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lundi 3 août 2015 Prostitution - George Soros subventionne Amnesty International pour promouvoir le système proxénète
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Comme nombre de féministes, j’ai été sidérée de voir Amnesty International défendre ce qu’elle ose appeler le « travail du sexe ». Comment peut-on militer contre la torture et défendre l’industrie du viol ?! (1) (2) Lorsque je me suis inscrite à Amnesty International, on m’a expliqué que l’association ne vivait que de l’argent donné par ses militant-e-s ou recueilli par ses groupes de militant-e-s. Cette indépendance était gage de liberté de conscience. Je viens de découvrir une information encore plus sidérante mais qui explique peut-être la triste réalité : Amnesty International a reçu 750 000 € de l’Open Society Foundation. La fondation du « philanthrope » et milliardaire en dollar George Soros (3). Or l’Open Society Foundation milite pour la règlementation du « travail du sexe ». Elle a publié une brochure sur ce sujet (4) et un article pour expliquer pourquoi Amnesty International doit tenir ferme pour la « dépénalisation du travail du sexe ». (5) (6) George Soros se présente comme investisseur et philanthrope. Il doit sa fortune à la bourse et à la spéculation sur la livre anglaise. Il affirme aussi soutenir la liberté dans les anciens pays du glacis soviétique. Je n’ai pas enquêté sur sa vie et son rôle exact, j’ignore son rôle politique exact dans les « révolutions orange » et évènements meurtriers d’Ukraine, par exemple. Je ne peux donc que dire les questions qu’il faudrait poser à propos du soutien d’un tel homme au règlementarisme et à Amnesty International. Tout d’abord, la ressemblance est frappante entre l’attitude de George Soros envers la prostitution, (que je souhaiterais que l’on appelle pour ce qu’elle est - l’industrie du viol) -, et l’attitude d’autres grandes fortunes, comme Élisabeth Badinter, héritière du Groupe Publicis, et Pierre Bergé, dirigeant de la société de Yves Saint-Laurent, l’une défendant la « liberté de se prostituer » et les deux défendant la grossesse en vue de l’abandon – la gestation pour autrui -, autrement dit la prostitution gestationnelle. Ces détenteurs de capital ne voient pas l’exploitation et la torture du corps des pauvres. Ensuite, je dirais et je le dis en tant que juive : je m’inquiète énormément du rôle de renforcement de l’antisémitisme de pareilles attitudes de juifs fortunés et du dramatique abandon des valeurs juives qu’elles traduisent. Soros comme Badinter sont juifs et pensent peut-être agir en bons juifs. Mais les rabbins condamnent le culte idolâtre et impie de l’argent, et avertissent du rôle néfaste qu’il joue dans l’amour du prochain, un des deux principaux devoirs juifs (l’autre étant d’aimer Dieu). Un rabbin hassidique expliquait, par exemple, qu’une « mince couche d’argent » sur une vitre empêche de voir l’autre à travers le verre… Je voudrais rappeler combien de féministes juives ont milité contre la prostitution en France et aux USA et contre les guerrres : Andrea Dworkin, Malka Marcovich, Maya Surduts, Suzy Rojtman, tant d’autres qui n’affichent pas leur judéité et dont le nom ne la révèle pas au public. Je crois que je vais finir comme les juifs superstitieux de Pologne qui voyaient le démon œuvrer dans le monde, prenant possession des humains par des dibbouks (esprit qui habite le corps d’un indiviu auquel il est attachée) ou par l’idolâtrie sous une forme ou une autre. Effarant. Notes 1. « Proposed policy on sex work ». Mis en ligne sur Sisyphe, le 3 août 2015 |
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