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vendredi 28 août 2009 Muriel Duckworth, militante pour la paix et la justice sociale, s’éteint à l’âge de 100 ans
Dépêche de Radio-Canada, le 23 août 2009 La militante Muriel Duckworth s’est éteinte samedi à l’âge de 100 ans. Elle est décédée quelques jours après s’être fracturé une jambe à son chalet d’été, au Québec. Elle était hospitalisée à l’hôpital de Magog. Née en 1908 à Austin, au Québec, Mme Duckworth a passé la majeure partie de sa vie en Nouvelle-Écosse où elle a milité pour la justice sociale, la paix mondiale et le droit des femmes. Membre fondatrice de l’Institut canadien de recherche sur les femmes, Muriel Duckworth a aussi participé, dans les années 60, à la fondation de La voix des femmes, une organisation dédiée à la paix dans le monde. En 1969, elle a organisé une tournée pancanadienne très médiatisée contre la guerre au Vietnam en compagnie de représentantes de La voix des femmes et de trois Vietnamiennes. Muriel Duckworth a participé à plusieurs conférences internationales et, en 1982, elle a été la présidente d’une délégation de représentantes chargées de présenter la pétition des femmes pour la paix à la Session extraordinaire des Nations Unies consacrée au désarmement. Devenue militante de renom, elle a reçu plusieurs honneurs, dont le Prix du Gouverneur général en 1981, le prix du Compagnon de l’Ordre du Canada en 1983 et la médaille Lester B. Pearson en 1991. Elle a également reçu de nombreux diplômes honorifiques de diverses universités à travers le Canada. En 1981, un prix a été créé à son nom par l’Institut canadien de recherche sur les femmes, afin de reconnaître chaque année l’importante contribution d’une femme à la promotion de la condition féminine au Canada. Marion Douglas Kerans, qui a écrit la biographie de Muriel Duckworth, la décrit comme une femme très humble malgré tous les honneurs qu’elle a reçus. « Elle était une femme extraordinaire qui se pensait elle-même ordinaire ». À la fin de sa vie, ajoute la biographe, Mme Duckworth déplorait grandement que le Canada soit en guerre. « Il y a beaucoup de guerres dans le monde et ça la rendait triste, mais à part de ça, je pense que c’est une femme qui a vécu une vie heureuse parce qu’elle a vécu une vie très pleine jusqu’à la fin. » Source : Site de Radio-Canada, le 23 août 2009. Mis en ligne sur Sisyphe, le 28 août 2009 Commenter ce texte ![]() © Sisyphe 2002-2014 |
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