. « Gestation pour autrui : un cadre contre les dérives », Le Monde, 14 décembre 2010.
2. « Proposition de loi tendant à autoriser et encadrer la gestation pour autrui », site du Sénat français, le 27 janvier 2010.

 Cet article réunit deux textes de Sandrine Goldschmidt publiés en décembre 2010 sur le site À dire d’elles. Voici le lien du premier et
le lien
du second. Merci à l’auteure de son autorisation pour al reproduction de ces articles sur Sisyphe. Sur le site de Sandrine Goldschmidt, À dire d’elles.
On peut aussi lire sur le même thème et de la même auteure « « Les ’pro’(s) de la manipulation rhétorique ».

 >> Lire aussi : « La cruelle chosification des femmes prostituées et des mères porteuses », par Pascale Camirand, éthicienne et féministe

Mis en ligne sur Sisyphe, le 23 avril 2014



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Sandrine Goldschmidt, À dire d’elles



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