En solidarité avec les femmes du monde, en appui aux revendications du Collectif 8 mars et du Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) est fière de présenter un événement organisé dans le cadre de la Journée internationale des femmes. Cette fierté ne saurait être plus grande considérant que cet événement marquera de plus les 25 ans d’existence de la TCMFM. La population est donc invitée le 5 mars prochain, au 300, rue Chapleau, à Trois-Rivières.

Ayant toujours défendu les droits et intérêts des femmes de la région, entre autres en favorisant leur autonomie économique, la TCMFM se joint aux groupes de femmes du Québec afin de rappeler au gouvernement et à la population que, pour atteindre une réelle égalité de fait entre les femmes et les hommes, des actions concrètes devront être mises de l’avant afin d’assurer aux femmes une vie sans pauvreté et sans violence.

 L’accès, sans discrimination, à des services publics universels de qualité.
 L’augmentation du salaire minimum à 10,16/h, afin qu’il permette à une personne seule qui travaille 40 heures par semaine d’avoir un revenu annuel équivalent au seuil de faible revenu, avant impôt, établi par Statistique Canada pour une personne seule.
 La modification de la Loi sur les normes du travail interdisant les disparités de traitement fondées sur le statut d’emploi afin de garantir aux personnes occupant un emploi atypique les mêmes conditions de travail (salaire et avantages sociaux) que celles accordées aux autres personnes salariées qui effectuent un travail équivalent dans une même entreprise.
 La pleine reconnaissance des diplômes et des acquis afin de favoriser l’accès et l’intégration des femmes au marché du travail à la hauteur des compétences obtenues ici ou ailleurs, et ce, particulièrement pour les femmes immigrantes.
 Une véritable politique gouvernementale de conciliation famille-travail-études et que des moyens soient mis à la disposition des entreprises pour que des mesures habilitantes soient implantées.
 La hausse des protections publiques pour assurer des conditions de santé et de dignité à toute personne qui n’a pas un revenu suffisant.

Le gouvernement se doit de tout mettre en œuvre, le plus rapidement possible, afin d’éliminer la pauvreté et d’assurer l’autonomie économique des femmes. En 2008, les femmes ne devraient pas gagner que 70% du salaire des hommes, elles ne devraient plus subir autant de violence et elles devraient avoir de plus en plus accès à des emplois de qualité et bien rémunérés.

Bien que plusieurs actions doivent encore être mises de l’avant, il est toutefois heureux de constater que plusieurs avancées peuvent être comptabilisées. C’est pourquoi aujourd’hui, la TCMFM, par le biais du comité Lutte à la pauvreté et à la violence et avec la participation de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), convie la population à venir célébrer la Journée internationale des femmes de la Mauricie qui aura lieu le 5 mars prochain à la salle communautaire des Ormeaux de Trois-Rivières. Par la même occasion, la TCMFM soulignera son 25ème anniversaire de fondation. (Voir les détails ci-joint.)

« La pauvreté des femmes et leur manque d’autonomie économique découle de décisions politiques et économiques. L’élimination de la pauvreté des femmes n’est pas une question de charité mais bien une question de droits des femmes et de droits humains. Une question de choix de société ! »
Fédération des femmes du Québec