Amnistie internationale vient de voter une résolution pour demander aux États de décriminaliser toutes les activités autour de la prostitution. En gros, cet organisme soi-disant de défense des droits humains demande aux diverses juridictions de laisser les proxénètes, les clients, les tenanciers de bordels, etc. faire leur exploitation des femmes et des jeunes filles en toute légalité et en toute tranquillité.

Comme on peut le lire dans Le Devoir, plusieurs voix s’élèvent pour condamner fermement cette décision d’Amnistie internationale. Mais il faut faire plus.

Tous et toutes, membres ou non d’Amnistie internationale, sont invité-e-s à faire part de leur désaccord face à cette position scandaleuse :
– en annulant leur carte de membre
– ou encore en téléphonant à Amnistie internationale (section francophone) :
Tél. : 514-766-9766
Tél. (sans frais) : 1-800-565-9766

– En écrivant à la présidente :
Karine Gentelet, présidente
50 Rue Ste-Catherine O, Montréal, QC H2X 3V4, Canada

– Ou en envoyant un courriel à Béatrice Vaugrante, directrice générale
mcote@amnistie.ca ou direction@amnistie.ca

Modèle de lettre ou courriel déjà envoyés par des personnes pour se plaindre auprès d’Amnistie internationale

Mme Vaugrante,
Je suis SCANDALISÉE, ABASOURDIE, ÉCOEURÉE devant la position adoptée par AI sur la décriminalisation des criminels qui exploitent femmes et enfants, pauvres, autochtones.
Comment un organisme qui se targue de défendre les droits humains peut-il infliger une telle attaque contre les femmes les plus vulnérables ? J’ai lu le document sur lequel se sont basés les délégués pour voter et il est tellement biaisé que c’est quasiment une fraude intellectuelle.

Acheter le corps des autres n’est pas un droit de l’homme, mais une agression.
Croyez-moi, je vais m’activer pour que tous mes amis membres de AI et tous ceux que je connais quittent AI et diffusent ce message.

Honte à vous !

Source : PDF Québec

Mis en ligne sur Sisyphe, le 13 août 2015

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