| Arts & Lettres | Poésie | Démocratie, laïcité, droits | Politique | Féminisme, rapports hommes-femmes | Femmes du monde | Polytechnique 6 décembre 1989 | Prostitution & pornographie | Syndrome d'aliénation parentale (SAP) | Voile islamique | Violences | Sociétés | Santé & Sciences | Textes anglais  

                   Sisyphe.org    Accueil                                   Plan du site                       






samedi 12 mars 2016


Rassemblement le 15 mars
Le Conseil de l’Europe doit travailler pour les droits des femmes
Pour l’abolition universelle de la maternité de substitution (GPA)

par La Marche mondiale des femmes, coordination française






Écrits d'Élaine Audet



Chercher dans ce site


AUTRES ARTICLES
DANS LA MEME RUBRIQUE


Qu’en est-il de la dignité humaine, mais aussi de la démocratie ?
L’utérus aux œufs d’or. Une dystopie
Non à la marchandisation du ventre des femmes et à la vente des enfants
Le débat international sur les mères porteuses et les droits des enfants
GPA : Non au marché de la personne humaine
L’éthique de la parole donnée : condition de l’engendrement de l’être et du savoir
Une éthique féministe pour penser la maternité de substitution
Le Conseil de l’Europe et la Conférence de La Haye sont-ils en train de légaliser la GPA ?
Pour l’arrêt immédiat du commerce d’enfants et de la location du ventre des femmes pauvres
Gestation pour autrui (GPA) - Rupture avec l’éthique et fausse notion de l’altruisme
Pour une société émancipatrice : ni prostitution, ni gestation pour autrui (GPA)
PDF Québec dénonce la position du CSF sur le recours aux mères porteuses
Conseil de l’Europe et maternité de substitution (GPA) - Une rapporteure en conflit d’intérêt
Sortir en douce de l’espèce humaine...
Mères porteuses - gestation pour autrui. Pour ou contre ?
GPA - Attention ! Une image peut en cacher une autre
Mère porteuse ou GPA – ‘Proxénètes de l’utérus’ et ’exigence d’une mère absente’
Du désir d’enfant au blanchiment d’enfant
Protégez les femmes de l’achat et de la vente des bébés et des mères
En Inde, la gestation pour autrui est loin de profiter aux femmes comme on le prétend
Bioéconomie - La vie elle-même, au coeur d’une nouvelle phase de la globalisation capitaliste
Pourquoi nous sommes contre la Gestation pour autrui (GPA) ou le recours aux mères porteuses
Le remboursement des mères porteuses ? Du délire !
La maternité de substitution, une industrie grandissante
La légalisation de la gestation pour autrui
Québec - Commentaires sur la réglementation entourant la procréation assistée
Un débat public sur la procréation assistée est nécessaire
Le commerce des organes n’est pas un problème mathématique
Breveter l’humain
Le projet de loi sur les NTR pourrait être encore retardé
Y a-t-il un bon clonage et un mauvais clonage ?
Le projet de loi sur la procréation assistée, une porte ouverte aux abus ?
L’enjeu du biopouvoir, c’est le contrôle du monde
Glossaire de la biotechnologie







Rassemblement mardi 15 mars 2016 de 10h30 à 12h
devant le Bureau du Conseil de l’Europe
55 avenue Kléber Paris16 ème (métro Boissière)

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui adopte des résolutions et formule des recommandations dont les 47 membres de l’organisation doivent tenir compte, a demandé un rapport sur « les Droits humains et questions éthiques liées à la gestation pour autrui ». Le 15 mars, la Commission des affaires sociales de l’APCE se réunira à Paris, à huis clos, pour voter ce rapport, éventuellement assorti d’un projet de résolution et de recommandation.

Or, la rapporteure, sénatrice belge Petra de Sutter est, selon nous, en conflit d’intérêt avec le sujet de l’étude.

En effet, cette sénatrice dirige le département de médecine de la reproduction à l’hôpital universitaire de Gand qui accompagne des mères porteuses en Belgique.

De plus, son service collabore avec la clinique indienne Seeds of innocence, où la maternité de substitution est pratiquée et qui met en avant sa collaboration avec Mme de Sutter comme argument pour ses clients internationaux.

Nous redoutons que le rapport ne fasse que condamner la GPA pratiquée à titre commercial pour avancer ce qu’on appelle pudiquement la GPA éthique. Or, la reconnaissance par les instances du Conseil de l’Europe d’une GPA dite « éthique » ou d’une GPA « encadrée » faussement opposée à une GPA « commerciale » serait d’une grande hypocrisie et ne ferait que cautionner ce qui se passe actuellement à l’international : l’exploitation d’êtres humains à des fins de reproduction.

Au-delà de la question du conflit d’intérêt, nous revendiquons l’abolition universelle de la GPA. Les sociétés démocratiques doivent avoir pour principe de refuser la marchandisation et l’instrumentalisation du corps humain.

Nous attendons du Conseil de l’Europe qu’il défende les Droits de l’Homme (droits des Etres Humains) c’est-à-dire la dignité des femmes et des enfants.

La GPA est contraire au respect des droits de la personne humaine

La gestation pour autrui instrumentalise le corps des femmes pour les intérêts particuliers de personnes et les intérêts mercantiles de filières médicales, juridiques et commerciales.

Quel est « ce droit à l’enfant » trop souvent mis en avant pour justifier le recours à la GPA ? Les possibilités techniques actuelles d’assistance à la reproduction ne justifieront jamais la prédation d’autrui et l’exploitation des femmes.

La compassion pour les personnes, stériles ou non, en désir d’enfant, l’argument de la « générosité, l’altruisme » des femmes, le concept de « nouvelles parentalités »… servent de cache sexe à une réalité autrement moins glamour : l’utilisation pendant des mois du corps d’une femme, donc d’un être humain, pour un intérêt privé avec la mise en danger de celle-ci car la grossesse, l’accouchement et toutes les préparations chimiques utilisées comportent des risques.

La question du contrat, de la rémunération ou du « dédommagement » montrent bien que nous sommes dans une réalité marchande. Par bien des aspects, la GPA est une forme « moderne » de prostitution.

Quant à la demande d’encadrement, dite éthique, de la GPA, où les conditions d’accès seraient fixées, non plus par contrat mais par la loi, elle ne saurait faire disparaître l’exploitation du corps des femmes.

Pour ces raisons, nous appelons à venir nous rejoindre :

Mardi 15 mars 2016 de 10h30 à 12h
devant le Bureau du Conseil de l’Europe
55 avenue Kléber Paris16 ème (métro Boissière)

 Lire aussi cet article très éclairant : "Le Conseil de l’Europe et la Conférence de La Haye sont-ils en train de légaliser la GPA ?", par Ana-Luana Stoicea-Deram, formatrice à l’Institut de Recherche et de Formation à l’Action Sociale de l’Essonne (IRFASE)

Mis en ligne sur Sisyphe, le 12 mars 2016



Format Noir & Blanc pour mieux imprimer ce texteImprimer ce texte   Nous suivre sur Twitter   Nous suivre sur Facebook
   Commenter cet article plus bas.

La Marche mondiale des femmes, coordination française


modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.


    Pour afficher en permanence les plus récents titres et le logo de Sisyphe.org sur votre site, visitez la brève À propos de Sisyphe.

© SISYPHE 2002-2016
http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Retour à la page d'accueil |Admin