La bêtise patriarcale prend de l’ampleur dans le monde, et les femmes en paient le prix, parfois de leur vie. On se croirait parfois au Moyen Âge. Voici quelques exemples rapportés par Amnesty International dans sa plus récente Lettre sur les droits des femmes.

Soudan - Hawa Abdallah, une Soudanaise travaillant pour la Mission conjointe des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD), est détenue en secret depuis le 6 mai, date de son arrestation pour avoir « christianisé » des enfants et être liée à un groupe d’opposition armé. Elle risque d’être victime de torture ou d’autres mauvais traitements.
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Iran - Trois femmes risquent d’être exécutées, après avoir été déclarées coupables de trafic de stupéfiants à l’issue de procès iniques. Elles n’ont pas eu l’occasion de faire appel de la déclaration de culpabilité ni de la sentence prononcées contre elles. Leurs demandes de grâce ont été rejetées à deux reprises. Amnesty International demande que la peine de mort prononcée à leur encontre soit immédiatement commuée.
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Bahreïn - Au mois de mars, une jeune poétesse était arrêtée pour avoir lu un poème lors d’un rassemblement pacifique réclamant des réformes au sein du pays. Agée de 20 ans, Ayat al Qarmezi aurait été torturée en détention. Ce 12 juin 2011, elle a finalement été inculpée d’avoir pris part à des manifestations illégales, porté atteinte à la sécurité publique et incité publiquement à la haine envers le régime. Elle est condamnée à une année de prison.
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Iran - Shiva Kamalipour Azad, membre de la Confédération des étudiants iraniens arrêtée le 26 avril dernier, a été libérée ce 25 mai 2011, contre le paiement d’une caution de 138 000 euros. Les autorités ont confisqué son passeport, lui interdisant ainsi de quitter le pays
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Égypte - Le chef des services de renseignement militaire égyptiens a promis à Amnesty International que l’armée n’effectuera plus de « tests de virginité » forcés, après avoir défendu leur utilisation lors d’une rencontre avec l’organisation au Caire, dimanche le 26 juin.
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Albanie - Malgré la signature, en 2007, d’une loi contre les violences domestiques par les autorités albanaises, on estime qu’environ une femme sur trois en est toujours victime aujourd’hui. Le nombre d’incidents rapportés continue d’augmenter. Amnesty International s’inquiète et remarque que parmi les femmes qui dénoncent ces situations, seule une minorité jouit d’une réelle protection de la justice.
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Iran - Haleh Sahabi, militante des droits des femmes et membre de l’organisation Mères pour la paix, est morte ce 1er juin 2011. Il semble qu’elle ait été frappée par un membre des forces de sécurité, lors des funérailles de son père, Ezzatollah Sahabi, ancien parlementaire et dirigeant de l’Alliance nationale religieuse.
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Source : Lettre sur les droits des femmes, Amnesty International, Belgique francophone

Mis en ligne sur Sisyphe, le 29 juin 2011

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