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samedi 18 mai 2002 Une guerre non avouée, mais permanente
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La violence contre les femmes s’exprime si fréquemment et sous tellement de formes qu’il est difficile de ne pas y voir de la haine pour le sexe féminin. On ne parle pas ici de cas isolés, touchant un groupe restreint à un moment déterminé de l’Histoire.
On parle d’une violence qui se perpétue depuis des millénaires. Elle prend racine dans la volonté de domination du « groupe hommes » et dans son refus de voir le « groupe femmes » comme son égal de droit et de fait. Un document de travail préparé pour la Banque mondiale établit la liste des formes les plus courantes de violence qui constituent l’existence de centaines de millions de femmes, de la naissance à la mort. AVANT LA NAISSANCE : – coups violents portés durant la grossesse
PETITE ENFANCE ET ENFANCE : – infanticide des filles
ADOLESCENCE : – violences exercées par les jeunes gens au cours ADULTE – violence à l’égard des femmes exercé par le partenaire
Il faudrait aussi ajouter toutes les formes de cruauté mentale et de violence psychologique qui réduisent la durée de la vie de nombreuses femmes dans le monde. (SOURCE : L. Heise, 1994. « Violence Against Women : The Hidden Health Burden », document de travail de la Banque mondiale, Washington, DC : Banque mondiale ; Fédération des femmes du Québec, « 2000 bonnes raisons de marcher », Marche mondiale des femmes en l’an 2000, Octobre 2000). Site de la Fédération des femmes du Québec |