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samedi 5 août 2006 Hommage à l’auteure de L’Euguélionne, Louky Bersianik
au Studio littéraire de la Place des Arts "J’ai su dès l’âge de six ans, peut-être avant, que j’étais sur terre pour écrire", dit Louky Bersianik dont le nom est en réalité Lucille Durand. C’est au moment de publier son premier livre qu’elle décide de se donner un nom bien à elle, qui ne soit plus celui du père. Louky est un surnom qui lui vient de l’homme qu’elle aimait, alors que Bersianik est une contraction du mot amérindien Bersiamis et de "nik" du nom de son fils Nicolas. (Voir Élaine Audet, « Naître du mauvais bord de la langue »). Le Festival des femmes de Montréal rend hommage à l’auteure de L’Euguélionne, Louky Bersianik, le vendredi, 11 août, au Studio Littéraire de la Place des Arts à 20h (Réservation : 514-842-2112/ Avec entre autres Nouchine Dardachti, Sacha Ghadiri (pour Élaine Audet et Djahan Dardachti), Carole Leroy, Andrée Ferretti, France Théoret, Claire Varin, Aimée Dandois-Paradis, Richard Séguin et plusieurs autres. Une occasion exceptionnelle de rencontrer une grande écrivaine féministe, auteure, à mon avis, du premier grand ouvrage littéraire féministe au Québec. On peut lire sur Sisyphe : « Louky Bersianik, poète et féministe », par Élaine Audet « Maladie d’amour », par Louky Bersianik C’est dans la tête qu’on les entend parfois les cigales monocordes du patriarcat. Le son aigu de l’épée flamboyante d’Achille qui vous tue sans vous toucher parce qu’elle est suspendue au-dessus de vos têtes, parce qu’elle insiste à se tenir sans cesse à vos côtés, parce qu’elle fait de l’ombre à votre ombre et couche entre vous et ce que vous aimez, ce qui vous rend malade d’amour ; et parce que c’est pour cette maladie d’amour que l’on vous soigne au fond de la terre, aveuglément, au centre des ténèbres. L’Eugélionne - extraits 722. Si une femme a du génie, on dit qu’elle est folle. Si un homme est fou, on dit qu’il a du génie. Voilà, dit l’Euguélionne, entre beaucoup d’autres, un puissant ressort au mutisme des femmes. Un autre postulat fait marcher le système désespérément en sens unique, surtout en littérature. Il pourrait s’énoncer à peu près comme ceci : 723. Le critère du génie est sa misogynie ! « Petites sépultures et autres berceaux », par Louky Bersianik Cet hommage est une occasion exceptionnelle à ne pas manquer !
Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 août 2006. Commenter ce texte ![]() © Sisyphe 2002-2014 |
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