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samedi 17 mai 2014 France - Projet de Loi sur la famille d’inspiration masculiniste encore plus d’asservissement pour les femmes et les enfants
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Est-ce de la cécité, de la surdité, de l’inconscience ou un profond mépris pour les victimes de violences intra familiales ? Nous ne savons plus quoi penser des propositions législatives qui se penchent sur les familles séparées. Rappelons, avant toute chose, que ces familles s’accordent dans 80% des cas sur les modalités de l’après séparation avec des enfants. Pères et mres choisissent à 71% une résidence auprès de la mère, 12% auprès du père, et 17% de résidences alternées volontaires. Rappelons ici que 93 % des demandes des pères sont satisfaites. (1) À qui s’adresse le projet de loi n°1856 (2), et par qui est-il influencé ?(3) Rappelons aussi que, la toute dernière étude de la chancellerie qui porte sur les séparations parentales, indique qu’il n’y a « que » 10% de conflits parentaux (130 000 divorces nous dit la PPL = 13 000 dossiers). Face à ces 10% de conflits il faut mettre en parallèle 200 000 femmes impactées par les violences intrafamiliales chaque année (physiques, sexuels, psychologiques, et économiques) et des enfants qui sont des victimes collatérales, donc autant victimes de ces violences. Il faut mettre en regard dans un contexte d’allégations de violences sexuelles, une pédo-criminalité qui est à 97% le fait d’agresseurs masculins. Qui dès lors se retrouve le plus souvent dans la difficile position du parent « protecteur » et donc « opposant » ? Ces parents ne se retrouvent pas dans les 90% de parents qui se mettent d’accord sur l’après séparation. Paradoxe de « l’égalité » parentale... à sens unique ! L’égalité parentale ne s’applique qu’aux femmes. En effet qui impose à un homme de s’occuper des enfants ? Personne. Aucune loi pour les abandons de famille (4) alors que dans ce texte on nous indique qu’un enfant sur 5 ne voit plus son père. La faute à qui ? Aux femmes ? Qui va imposer aux hommes la résidence alternée, ou même la prise en charge des enfants le weekend et les vacances scolaires ? Une femme qui s’y oppose verra donc le transfert de la résidence des enfants au père, mais l’inverse ? À qui transférer des enfants abandonnés Une résidence partagée entre la mère et un foyer d’accueil ? Objectif de cette proposition de loi pour la « famille » (voir annexes dans le PDF joint) A. Contraindre les femmes à ne plus pouvoir circuler librement sur le territoire. Notes 1. Étude de la chancellerie - DACS-PEJC DEC 2013. Étude MINISTERE DE LA JUSTICE - DIRECTION DES AFFAIRES CIVILES ET DU SCEAU. La résidence des enfants de parents séparés. De la demande des parents à la décision du juge. ("Résidence des enfants après une séparation : 93% des demandes des pères en justice sont satisfaites".) Mis en ligne sur Sisyphe, le 3 mai 2014 |