|
jeudi 24 décembre 2015 GPA - Attention ! Une image peut en cacher une autre
|
DANS LA MEME RUBRIQUE Qu’en est-il de la dignité humaine, mais aussi de la démocratie ? L’utérus aux œufs d’or. Une dystopie Non à la marchandisation du ventre des femmes et à la vente des enfants Le débat international sur les mères porteuses et les droits des enfants GPA : Non au marché de la personne humaine L’éthique de la parole donnée : condition de l’engendrement de l’être et du savoir Une éthique féministe pour penser la maternité de substitution Le Conseil de l’Europe doit travailler pour les droits des femmes Le Conseil de l’Europe et la Conférence de La Haye sont-ils en train de légaliser la GPA ? Pour l’arrêt immédiat du commerce d’enfants et de la location du ventre des femmes pauvres Gestation pour autrui (GPA) - Rupture avec l’éthique et fausse notion de l’altruisme Pour une société émancipatrice : ni prostitution, ni gestation pour autrui (GPA) PDF Québec dénonce la position du CSF sur le recours aux mères porteuses Conseil de l’Europe et maternité de substitution (GPA) - Une rapporteure en conflit d’intérêt Sortir en douce de l’espèce humaine... Mères porteuses - gestation pour autrui. Pour ou contre ? Mère porteuse ou GPA – ‘Proxénètes de l’utérus’ et ’exigence d’une mère absente’ Du désir d’enfant au blanchiment d’enfant Protégez les femmes de l’achat et de la vente des bébés et des mères En Inde, la gestation pour autrui est loin de profiter aux femmes comme on le prétend Bioéconomie - La vie elle-même, au coeur d’une nouvelle phase de la globalisation capitaliste Pourquoi nous sommes contre la Gestation pour autrui (GPA) ou le recours aux mères porteuses Le remboursement des mères porteuses ? Du délire ! La maternité de substitution, une industrie grandissante La légalisation de la gestation pour autrui Québec - Commentaires sur la réglementation entourant la procréation assistée Un débat public sur la procréation assistée est nécessaire Le commerce des organes n’est pas un problème mathématique Breveter l’humain Le projet de loi sur les NTR pourrait être encore retardé Y a-t-il un bon clonage et un mauvais clonage ? Le projet de loi sur la procréation assistée, une porte ouverte aux abus ? L’enjeu du biopouvoir, c’est le contrôle du monde Glossaire de la biotechnologie |
Cette photo* circule dans les réseaux sociaux et dans les médias comme quoi le Canada est un pays ouvert. Nous nous réjouissons des droits conquis par les couples homosexuels de pouvoir fonder une famille. Mais que se cache-t-il derrière cette photo idyllique d’une famille comblée en compagnie de notre nouveau premier ministre ? À quoi devons-nous nous ouvrir ? Derrière cette photo oh ! tellement moderne, que nous cache-t-on ? Scott Brison, le président du Conseil du Trésor du gouvernement libéral à Ottawa, et son conjoint ont eu recours à une mère porteuse américaine. Mais d’où viennent les ovules ? Mystère et boule de gomme. Le fait que l’achat d’ovules soit illégal au Canada pourrait être une bonne raison pour en taire la provenance. Derrière l’image : une industrie Par ailleurs, si tout le monde est d’accord pour les trouver très mignonnes, ces petites jumelles, que penser du droit des enfants à connaître leurs origines ? Ce beau portrait de famille masque que cet « enfantement » est le produit d’une industrie qui ne craint pas d’utiliser le désir légitime de couples d’avoir des enfants pour faire de gros profits. Mais faut-il que cela soit au détriment de la dignité des femmes, considérées avant tout pour leur utérus qu’on peut louer moyennant argent ? Doit-on faire silence sur le fait qu’il s’agit de parents commanditaires qui sont bien plus fortunés que la femme qui accepte de porter un bébé pour autrui ? Et, si bien des enfants adoptés vivent avec le trauma d’avoir été abandonnés par leur mère, comment réagiront ces enfants qui ont été portés par une femme – leur mère – exclusivement pour être vendus ? Une femme ou un enfant, ça ne s’achète pas Comment le gouvernement de Justin Trudeau pourra-t-il faire appliquer la loi qui date de 2004 et qui criminalise le recours aux mères porteuses contre rémunération ? Comment empêcher de transformer des êtres humains, à savoir des femmes et des enfants, en « objets » qu’on peut commander, acheter et vendre ? Après être tombé sous le charme d’une telle photo, ne devrait-on pas pousser un peu plus la réflexion et questionner comment on devrait protéger un principe fondamental de nos sociétés démocratiques, à savoir l’inviolabilité du corps humain parce qu’on ne doit pas en faire une marchandise mise à la disposition de quelque commerce que ce soit ? *Crédit photo : Macleans.ca Mis en ligne sur Sisyphe, le 17 novembre 2015 |
http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Retour à la page d'accueil |Admin |